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Les sept vies d'Adrien Conus

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Les sept vies d'Adrien Conus

Souvent galvaudée, la formule "une vie de roman" s'applique parfaitement au compagnon de la Libération Adrien Conus (1900-1947). Sa vie fut courte mais d'une richesse inouïe : ce Franco-Russe fut tour à tour chercheur d'or et trafiquant d'ivoire, guide de chasse et chef de village en Afrique avant de rallier la maigre phalange des Français libres du général de Gaulle dès 1940. Il est de tous les théâtres de guerre de la geste gaulliste au Levant et en Afrique du Nord (notamment à Bir Hakeim) avant de rejoindre les services secrets du Général à Londres. Formé à la dure par les Anglais, il est envoyé dans le Vercors cerné. Capturé par les Allemands, il échappe miraculeusement au peloton d'exécution. En 1945, il est infiltré en Allemagne nazie dans la région stratégique de la Ruhr pour y conduire des actions commando. Avec ses camarades, il incarne alors ce qui se fait de mieux en matière de combat indirect et "spécial". Addict à la guerre, couvert de décorations et de cicatrices, le colonel Conus connaîtra en Indochine un destin "à la capitaine Conan". Efficace, mais trop sulfureux, le commando qu'il a créé est dissous en catastrophe. Malade, il finira sa vie sur sa terre d'adoption, l'Afrique noire. Mais même après sa mort, cet amant imprudent fera parler de lui dans les coursives du contre-espionnage français... Grâce à des archives inédites - notamment des services secrets français et anglais - et des témoignages familiaux, Pierre Servent brosse d'une plume subtile et documentée le portrait en forme de sanguine d'un guerrier hors norme que son ami Joseph Kessel avait raison de considérer comme un pur héros sans pour autant être "un ange".

06/2022

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Tourner autour... - Sept versions de l’Amour

Les précédents ouvrages de Dominique Beauregard étaient dictés par l'intuition. Là, on peut se demander ce qui a conduit la rédaction d'un tel outrage aux bonnes moeurs ? Il est drôle de constater qu'en définitive c'est encore le poète qui écrit... Oui. Lorsqu'il s'agit d'évoquer certains sujets, les mieux placés restent les poètes. A petites doses, ils distillent l'essence de la Poésie afin de rendre leur noblesse aux textes qui seraient barbants, s'ils étaient conçus dans un but strictement scientifique ou indigestes, s'ils avaient le goût du vulgaire. Comment peut-on voguer, l'espace d'une ligne, d'un univers à un autre ; errer sur l'horizon de cristal, miroir de nos vies éphémères, puis atteindre à la verticalité du phénomène spirituel, immatériel, sans heurter la sensibilité du lecteur ? Comment ? En élevant l'âme par le verbe. Ce soir, si vous le voulez, nous parlerons de poésie ; ce soir, seulement, après avoir dépassé d'étranges rives. Alors, peut-être comprendrez-vous les raisons qui poussent vos Muses à se cacher dans un jardin secret. Public averti.

11/2017

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