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Les boîtes de ma femme

Extraits

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Littérature asiatique

Les boîtes de ma femme

Elles vivent à Séoul, sont mariées et leur solitude est immense. Sous le regard d'un mari, d'un amant ou d'une soeur se dessinent cinq portraits de femmes. A travers les mille souvenirs et autres petits objets personnels que son épouse a enfermés dans des boîtes, un homme découvre, stupéfait, qu'il ignore tout d'elle. Au fil du journal intime où sa femme réinvente leur vie, un autre devine un insondable ennui. Une relation amoureuse se perd dans la nostalgie des jours heureux... La vie à deux, serait-ce à la fois se connaître par coeur et pourtant demeurer l'un pour l'autre la plus insondable énigme ? Chronique de moeurs à la fois cruelle et savoureuse, Les Boîtes de ma femme révèle avec un détachement salvateur la part d'ombre en chacun de nous.

04/2025

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Littérature coréenne

Les Boîtes de ma femme

Un homme découvre les souvenirs et petits objets personnels que sa femme a enfermés dans des boîtes, et doit admettre avec stupéfaction qu'il ignorait presque tout d'elle. Un autre s'aperçoit avec la même stupeur que son épouse tient un journal intime à l'insu de sa famille. Un troisième perd son amour à cause d'un impondérable malentendu. C'est la vie en stress plutôt qu'en strass, dans la Corée américanisée de Séoul, que nous fait découvrir Eun Hee-kyung. Ces cinq récits constituent une chronique de moeurs d'une rare perspicacité psychologique, à la fois cruelle et non dépourvue d'humour.

04/2009

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Littérature française

La femme à barges

""Jamais une femme ne mettra les pieds sur MA barge" , Oscar Tango me regarde fixement du haut de son mètre quatre-vingt-dix avec cet air arrogant, sûr de lui, méchant, qui fait trembler toute la boîte. Oscar Tango t'appelle pour te mettre plus bas que terre, te réduire à l'état de carpette rampante. Il tonne et tonitrue dans les couloirs, "Planquez-vous". C'est le leitmotiv de notre groupe d'ingénieurs."

10/2023

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Théâtre - Pièces

Ma vie en aparté ; Oedipe boîte noire

Ma vie en aparté (2 femmes) Sous l'oeil attentif d'Edwige, une comédienne de 80 ans, une jeune femme travaille le personnage de Phèdre dans la pièce éponyme de Racine. Avec une patience et une passion toute professionnelles, Edwige la guide, ouvre des pistes ignorées, trace des chemins escarpés pour atteindre au plus près "la puissance incommensurable du texte". "Ma vie en aparté" enthousiasmera tous les vrais amoureux de théâtre qui traquent les beaux textes, apprécient les personnages universels, les situations extraordinaires au sens propre de l'adjectif. C'est un vibrant hommage au théâtre bien sûr, mais aussi à ses serviteurs les comédiens, et surtout à ses auteurs aux verbes éblouissants. Mais pourquoi Edwige a-t-elle refusé avec obstination de jouer Phèdre, ce rôle que toute tragédienne rêve d'interpréter ? OEdipe – Boite noire (1 homme, 1 femme) Caché derrière des lunettes noires, OEdipe ouvre le livre de sa vie comme on analyse la boite noire d'un avion écrasé au sol. Construite comme une enquête policière, la pièce enchaîne les fausses pistes, débusque les indices pour qu'éclate enfin cette vérité qu'Œdipe s'est acharné pendant toute sa vie, à mettre en lumière. Si Freud s'est emparé avec gourmandise d'OEdipe pour en faire un mythe de la psychanalyse, Gil Galliot le modernise, le poétise. Nous suivons cette pièce comme on imbrique les pièces d'un puzzle, avec impatience alors que nous en connaissons la fin ! "Ce que je veux moi, c'est du concret, des indices, des preuves, des faits." Un brillant détective suicidaire aux portes de Thèbes.

12/2023

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La boîte en os

"Je souffrais de ce que je ne me sentais jamais assez près de ma femme. J'avais beau la tenir dans mes bras, la serrer sur ma poitrine à l'écraser, son corps était toujours un corps à côté de mon corps, son cerveau, un cerveau à côté de mon cerveau, son coeur, un coeur à côté de mon coeur. Et cela ne laissait pas de m'étonner. Ne pas pouvoir être un avec ce qu'on aime ! " La boîte en os, métaphore du crâne humain, est le dernier obstacle entre John et Margaret, sa femme. Histoire d'amour fou, quête désespérée de l'impossible fusion, jamais l'union d'Eros et de Thanatos ne fut plus absolument consommée que dans ce court roman écrit en 1931 et considéré par Jean Cocteau comme l'une des productions les plus inouïes de ce siècle.

04/2013

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Non classé

Ma peau de fille

Ma peau de fille est une suite de Polaroïds d'une enfance en province, dans ce qu'on imagine une petite ville, ou à la campagne. On est dans les années 70-80, comme l'indiquent quelques repères (la mobylette, le walkman, le mange-disques et l'ardoise magique, la Renault 12) et les références musicales. Le décor varie entre l'extérieur - champs, forêt, neige ou ruisseau -, et l'intérieur - un garage où s'entreposent toutes sortes d'objets, une salle de classe, une cour d'école. On passe d' "un corps animal, ramassé sur chaque sensation" à "des pensées extravagantes [qui] sortent de [la] tête" . Une enfant se "plie dans la boîte en carton d'une panoplie de marquise" qu'on lui offre pour ses huit ans, "machine à fabriquer les filles" . La mère est conductrice de car, évoluant dans un monde exclusivement masculin, et lui offre, elle, les attirails du cowboy : "ma mère de mère en fille, si fière d'être de sa lignée" . Mais l'enfant tourne et tombe, s'égratigne, "même pas mal" , quand la frêle danseuse dans sa bouteille enchaîne les rondes à tour de clé. C'est qu'il est si difficile de garder une place pour le garçon qu'elle abrite depuis qu'elle est née, alors que la société en son entier l'assigne à son rôle de fille. Coupée en deux, les premiers maux des filles (soutien-gorge = "rouge-gorge en cage") et les crampons aux chaussures ou les Doc Martens, blouson et couteau en poche - quand il faut devenir femme, gonfler ses biceps devant la glace. Dans les jeux, les airs et les amours de garçon, faut-il "traverser [son] corps pour aller voir de l'autre côté" ? Muriel Roche dans ce court texte touche au plus près ce qui se passe dans la peau d'une enfant qui comprend qu'il y a "d'un côté la fille et de l'autre le garçon [... ], ce que je perds et ce qui s'éloigne" . Les phrases, vives et épurées, sans apprêt, sans majuscule, quelques virgules et surtout des points d'interrogation - pas de point - s'enchaînent en interpellant le lecteur ("tu vois... ? " / "alors tu vois... ") et dessinent quelques tableaux qui donnent avec une grande justesse le tourment des sentiments, des sensations.

06/2022

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