RENCONTRE - Il rentrait quatre à quatre de la conférence de rédaction de Libé, dont il signait la couverture du numéro spécial de Salon du Livre Jeunesse de Montreuil. « En retard, toujours en retard », comme le lapin d’Alice qu’il a illustré il y a quelques années déjà. Attentif, curieux, enjoué, débordant de générosité, Benjamin Lacombe nous a offert un moment privilégié, un thé avec des fantômes, au milieu des poupées et d’originaux tous plus beaux et surréalistes les uns que les autres, à propos notamment de la collection de contes illustrés qu’il dirige depuis l’année dernière chez Albin Michel Jeunesse. Rencontre avec un touche-à-tout jamais rassasié.