Les Vignerons de Chantegrêle

A Chantegrêle, dans les années 1850, le comte Firmin de Jandelles règne en maître absolu sur son château du Mazet et son vaste vignoble, patrimoine familial vieux de plus de trois siècles. Le bas pays corrézien compte alors seize mille hectares de vignes… Le châtelain se montre moins soucieux de ses vignes, de ses chais et de son négoce que des jolies paysannes qui courent sur ses terres. Pourtant des temps nouveaux s'annoncent... Pour Jandelles, le dernier sursaut de vie que lui offre sa maîtresse Manelle, jeune sauvageonne, sonne le glas d'une fastueuse époque : il est souffrant, son autorité est contestée, rivalités entre bonapartistes et républicains s'effacent et la IIIe République est instaurée. Mais le pire reste à venir  lorsque ses vignes sont menacées par l'arrivée d'un insecte dévastateur : le phylloxéra...

En ce milieu du XIXe siècle, le bas pays limousin compte dix-sept mille hectares de vignes. A Chantegrêle, figé dans son conservatisme et ses privilèges, le comte Firmin de Jandelles règne en maître absolu sur son château et son vaste vignoble, patrimoine familial vieux de plus de trois siècles. Manelle, belle sauvageonne, offre au châtelain un dernier sursaut de vie tandis que s'annonce bientôt la fin d'un monde : l'autorité de Jandelles est de plus en plus contestée, les vieilles rivalités entre bonapartistes et républicains s'effacent. Mais le pire reste à venir : un insecte d'Amérique... le phylloxéra.

Dans les années 1850, sur les coteaux ensoleillés de Chantegrêle, des centaines d'hectares de vignes dessinent un paysage de Basse-Corrèze qu'on ne reconnaîtrait plus aujourd'hui. Sur ce vaste domaine séculaire, règne le comte de Jandelles, moins soucieux de son vignoble, de ses chais et de son négoce que des jolies paysannes qui courent sur ses terres. Peut-être néglige-t-il trop les aspirations de ses gens, ouvriers et journaliers, qui rêvent de s'affranchir d'un semi-esclavage. Des temps nouveaux s'annoncent. Les vieilles rivalités entre bonapartistes et républicains s'effacent. L'empire du maître de Jandelles est menacé. Mais le pire reste à venir : il arrive d'Amérique sous la forme d'un insecte nommé phylloxera...

Au XIXe siècle, le bas pays corrézien compte seize mille hectares de vignes. Le comte Firmin de Jandelles règne en maître absolu sur Chantegrêle. Les familles Madelbos et Pierrebrune se haïssent, et l'avènement de Napoléon III réveille les hostilités entre les deux clans du village, les bonapartistes et les républicains. Mais, alors que l'Empire s'achemine vers son déclin, l'amour d'Alain Madelbos et Albine Pierrebrune va, après bien des drames, sceller l'alliance et la réconciliation de tous les habitants du village. Le comte, ruiné par l'arrivée d'un insecte dévastateur, le phylloxera, assiste impuissant au triomphe des idéaux républicains et, avec eux, une nouvelle race e propriétaires terriens émerge.

Au tournant du XXe siècle, anéanti vingt ans plus tôt par le phylloxera, le vignoble corrézien a entièrement disparu, entraînant la ruine du domaine de Chantegrêle. Mais chez les Pierrebrune, vignerons obstinés, on ne renonce pas. Encouragé par son cousin Gaspard, David Pierrebrune décide de continuer l'aventure dans le mythique terroir du médoc. D'un clos encore sauvage, non loin de Pauillac, il s'attache avec passion à faire un grand cru réputé et s'enrichit rapidement. Une sourde rivalité ne tarde pas à l'opposer à son cousin, plus arriviste et plus mondain, qui parvient à se faire accepter dans le milieu si fermé des Chartrons, et à approcher la belle Constance, le plus bel ornement de l'aristocratie bordelaise. Pour la séduction, la ténacité et le talent, tous deux sont bien les héritiers de Chantegrêle. Mais qui l'emportera ?

Au tournant du 20e siècle, la passionnante odyssée d'une famille de vignerons corréziens émigrée dans les terres mythiques du Médoc. Après la grave crise du phylloxera évoquée dans Les Vignerons de Chantegrêle, les descendants des Pierrebrune et des Madelbos, David et Gaspard, s'installent dans le Médoc et créent un grand vin, le Clos-Marzacq, qui va obtenir une médaille d'or à l'Exposition universelle de 1900. Fort de ce premier succès, après moult intrigues, Gaspard parvient à se faire accepter à Bordeaux, dans le milieu très fermé du quai des Chartrons, tremplin vers l'Angleterre et les Etats-Unis. Il connaît la fortune, la griserie du pouvoir. Mais sa mélancolie cache son amour impossible pour Constance. Dans la solitude de son domaine, David, lui, poursuit son ambition de tirer encore le meilleur vin de ses terres. Quai des Chartrons fait resurgir les ambiances feutrées de la bourgeoisie de province du début du 20e siècle. Jean-Paul Malaval y brosse un tableau saisissant du Bordelais viticole et portuaire de l'époque, alliant la fresque historique à l'intime atmosphère d'une passion romantique.