La conservation de mémoire aura comme un parfum de formol, pour certains écrivains. Comme d'autres avant elle, la romancière écossaise Val McDermid voit un lieu baptisé en son honneur. Mais celle qui a entre autres signé trois séries de romans policiers ne lègue pas son nom à une rue, une place publique ni même une école, mais plutôt à une morgue, celle de l'université de Dundee. Une attention morbide qu'elle partage avec son compatriote Stuart MacBride, qui, s'il avait autrefois loupé son entretien pour devenir directeur de pompes funèbres, obtient réparation en donnant son patronyme à la salle de dissection.