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Les choses que nous avons vues

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Littérature néerlandaise

Les choses que nous avons vues

Une plongée dans le quotidien des modérateurs de contenu, les nettoyeurs du web. Hanna Bervoets y analyse l'état de confusion entre réalité et virtuel dans lequel nous vivons. Kailegh a appartenu à la cohorte de modérateurs de contenu chargés de veiller sur les images et les textes qui circulent sur le web. Sur un ton froid et désabusé, la jeune femme répond par courrier interposé à l'avocat qui lui a proposé de participer à une action collective contre la plateforme Internet qui l'employait. En dépit de la somme de vidéos barbares et de commentaires haineux qui lui a été infligée le temps de ce travail précaire, elle refuse de se joindre à ses anciens collègues, mais souhaite raconter ce qui l'a personnellement traumatisée sur les lieux de ce travail. Commence alors le récit du quotidien éreintant de ces nettoyeurs du web, de l'indifférence avec laquelle ils se protègent jusqu'aux cauchemars qui les hantent. Le jour où apparaît la séduisante Sigrid, venue travailler avec eux, Kailegh semble perdre ses moyens. Que peut devenir une relation entre deux êtres au sein d'un univers où l'intimité est quotidiennement malmenée ? Telle est la question que pose Hannah Bervoets avec acuité, le temps d'un récit à la tension irrésistible.

03/2022

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Littérature néerlandaise

Les choses que nous avons vues

Une plongée en apnée dans le quotidien des modérateurs de contenu. " Un roman affûté et magnétique. " L'Obs Kailegh a appartenu à la cohorte de modérateurs de contenu chargés de veiller sur les images et les textes qui circulent sur le web. Sur un ton froid et désabusé, la jeune femme répond par courrier interposé à l'avocat qui lui a proposé de participer à une action collective contre la plateforme internet qui l'employait. En dépit de la somme de vidéos barbares et de commentaires haineux qui lui a été infligée le temps de ce travail précaire, elle refuse de se joindre à eux, mais souhaite quand même raconter sa propre version de l'histoire. Commence alors le récit du quotidien éreintant de ces nettoyeurs du web, mais aussi de la solidarité, l'amitié qui se crée dans ce petit groupe aux personnalités si différentes. Quand un jour apparaît la séduisante Sigrid, venue travailler avec eux, Kailegh semble perdre ses moyens. Ce que peut devenir une relation entre deux êtres au sein d'un univers où l'intimité est quotidiennement malmenée, telle est la question que pose Hannah Bervoets avec acuité, le temps d'un récit à la tension irrésistible. " Un roman affûté et magnétique. " L'Obs " Un roman court qui cogne fort. " Causette " L'autrice décrit bien les effluves délétères du complotisme et la réappropriation inconsciente de l'horreur qui est imposée aux modérateurs. " Libération " Un roman bref, dense et sous tension, l'autrice tend un miroir à une société où tout est évalué, jugé. " L'Humanité " Renversant ! " Paris Match

03/2023

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Collège

Roméo et Juliette

"L'amour une chose tendre ? Il est trop dur, / Trop brutal, trop fougueux, et il griffe comme une épine". Ils sont tous deux d'une jeunesse éblouissante et cherchent, en reconnaissant l'autre, à se connaître eux-mêmes. Roméo aime Juliette, Juliette aime Roméo : un conte de fées, en somme. Mais l'un est un Montaigu, l'autre une Capulet : les deux familles se haïssent. Vous connaissez des histoires d'amour contrarié, mais celle-ci est le superlatif de toutes celles que vous avez lues, vues, entendues... Comment s'aimer quand on ne le devrait pas ? et quelle issue pour cette passion que même le secret n'arrive pas à protéger ? Dire l'amour Je découvre J'analyse Nous avons la parole Prolongements Classe de quatrième.

01/2019

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Actualité politique France

La France n'a pas dit son dernier mot

" Dans la vie des nations comme dans la vie des individus, on passe par des phases d'abattement qui précèdent un redressement, par des phases de déclin qui annoncent une renaissance. J'ai moi-même connu ces moments de doute, de désespoir, où je ne voyais plus pour mon pays d'autre destin funeste que la décadence et la disparition tragique de la France. J'avais mis au jour dans Le Suicide français la mécanique de l'idéologie progressiste qui a conduit notre pays à l'abîme. Mises en danger, ses élites ont compris que la survie de leur projet passerait par la radicalisation du processus de destruction. Rarement nous avons été aussi affaiblis, désunis, subvertis, envahis qu'aujourd'hui. Pas un jour sans sa provocation, sans sa déconstruction, sans sa dérision, sans son humiliation. Sept ans après Le Suicide français, j'ai décidé de poursuivre le récit des choses vues, des choses tues, trop longtemps tues. Pour que la France ne se contente pas d'avoir un futur, mais trace aussi les voies d'un avenir. Pour continuer l'histoire de France. L'histoire n'est pas finie. La France n'a pas dit son dernier mot. "

09/2021

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Nourrissons

Premiers cris

La vérité des nouveau-nés nous échappe. Absolument démunis, non doués de parole... Une énigme entoure leur précieuse existence. Qu'auraient-ils à nous dire s'ils pouvaient se raconter ? Pour approcher et tenter de percer ces mystères, fautrice a reçu l'autorisation exceptionnelle de passer six mois en immersion au sein de l'unité de néonatologie et de réanimation néonatale de l'hôpital Necker-Enfants malades à Paris. Dans ce service qui traite chaque jour des cas complexes, parfois désespérés, elle a observé celles et ceux qui s'activent au quotidien autour des nouveau-nés. Médecins, infirmières, psychologues, parents, tous font cause commune pour accompagner ces êtres qui entrent dans la vie. Premiers cris se lit comme un carnet de terrain de choses vues ; mais aussi comme une réflexion qui convoque l'art, la religion, la philosophie et la psychanalyse, en privilégiant toujours l'expérience de ces patients qui sont avant tout des bébés. Il s'agit de comprendre ce que nous avons tous vécu à la naissance : nos premières minutes, nos premières heures, nos premiers jours d'humanité. Un livre sur la vie et la mort des êtres les plus fragiles qui est aussi une méditation sur l'extrême vulnérabilité.

01/2025

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Critique

Carnets en marge

"Ce journal pose un problème que je ne puis guère résoudre maintenant, écrit Roland Dubillard. J'arrive à proférer les idées les plus intelligentes (selon moi) et les plus sérieuses comme des plaisanteries irrésistiblement stupides." Il nous permet en tout cas de vivre dans la familiarité de l'étrange génie qui a écrit au théâtre Naïves hirondelles et La maison d'os. Pendant cinquante ans, dans ces Carnets en marge, Dubillard a noté ses réflexions, des poèmes, des contes, des projets, des choses vues. C'est un mélange tout à fait personnel d'extrême intelligence, d'imagination burlesque, d'humour et de sens de l'absurde. Qui d'autre que Roland Dubillard sait faire tenir en trois lignes à la fois un roman, une philosophie et une morale ? "Je ne vous reproche pas d'être fidèle à votre mari. Ne me reprochez pas d'être un ivrogne. Nous tenons tous les deux à notre passion que nous avons choisie dans un lot de passions sans valeur." A chaque coin de page, la pensée, le bien, le mal, l'amour, la mort, la vérité et son contraire s'entrechoquent, sont retournés comme des gants. Puis soudain perce une confession douloureuse, comme au moment de la mort tragique de l'actrice Nicole Ladmiral : "On t'a eue. On m'a employé à t'avoir." Et comment dire mieux le mystère de l'existence que par cette boutade qui mérite d'être longuement méditée : "Je suis entré dans le monde pour le rendre provisoire."

10/1998

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