Aidée de son chien Nox, Kiki a retrouvé la cabane au cœur de cette forêt qu'elle aime tant. Elle y retrouve son cher journal et s'y ressource auprès des animaux, de la rivière et des arbres. Jusqu'à ce que Nox flaire une chose étrange dans la rivière. Malgré son poids et l'inquiétude qu'elle lui inspire, la jeune fille ramène la bête dans la cabane, la fait sécher.
Noire, chaude, elle est vivante. Piètre chasseuse, Kiki a bien du mal à nourrir le loup – car c'est bien d'un loup qu'il s'agit – qui ne veut que de la viande, bien qu'il n'ait plus de dents. Mais bientôt, elle retrouve des gibiers morts devant la cabane. Quelqu'un les a chassés pour l'animal blessé. Puis ce sont des dents, enveloppées dans une feuille de chêne, qu'elle trouve là. Elle va pouvoir les lui refixer à la mâchoire avec de la résine. N'aura-t-elle rien à craindre de lui après cela ? Mais est-ce vraiment des loups qu'elle doit avoir peur ?
, pour le texte, et , pour les illustrations, transportent leur lecteur dans un univers entre rêve et réalité : une forêt mystérieuse et luxuriante dans laquelle on croise de nombreux animaux, parmi lesquels certains ont disparus. Dodos, canards à tête rose, moas, tigres de Tasmanie hantent les lieux pour aider le loup à ne pas subir le même sort qu'eux. Car le loup, si grand et majestueux soit-il – n'envahit-il pas tout l'espace dans la cabane ? –, a beaucoup à craindre des chasseurs et de leur rage.
Le loup venu nous rappelle que la nature est un bien précieux à préserver et que l'animal le plus dangereux reste l'être humain.
Un album envoûtant, mystérieux et onirique.