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Les enfants d'Izieu, 6 avril 1944

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L'institutrice des enfants d'Izieu

Le 6 avril 1944, à Izieu, 44 enfants âgés de 4 à 17 ans et leurs 7 moniteurs sont raflés par des soldats allemands, sur ordre de Klaus Barbie. Gabrielle Perrier, leur institutrice de 21 ans, est absente pour les vacances. Ce jour-là, son monde s'effondre Elle se réfugiera dans le silence jusqu'au procès de Klaus Barbie, en 1987. Enfin, elle pourra porter le deuil de ses élèves morts à Auschwitz. Dominique Missika est écrivain et membre du Conseil d'administration de la Maison d'Izieu, mémorial des enfants juifs exterminés. Elle fait ici entendre la voix de l'institutrice d'Izieu.

01/2023

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Paroles et images des enfants d'Izieu (1943-1944)

Le 18 mai 1943, le petit Georges Halpern, sept ans, s'installe avec huit autres enfants, juifs pour la plupart, à la villa Anne-Marie, une grande maison située sur les contreforts du Jura. Sous la direction de Sabine Zlatin, la "colonie des enfants réfugiés de l'Hérault" leur offre en ces temps de guerre un refuge salvateur. Ils seront bientôt rejoints par des dizaines d'autres jeunes. Mais le 6 avril 1944, sur ordre de Klaus Barbie, la colonie est raflée ; 44 enfants et sept adultes sont arrêtés et déportés. Seule l'une des monitrices survivra. Derrière eux, les pensionnaires d'Izieu ont laissé dessins, lettres, photos... Autant de témoignages qui racontent les affres de la séparation, mais aussi les moments de complicité, les rêves et les espoirs partagés, les jeux, les rencontres... A travers la reproduction de ces documents, rassemblés après le drame par Sabine Zlatin puis donnés à la Bibliothèque nationale de France en 1993, ce livre retrace l'aventure humaine qui fut celle de la Maison d'Izieu, au plus près de ceux qui y ont pris part.

03/2022

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Historique

La rafle d'Izieu

Début 1943, Sabine et Miron Zlatin avaient créé à Izieu, dans l'Ain, une colonie pour accueillir et protéger des enfants juifs, en zone italienne. Mais le 8 septembre 1943, l'armée italienne capitule face aux Alliés et laisse sa place aux troupes allemandes dans le Sud-Est de la France. Début 1944, les signaux d'alarme se multiplient avec des arrestations à Chambéry et aux alentours et avec le remplacement du sous-préfet de Belley, protecteur de la colonie. Mais avant que la colonie ne soit effectivement dispersée, le 6 avril 1944, débarquent un détachement de la Wehrmacht et 3 officiers SS qui embarquent sans ménagement les quarante-cinq enfants et les sept adultes de la colonie. Seul échappe à la rafle Léon Reifman qui a pu sauter par la fenêtre et trouver refuge chez les voisins, les Perticoz. Ces derniers ont eux-mêmes assisté, impuissants, à la rafle... Ils ne comprennent pas : pourquoi s'en prendre ainsi à des enfants ? Qui a bien pu attirer l'attention de Klaus Barbie et de ses sbires sur cette paisible colonie ? Y aurait-il eu dénonciation ? Pendant ce temps, les enfants sont emmenés à Lyon puis Drancy avant leur déportation et leur extermination.

04/2024

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témoignages personnels

L'enfant d'Izieu

Le destin bouleversant d'un enfant rescapé de la maison d'Izieu " Ne viens pas avec moi, je ne suis plus ta mère, va avec cette femme ? ! ? " C'est ainsi que Tauba, jeune juive en fuite dans la France de 1943, sauve son enfant de la déportation dans le camp de Bergen-Belsen. Pétrifié, Samuel, alors âgé de six ans, suit l'inconnue et arrive, quelques jours plus tard, dans un centre d'entraide à Chambéry. Désespéré, complètement perdu, il est ensuite pris en charge par un homme qui le fait monter aux côtés d'un autre enfant dans une carriole accrochée derrière un vélo. Kilomètre après kilomètre, cet étrange équipage fend en silence le matin glacial, grimpe un col escarpé et, au cours de l'après-midi, parvient à la maison d'Izieu où Samuel, comme 44 autres enfants juifs persécutés, trouve refuge auprès de Sabine et Miron Zlatin. L'hiver est rude en ce mois de novembre 1943, et les jeunes pensionnaires traversent des jours difficiles. Pourtant, ils vont à l'école, fêtent Noël, écrivent des lettres à leurs parents pour ceux qui leso nt encore, dessinent et essayent tant bien que mal de vivre leur vie d'enfant. Mais le répit sera de courte durée : le 6 avril 1944, des hommes de la Gestapo mandatés par Klaus Barbie débarquent et raflent les petits. Tous seront déportés et gazés. Tous, sauf Samuel, que des voisins parisiens qui le connaissaient sont venus chercher à peine quelques semaines plus tôt. Miraculeusement rescapé, Samuel Pintel se fait une promesse : il n'oubliera jamais ces enfants assassinés. Il parlera d'eux. Son récit bouleversant raconte le quotidien d'un enfant juif pendant la guerre et perpétue le souvenir de cette maison d'Izieu, à jamais lieu de mémoire et symbole de la barbarie nazie. "Un émouvant récit autobiographique". Elise Neyret, Historia L'auteur Né en 1937, Samuel Pintel a exercé comme ingénieur dans le domaine spatial. Durant vingt-cinq ans, il a été secrétaire général de l'association Maison d'Izieu Mémorial des enfants juifs exterminés. Il est actuellement secrétaire général de l'amicale des Anciens Déportés de Bergen-Belsen et parcourt la France pour faire vivre la mémoire des enfants déportés.

03/2024

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Romans graphiques

Enfant de salaud

Le narrateur, Sorj Chalandon lui-même, est journaliste. En mai 1987, il est envoyé par son journal à Lyon pour suivre le procès du nazi Klaus Barbie, accusé de crimes contre l'humanité. Peu de temps avant que ne débute le procès, il se rend à Izieu : le 6 avril 1944, quarante-quatre enfants et sept adultes, tous Juifs, furent arrachés de leur maison par Klaus Barbie et ses chiens. Ils furent conduits dans le camp d'internement de Drancy, puis déportés à Auschwitz-Birkenau. Le narrateur aurait voulu que son père soit avec lui à Izieu, pour l'aider à comprendre. A comprendre ce qui avait poussé son père, en novembre 1942, à rejoindre les Allemands plutôt que les combattre. A comprendre pourquoi il était devenu un traître... A comprendre pourquoi lui, son fils, était un "enfant de salaud"... Parallèlement au procès Barbie, le narrateur cherche intensément la vérité sur son père. Il récupère le dossier pénal de celui-ci, et se met à l'éplucher. Dès lors, ce n'est pas un procès qui s'ouvre, mais deux. L'un intime, l'autre universel... "Enfant de salaud n'est pas la suite de Profession du père, mais son prolongement. C'est en quelque sorte le dénouement de toute une vie : celle de l'enfant devenu journaliste pour comprendre, pour chercher la vérité. Pour qu'on arrête de me mentir". Sorj Chalandon Le sens de la narration graphique de Sébastien Gnaedig s'allie aux couleurs magnifiques d'Isabelle Merlet. Un récit poignant qui croise la grande et la petite histoire.

01/2025

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Histoire d'Ivan Tsarawitch

Le 6 avril 1944, 44 enfants et leurs 7 éducateurs, tous juifs, sont raflés à Izieu sur ordre de Klaus Barbie, dans la maison abritant la "colonie des enfants réfugiés de l'Hérault" ouverte au printemps 1943. Déportés vers les camps de la mort, ils laissent derrière eux lettres, carnets, dessins... ; autant de traces de leur vie à Izieu, rassemblées après leur départ par la directrice de la colonie, Sabine Zlatin. En 1993, elle les donne à la Bibliothèque nationale de France. Parmi ces documents, des rouleaux de papier illustrés accompagnés de scénarios révèlent tout particulièrement l'extraordinaire créativité de ces enfants : conçues comme de véritables films, ces longues bandes dépassant parfois 2 mètres étaient passées image par image devant une bougie, selon le principe de la lanterne magique. Ivan Tsarawitch est l'une de ces histoires du soir, qui nous entraîne dans la plaine du Turkestan, en pleine guerre contre les Tartares... Reproduit pour la- première fois sous forme de fac-similé, ce conte nous offre un témoignage bouleversant de la vitalité des veillées de l'été 1943 à Izieu, et plus largement des moments de joie, de complicité et d'insouciance partagés avant la tragédie.

03/2022

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