Nous y voilà, à ce "Monsieur Paul," publié en 1950, que je place très haut. Triste histoire que ce roman, et cependant, comme on verra, on y rit souvent. Le héros du nom de Schumacher (prononcez Shumakeur), profession assureur, fait le récit de sa vie à son fils qui vient de naître. Trois temps de narration : le moment où il écrit, les circonstances qui ont conduit à la naissance de Paul, et le passé plus lointain du narrateur. Et tout s'enchevêtre avec élégance, sans qu'on s'en rende compte.