Mon cher Hervé, je suis content de vous avoir revu, il y a deux semaines à Strasbourg. Vous étiez venu de Paris, moi d’Allemagne, et le pinot noir était bon. Vous m’avez dit n’avoir pas lu les Essais dont vous aviez commencé la lecture, il y a longtemps, pour vous arrêter assez vite. Il y a des chances pour que vous ne lisiez jamais ce grand texte. Vous n’en aurez ni le temps ni la patience : Montaigne, ce n’est qu’un seul titre, mais en trois volumes du Livre de poche ou mille pages en Pléiade ! Bien des tournures et des expressions sont mystérieuses car la langue a changé en quatre cents ans. Et puis, il y a des hauts et des bas dans ces 107 essais.