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Leopold Tyrmand

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Critique littéraire

Journal 1954

A la mort de Staline, Leopold Tyrmand, 32 ans, travaillait comme chroniqueur au sein la dernière revue jouissant d'une certaine liberté d'expression dans la Pologne communiste, le Tygodnik Powszechny. Il était heureux, il était aimé, il faisait des papiers sur le sport, le théâtre et, surtout, le jazz, dont il était un peu l'apôtre. Ayant refusé de pleurer en une la disparition du "Petit Père des Peuples", toute la rédaction fut limogée, la revue confisquée, et Tyrmand se retrouva sur le carreau. Quelques mois plus tard, alors qu'il fait déjà figure de perdant pathétique ou de parasite sournois, il amorce la rédaction d'un journal intime – qu'il poursuivra pendant à peine trois mois. Au final, plus de six cents pages qui nous révèlent, comme peu de documents, le quotidien d'une démocratie populaire, les aspirations de la jeunesse, les souffrances du peuple, la "fausse parole" omniprésente, les contorsions de la mauvaise foi, en particulier chez les intellectuels, mais aussi le sexe et les sentiments (sa petite amie, Bogna, est une lycéenne de 18 ans), le dandysme conçu comme une protestation (Tyrmand, avec ses chaussettes de couleur et ses cravates issues du marché noir, est un modèle pour les zazous varsoviens, les "bikiniarz")... Le lecteur familier de la culture polonaise y croisera une foule de visages connus ; pour les autres, les portraits psychologiques brossés par Tyrmand auront d'emblée une valeur universelle (et peu importe que les noms soient difficiles à prononcer). S'il vit dans une chambre de neuf mètres carrés et ne mange pas tous les jours à sa faim, Tyrmand a conservé ses entrées dans les lieux à la mode, là où se mêlent et s'encanaillent les détenteurs de toutes les formes de pouvoir, y compris celui de faire rire ou de séduire. Mais plus encore, il est attentif à ce qui se joue et se dit aux arrêts de tram, dans les réunions de locataires, dans la queue pour le beurre, avec les artistes aux abois, les ouvriers, les ménagères, les agents de la police politique, les voyous et les demi-mondaines.

01/2019

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Généralités

Léopold Sédar Senghor

Léopold Sédar Senghor eut tous les honneurs : premier Africain agrégé de grammaire, poète célébré dans le monde entier, premier président du Sénégal, académicien. Mais il fut également la cible de très nombreuses critiques : il fut en effet accusé d'essentialisme pour avoir inventé la Négritude, d'autoritarisme pour avoir fait emprisonner ses opposants, de complaisance envers la France pour n'avoir jamais rompu avec l'ancienne puissance coloniale. Difficile aujourd'hui de faire un portrait nuancé de Senghor qui affronterait véritablement le bilan politique de cet homme d'Etat tout en rendant justice à la grande actualité de sa pensée poétique et philosophique. C'est pourtant cette ligne de crête que cette biographie entend emprunter, loin de l'hagiographie, loin des anathèmes.

02/2023

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Généralités

Léopold Sédar Senghor

LA grande biographie de Léopold Sédar Senghor, l'homme qui jeta " des ponts entre deux univers " (Armand Guibert). Tout à la fois chef d'Etat emblématique et poète de génie, Senghor connut de nombreux bouleversements en près d'un siècle d'existence (1906-2001) : il grandit au Sénégal, alors colonie française, au début du XXe siècle ; il prend une part active à la Seconde Guerre mondiale en intégrant les tirailleurs sénégalais ; il oeuvre à l'indépendance du Sénégal dont il devient le premier Président en 1960 ; en 1983, il est le premier africain élu à l'Académie française, véritable consécration de son immense carrière littéraire. Léopold Sédar Senghor eut donc, au cours de sa longue vie, deux carrières mais une seule volonté : valoriser les cultures et les peuples d'Afrique noire. Il y parvint d'abord à travers la littérature, notamment en créant le concept de " négritude " avec Aimé Césaire, son ami de toujours. Puis sa vie de chef d'Etat fit le reste : symbole de la coopération entre la France et ses anciennes colonies, Senghor permit au Sénégal de s'affirmer comme carrefour culturel - accueillant un carrousel de colloques, congrès et autres séminaires internationaux - et Dakar comme vitrine artistique. Lorsqu'il démissionna en 1980, il laissa à ses successeurs un héritage aussi rare que précieux sur le continent africain : la démocratie, le pluralisme, l'alternance du pouvoir, et la préservation de l'unité nationale. De sa plume délicieuse qui rappelle parfois celle de Joseph Kessel, Jean-Pierre Langellier reconstitue avec finesse la vie d'un homme qui, toute sa vie, contribua à " réveiller l'Afrique de son sommeil millénaire ".

10/2021

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Livres 3 ans et +

Le Noël de Léopold

Dans la forêt enneigée, Léopold l'élan et son ami Louis aperçoivent des enfants qui sont venus chercher un sapin de Noël. Léopold décide de les suivre. Il n'a jamais vu de guirlandes, encore moins d'arbre décoré. Lorsqu'il arrive en ville, tout l'émerveille, mais Louis craint sa déception, quand la fête sera finie et qu'il découvrira ce qu'on fait des arbres dénudés...

10/2019

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Monographies

Léopold et Aurèle Robert

Ce catalogue en français est publié à l'occasion d'une grande double exposition au Musée d'art et d'histoire de Neuchâtel et au Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds. Le peintre neuchâtelois Léopold Robert (1794-1835) est emblématique du mythe romantique de l'artiste au destin tragique. Formé à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris ainsi que dans les ateliers du peintre Jacques-Louis David et du graveur Edouard Girardet, il s'installe en Italie en 1818. Avec le soutien capital de son frère Aurèle (1805-1871), également artiste, il réalisa des représentations idéalisées de la vie de brigands italiens et fut ainsi reconnu dans toute l'Europe. Le succès de sa peinture ne put cependant le préserver d'une profonde mélancolie, qui le poussa finalement au suicide en 1835, notamment en raison de l'amour que lui refusa la princesse Charlotte Bonaparte. Aimée et louée par les collectionneurs et critiques d'art de l'époque, l'oeuvre des frères Robert est peu à peu tombée dans l'oubli après la mort de Léopold et le retour d'Aurèle en Suisse.

05/2023

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Littérature étrangère

Le soliloque du roi Léopold

"Si les hommes étaient réellement des hommes, comment un Tsar serait-il concevable ? Et comment serait-il concevable que la possibilité existe de celui que je suis ? Sauf que nous sommes effectivement concevables ; et même nous ne craignons rien ; et avec l'aide de Dieu, nous continuerons nos petites affaires depuis notre vieil étal. Et l'on s'apercevra que la race nous supportera, de cette même manière docile qui remonte à des temps immémoriaux. "De temps à autre, elle fera la grimace et parlera haut et fort, en dépit de quoi, elle continuera à rester à genoux". Le Soliloque du roi Léopold, publié en 1905, est un pamphlet contre les exactions du régime colonial de Léopold II au Congo. Ce roi européen serait responsable de la mort de 10 millions de Congolais, soit 50 % de la population du pays. Avec ce soliloque satirique, Mark Twain imagine la réponse du monarque aux crimes dénoncés par la presse. Le souverain, cupide et sanguinaire, souligne notamment l'hypocrisie de la communauté internationale qui lui avait fait don de cette partie du Congo. Ce texte eut une véritable incidence sur l'opinion publique, laquelle forca Léopold II à céder le Congo à la Belgique, après en avoir été l'unique propriétaire durant 24 ans.

04/2018

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