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Les mémoires de la Shoah

Extraits

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Historique

Les mémoires de la Shoah

1995. La grande reporter du journal Le Monde, Annick Cojean se lance dans une série de cinq articles en Europe et aux Etats-Unis sur les mémoires de la Shoah, à l'occasion du cinquantenaire de la libération des camps d'extermination. Ces mémoires, ce sont celles des survivants, qui longtemps n'ont guère parlé ou n'ont pas été écoutés, avant que l'université de Yale ne leur donne enfin la parole. Celles aussi des enfants de rescapés, ces miraculés qui n'étaient pas supposés naître, comme leurs parents n'étaient pas supposés vivre. Celles, enfin, des enfants de nazis et leur fardeau d'être "nés coupables". Enquêter sur les mémoires de le Shoah, c'est raconter le silence, l'héritage, la transmission mais aussi les rencontres bouleversantes entre enfants de bourreaux et enfants de victimes. Les mémoires de la Shoah reprend les articles d'Annick Cojean qui furent primés par le paix Albert-Londres en 1996. Des mémoires encore bien vivantes et actuelles que Théa Rojzman au scénario et Tamia Baudouin au dessin réinterprètent avec force, poésie et subtilité.

01/2025

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Déportation

Shoah

"La construction de Claude Lanzmann n'obéit pas à un ordre chronologique, je dirais - si on peut employer ce mot à propos d'un tel sujet - que c'est une construction poétique. Jamais je n'aurais imaginé une pareille alliance de l'horreur et de la beauté. Certes, l'une ne sert pas à masquer l'autre, il ne s'agit pas d'esthétisme : au contraire, elle la met en lumière avec tant d'invention et de rigueur que nous avons conscience de contempler une grande oeuvre. Un pur chef-d'oeuvre." Simone de Beauvoir (extrait de la préface) Livre tiré du film éponyme, Shoah est paru une première fois chez Fayard en 1985. Il est proposé ici avec, en annexes, les lettres de soutien à l'inscription du film au Registre de la mémoire du monde de l'Unesco, qui a eu lieu en 2.02.3. Née en 1921 chez Fayard, remise à l'honneur aujourd'hui, la collection "Oeuvres libres" a accueilli les plus grands noms de la littérature française et étrangère.

08/2024

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Non classé

La Shoah

L'histoire de la Shoah s'appuie sur des millions de pièces d'archives conservées aux quatre coins du monde. Chacune participe à l'écriture de cette histoire pour les générations actuelles et futures. Pour la première fois, des historiens européens ont choisi près de 300 de ces documents et les décryptent. Photographies, dessins, lettres, rapports, témoignages nous plongent au coeur de l'anéantissement et nous aident à comprendre les mécanismes du génocide et ses conséquences, comme les résistances qui lui furent opposées. Un livre patrimonial, indispensable à la transmission de la mémoire de la Shoah.

09/2021

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Lycée

Paroles de la Shoah

"Auschwitz n'est pas un rêve", écrivait en 1964 Léon Poliakov, l'un des tout premiers historiens de la Shoah. Cette courte phrase résume parfaitement le sens du combat à mener afin que ne disparaisse pas le souvenir des millions d'êtres humains exterminés par les nazis entre 1940 et 1945. Comprendre les persécutions, le génocide, l'univers concentrationnaire participe de notre devoir de mémoire. Témoignages, essais, romans, poésie, les écrits surgis de l'horreur posent tous la même question: le langage humain peut-il restituer l'indicible barbarie de ce que l'histoire nomme désormais un "crime contre l'humanité"? Le dossier de l'édition prolonge la lecture des textes de l'anthologie, présentant la législation antisémite en Allemagne (dès 1935) et en France (dès 1940), l'ampleur du génocide juif, les chefs d'inculpation retenus au procès de Nuremberg (1945-1946). En outre, il s'intéresse à la notion de devoir de mémoire.

04/2009

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camps, déportation

Aprés la Shoah

A inscrire l'histoire et la mémoire de la Shoah en l'horizon limité de la citoyenneté et d'une éducation qui, croit-on, devrait – à partir d'elles – favoriser l'esprit de tolérance, on risque fort d'ignorer tout un pan de l'expérience humaine indissociable de cet événement sans précédent, au regard duquel la représentation paraît à jamais " en souffrance ". C'est une résistance singulière, en effet, qu'il oppose à la représentation historiographique ; aussi bien, à la problématique morale traditionnelle : elle appartient à l'histoire même de la catastrophe, en appelle à la mémoire, impose de sauvegarder le noyau absolument concret des faits – ce qui met aux prises chaque homme avec son humanité. Si nous sommes des débiteurs insolvables du passé, comme tout acte de mémoire nous force à en faire l'aveu, à plus forte raison le sommes-nous envers ce passé, qui oblige la recherche à longer " la part intransmissible d'une expérience extrême " (Ricoeur) et lui assigne la tâche de faire que ce qui a été ne puisse cesser d'avoir été. Qu'en est-il, dès lors, après la Shoah, des conditions de la réflexion éthique ? Ne sont-elles pas comme autrement les mêmes ? En sorte que la Shoah devrait devenir, selon le mot de Kertésh, " une part de notre vie éthique, de notre culture éthique ".

05/2024

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Déportation

La Shoah censurée

Catherine Pederzoli-Ventura, professeur d'histoire, organisait chaque année un voyage de la mémoire de la Shoah au cours duquel les élèves du lycée étudiaient cet événement majeur de l'histoire contemporaine sur le site d'Auschwitz-Birkenau. Refusant les visites banalisées au pas de course, elle intégrait les voyages à son enseignement, situant la Shoah dans son contexte : le nazisme, la Seconde Guerre mondiale, et menant ses élèves sur les lieux de la vie juive, en Pologne et en République tchèque. Or, comme le héros du Procès de Kafka, Catherine Pederzoli-Ventura a dû, ce faisant, commettre quelque chose de grave puisqu'elle a été dénoncée de manière anonyme, harcelée et, à la suite d'une inspection menée telle une instruction judiciaire à charge, suspendue durant quatre mois. L'administration de l'Education nationale ayant usé de tous les moyens pour l'écarter de ces voyages et de l'enseignement de l'histoire. Après avoir affronté un véritable procès en sorcellerie, instruit au coeur de l'école laïque - où lui fut reproché jusqu'à l'emploi du mot «Shoah» -, Catherine Pederzoli-Ventura put enfin se défendre devant le conseil de discipline de l'académie de Nancy. C'est alors que, résultat de leur peu de solidité, toutes les accusations s'évanouirent. Aujourd'hui réintégrée dans ses fonctions, Catherine Pederzoli-Ventura récidive, avec la complicité du journaliste Simon Marty, en associant le récit de ses voyages de la mémoire de la Shoah à celui du harcèlement qu'elle a subi pour les avoir organisés.

05/2015

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