Je crois l’avoir déjà dit : rien n’est plus difficile que « d’écrire » le bonheur. Au bout de quelques paragraphes, l’inspiration, souvent, est tarie. Que dire, en effet, une fois les inévitables remarques sur le bonheur d’avoir une femme (un homme), des enfants, et de regarder la nature ? Ah, la nature, le soleil, les senteurs délicieuses des crépuscules, lorsque, dans un ultime effort, le chèvrefeuille jette dans l’air son parfum subtil ! On est assis, à rêver, dans la nuit qui monte, la main dans celle de Marie (ou une autre), et l’on comprend alors qu’on est « heureux », et c’est la fin.