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Les Contes aux Heures Perdues

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Contes et nouvelles

Les Contes aux Heures Perdues

Le présent Recueil de bons mots, naïvetés, simplicités, reparties, équivoques, brocards, gasconnades et autres contes facétieux, peut paraître austère et didactique au prime abord. Il n'en est rien, une fois qu'on a rompu l'os pour sucer la substantifique moelle. Au vrai, il s'agit d'anecdotes, souvent courtes, toutes plus amusantes les unes que les autres, où tout le monde en prend pour son grade, du haut en bas de l'échelle sociale, depuis le Roi jusqu'à l'humble paysan ou le laquais faisant preuve de simplicité. Presque tous les corps de métier y prennent place également, avec une dent particulièrement aiguisée envers les Médecins-Diafoirus et les Juges ignorants ; et une tendresse pour les Gascons et autres Normands - compatriotes de l'auteur - qu'il n'épargne pas cependant. Cet ouvrage est la suite de mes autres publications du Pogge, d'Arlotto, de Des Périers ; mais aussi des recueils de tradition orale du Hodja Nasr Eddin, qui semble y avoir puisé de la matière, à moins que ce ne soit l'inverse ?

03/2022

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Romans noirs

Les visages écrasés

" Le problème, ce sont ces fichues règles de travail qui changent toutes les semaines. Ces projets montés en quelques jours, annoncés priorité-numéro-un, et abandonnés trois semaines plus tard sans que personne ne sache vraiment pourquoi, sur un simple coup de fil de la direction. La valse silencieuse des responsables d'équipes, toujours plus jeunes et plus inflexibles, mutés dans une autre agence ou partis par la petite porte. (...) L'infantilisation, les sucettes comme récompense, les avertissements comme punition. La paie, amputée des arrêts maladie, et des primes au mérite qui ne tombent plus. Les objectifs inatteignables. Les larmes qui montent aux yeux à tout moment, forçant à tourner la tête pour se cacher, comme un enfant qui aurait honte d'avoir peur. Les larmes qui coulent pendant des heures, une fois seul. Mêlées à une colère froide qui rend insensible à tout le reste. Les injonctions paradoxales, la folie des chiffres, les caméras de surveillance, la double écoute, le flicage, la confiance perdue. La peur et l'absence de mots pour la dire. Le problème, c'est l'organisation du travail et ses extensions. Personne ne le sait mieux que moi. Vincent Fournier, 13 mars 2009, mort par balle après ingestion de sécobarbital, m'a tout raconté. C'est mon métier, je suis médecin du travail. Ecouter, ausculter, vacciner, notifier, faire remonter des statistiques anonymes auprès de la direction. Mais aussi : soulager, rassurer. Et soigner. Avec le traitement adéquat. "

03/2011

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Science-fiction

Valcrétin

Sur une île perdue du Pacifique sud, les membres d'une expédition scientifique et civilisatrice partent à la recherche des crétins. Ils observent puis se heurtent à un groupe d'êtres humains dégénérés, aux " os ramollis ", au " crâne en cône tronqué ". Après plusieurs mois passés sur l'île, les membres de l'expédition sombrent peu à peu dans la folie, et tombent sous l'influence des Crétins. Leurs esprits vacillants n'ont plus ni référence ni valeur. Valcrétin est le dernier roman écrit par le facétieux Régis Messac, entre novembre 1942 et mars 1943, peu avant une déportation sans retour. C'est le roman messacquien par excellence, caractéristique du style noir, acide et satirique d'un auteur en avance sur ses contemporains. La richesse de l'expression de Régis Messac trouve ici sa mesure. Critique sociale et politique dans la veine du conte philosophique voltairien, Valcrétin surpasse Quinzinzinzili par son pessimisme sur l'humanité. Valcrétin, c'est la peinture d'une humanité dégradée et dégradante, perdue dans ses déjections morales; de l'Aristophane, du Rabelais et du Swift à l'heure de la science-fiction.

09/2009

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Non classé

Tal'du

Au gré de ses humeurs, l'auteur dépeint par petites touches les hommes et les paysages dans un voyage en poésie autour de la Bretagne. De Saint-Nazaire à Belle-Ile-en-Mer, de l'Ile d'Arz aux Monts d'Arrée, ce voyage transporte le lecteur des chemins creux des Côtes-d'Armor à la Loire-Atlantique, de Pont Aven aux embruns océaniques. Les légendes sont malmenées, les amis aussi, la larme trempe parfois la plume et on repart en bamboche aux tablées du Rheu, pendu au sein apaisant des plaisirs de bouche. La forme est souvent classique, mais les pieds se prennent parfois dans le tapis et s'écrivent à l'envers sans trop savoir "à quoi ça rime" . Né en 1959 à Saint-Nazaire, Jean-Michel Talbourdel grandit en pays gallo. Durant ses études secondaires à Redon, il fait ses premiers pas de militant et de danseur de fest-noz. En 1982, il devient infirmier puis cadre de santé avant de se consacrer à la formation en fin de carrière. Durant dix-neuf ans, il est adjoint au maire de Saint-Nazaire. En tant qu'amateur d'art, il parcourt la France et l'Europe (Londres, Berlin, Rotterdam, Amsterdam, Madrid, Barcelone, Lisbonne, Prague, Florence...), à l'affût des musées d'art contemporain, des festivals de théâtre, du jazz... Il peint à ses heures "perdues" .

01/2021

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Thèmes photo

Des salamandres au bord des yeux

Il en fallait davantage pour nous décourager. Trois jours que dans le ciel, salves, éclairs et rincées n'arrêtaient pas d'en découdre et de se renvoyer la politesse. Certes, notre patience avait commencé sa décrue et nos humeurs avaient atteint leur côte d'alerte et nous n'osions plus mettre le nez dehors, musarder sous le trémail pétaradant de l'orage. Au moins, en étions-nous maintenant certains, le soleil, avec ses minauderies de majorette et sa chevelure anis, avait posé ses congés. Et nous nous consolions en songeant à la salamandre rieuse et débonnaire se dodelinant sous les caresses pleurnicheuses de la pluie et festoyant aux agapes tapageuses de la Sainte Trinité. Mais bientôt, cela ne faisait aucun doute, l'accalmie et sa clémence émergeront de leurs limbes. Il sera alors temps de sortir pour aller murmurer à l'oreille de nos îles perdues et de nos fragrances oubliées, nos mots de santal et nos paroles cotonneuses, seuls capables de tenir tête aux tempêtes et de conjurer les naufrages. Dans l'estuaire de nos pensées, lézarder sur le sable et plonger dans les vagues ne sont pas irréconciliables. Nous ne sommes pas sans espoir et l'éternité a encore de beaux jours devant elle. Le regard est un passe muraille qui glisse comme gelées de lumière, le rêve, un récidiviste libéré à perpétuité. Pour l'heure, cajolons ce que nos mains ne sont pas capables de saisir, ni d'étreindre. Le mystère et l'infini viendront alors se pelotonner tout entiers au seuil de nos paumes.

11/2024

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Littérature anglo-saxonne

Du même sang

Trois destins de femmes intimement liés, trois portraits poignants au coeur d'une Amérique raciste ; un seul sang. Au milieu des années 1960, Grace, jeune fille noire exilée du Sud ségrégationniste vers un New York en pleine lutte pour les droits civiques, tombe enceinte en même temps qu'elle découvre l'amour. On ne lui permet pas de garder l'enfant. C'est Delores, une femme traumatisée dans sa chair et dans son âme, qui va adopter et élever sa fille, Rae, en tentant de la préserver du poids de ses souvenirs. Mais à l'heure de devenir mère à son tour, Rae devra affronter cet héritage et faire la paix avec sa famille adoptive aussi bien qu'avec l'inconnue qui l'a mise au monde. A travers cette saga vibrante qui, dans une même aspiration à la liberté, fédère trois femmes aux prises avec leur histoire personnelle et la société américaine, Denene Millner explore avec une infinie justesse et un remarquable sens du détail les mille détours de l'amour parental et filial, de la transmission, de la quête des origines et des absences qui nous hantent. Du Sud ségrégué des années 1960, implacable et cruel, au New York du xxie siècle aux rapports plus insidieux, femmes et hommes, forts ou vaincus, violents, lâches, tendres, perdus ou retrouvés, s'animent pour composer un roman intime conté avec un souffle épique. RENTREE LITTERAIRE 2023

08/2023

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