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Les compagnons du Verre à Soif

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Les compagnons du Verre à Soif

Le personnage principal de ce roman n'est pas un homme ni une femme : c'est le Verre à Soif, bistrot survivant des anciens cafés-charbon de Paris immortalisés par Doisneau ou chantés par Prévert. S'y tiennent, plus ou moins en équilibre, au vieux comptoir en zinc, parmi quelques touristes égarés, les habitués du quartier : Bébert, l'éboueur municipal, le Belge, promu président de la confrérie, et quelques rond-de-cuir du ministère voisin, qui soignent leur ennui et leurs maux d'amour avec les petits et grands crus de Mme Vidal, l'emblématique tenancière des lieux. Et puis il y a André Dhole, poète à la dérive, qui entraîne son auditoire - si on lui fait crédit - dans de lointains et merveilleux voyages. Sous ce nom, les amateurs de poésie reconnaîtront sans difficulté, sinon sans peine, André Laude (1936 - 1995) à qui ce roman, couronné du prix Georges Brassens lors de sa parution en 1998, rend un vibrant hommage.

05/2020

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Littérature française

Les Compagnons Du Verre A Soif

Dans le Paris de la fin du siècle dernier subsistaient des lieux magiques où, le temps de quelques verres, des voyageurs immobiles pouvaient s'embarquer vers le rêve et l'utopie. À travers la chronique drôle et mélancolique d'un de ces derniers zincs - Le Verre à soif -, c'est tout un monde qui surgit. Celui des compagnons de " Bistrots sans frontières " et de " l'Internationale des comptoirs ". La figure emblématique du roman est un poète à l'imagination planétaire. Les grands soirs d'ivresse, il raconte ses exploits dans la colonne Durruti, son dépucelage par Rosa Luxemburg, son compagnonnage avec Che Guevara, etc. Sous les traits d'André Dhôle, François Vignes fait revivre avec émotion et humour l'écrivain et poète André Laude dont il fut un ami proche. Les Compagnons du Verre à soif a été salué par la presse lors de sa première édition et a obtenu le prix Georges-Brassens en 1998. Les Compagnons du Verre à soif est le premier roman de François Vignes.

02/2002

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Littérature francophone

Les inséparables

Connaissez-vous cet oiseau qui ne supporte pas d'être séparé de son partenaire ? L'histoire des quatre inséparables débute à la disparition de l'un d'eux. Après la violence du drame, les trois autres paradisiers trouvent le chemin de la résilience pour surmonter la douloureuse épreuve du deuil, déployer leurs ailes et apprendre la rédemption. Ils allient leurs parcours et partagent leurs souffrances, jusqu'à s'imprégner pleinement de la soif d'exister léguée par leur cher compagnon. "Je laisse un bout de moi sur Terre et dans le coeur de ceux que j'aime. Toujours. Je crois qu'au fond, c'est ça que je cherchais. Dans une pièce, sur le grand théâtre de la vie, jouer le rôle de la cicatrice qui tire un peu, qu'on n'oublie pas". Stéphanie Manitta, surdouée littéraire précoce, livre avec son premier roman "Les Inséparables", une chronique genevoise de la jeunesse dans toutes ses sinuosités, les plus sombres comme les plus lumineuses.

05/2022

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Littérature française

Les Inséparables

Connaissez-vous cet oiseau qui ne supporte pas d'être séparé de son partenaire ? L'histoire des quatre inséparables débute à la disparition de l'un d'eux. Après la violence du drame, les trois autres paradisiers trouvent le chemin de la résilience pour surmonter la douloureuse épreuve du deuil, déployer leurs ailes et apprendre la rédemption. Ils allient leurs parcours et partagent leurs souffrances, jusqu'à s'imprégner pleinement de la soif d'exister léguée par leur cher compagnon. "Je laisse un bout de moi sur Terre et dans le coeur de ceux que j'aime. Toujours. Je crois qu'au fond, c'est ça que je cherchais. Dans une pièce, sur le grand théâtre de la vie, jouer le rôle de la cicatrice qui tire un peu, qu'on n'oublie pas". Stéphanie Manitta, surdouée littéraire précoce, livre avec son premier roman "Les Inséparables", une chronique genevoise de la jeunesse dans toutes ses sinuosités, les plus sombres comme les plus lumineuses.

04/2024

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Policiers historiques

Félonies et malaventures

1194. Engagé dans une compagnie de mercenaires, Guilhem d'Ussel se voit malgré lui impliqué dans le pillage d'un château. Après avoir rompu avec ses compagnons félons, le chevalier vient en aide à une valeureuse jouvencelle, protégée par une étrange femme qui lit dans les esprits. Ayant repris sa chevauchée en terre angevine, il participe à un guet-apens mené contre l'escorte de la même jouvencelle, mais cette dernière nie l'avoir jamais rencontré. Intrigué par ce mystère, Guilhem décide de la conduire auprès de son parrain, le vicomte de Thouars. Là, Ussel est accusé du pillage du château... Manigances, trahisons et noirs desseins auront-ils raison de la soif de justice du chevalier troubadour d'Ussel ?

04/2024

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Non classé

La comedie humaine adieu

" Allons, député du centre, en avant ! Il s'agit d'aller au pas accéléré si nous voulons être à table en même temps que les autres. Haut le pied ! Saute, marquis ! là donc ! bien. Vous franchissez les sillons comme un véritable cerf ! Ces paroles étaient prononcées par un chasseur paisiblement assis sur une lisière de la forêt de l'Ile-Adam, et qui achevait de fumer un cigare de la Havane en attendant son compagnon, sans doute égaré depuis longtemps dans les halliers de la forêt. A ses côtés, quatre chiens haletants regardaient comme lui le personnage auquel il s'adressait. Pour comprendre combien étaient railleuses ces allocutions répétées par intervalles, il faut dire que le chasseur était un gros homme court dont le ventre proéminent accusait un embonpoint véritablement ministériel. Aussi arpentait-il avec peine les sillons d'un vaste champ récemment moissonné, dont les chaumes gênaient considérablement sa marche ; puis, pour surcroît de douleur, les rayons du soleil qui frappaient obliquement sa figure y amassaient de grosses gouttes de sueur. Préoccupé par le soin de garder son équilibre, il se penchait tantôt en avant, tantôt en arrière, en imitant ainsi les soubresauts d'une voiture fortement cahotée. Ce jour était un de ceux qui, pendant le mois de septembre, achèvent de mûrir les raisins par des feux équatoriaux. Le temps annonçait un orage. Quoique plusieurs grands espaces d'azur séparassent en- core vers l'horizon de gros nuages noirs, on voyait des nuées blondes s'avancer avec une effrayante rapidité, en étendant, de l'ouest à l'est, un léger rideau grisâtre. Le vent, n'agissant que dans la haute région de l'air, l'atmosphère comprimait vers les bas-fonds les brûlantes vapeurs de la terre. Entouré de hautes futaies qui le privaient d'air, le vallon que franchissait le chasseur avait la température d'une fournaise. Ardente et silencieuse, la forêt semblait avoir soif. Les oiseaux, les insectes étaient muets, et les cimes des arbres s'inclinaient à peine... ".

02/2023

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