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Le trésorier-payeur

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Le trésorier-payeur

C'est l'histoire d'un banquier qui veut tout dépenser. Au début des années 90, le jeune Bataille arrête la philosophie pour s'inscrire dans une école de commerce et décroche son premier poste à Béthune, dans la succursale de la Banque de France. Dans cette ville où la fermeture des mines et les ravages du néolibéralisme ont installé un paysage de crise, la vie du Trésorier-payeur devient une aventure passionnée : protégé par le directeur de la banque, Charles Dereine, il défend les surendettés, découvre le vertige sexuel avec Annabelle, une libraire rimbaldienne, s'engage dans la confrérie des Charitables, collabore avec Emmaüs et rencontre l'amour de sa vie, la dentiste Lilya Mizaki. Comment être anarchiste et travailler dans une banque ? Peut-on tout donner ? Yannick Haenel raconte comment il est possible, par la charité et l'érotisme, de résister de l'intérieur au monde du calcul.

08/2022

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Le Trésorier-payeur

"Le Trésorier-payeur était ainsi de ces êtres impeccables qui à chaque instant voient le monde s'écrouler : un banquier irréprochable, perfectionniste et apprécié de tous pour son dévouement, mais dont les aventures intérieures relevaient d'une apocalypse". Au début des années 1990, le jeune Bataille arrête la philosophie pour s'inscrire dans une école de commerce et décroche son premier poste à Béthune, dans la succursale de la Banque de France. Dans cette ville où la fermeture des mines et les ravages du néolibéralisme ont installé un paysage de crise, la vie du Trésorier-payeur devient une aventure passionnée : il défend les surendettés, découvre le vertige sexuel avec une libraire rimbaldienne, s'engage dans la confrérie des Charitables, collabore avec Emmaüs et rencontre l'amour de sa vie, la dentiste Lilya Mizaki.

01/2024

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Comptabilité publique

Histoire de la comptabilité publique

Qu'est-ce que la comptabilité publique ? C'est aujourd'hui 4 000 " percepteurs " qui encaissent les recettes, qui paient les dépenses et tiennent la comptabilité de l'Etat, des collectivités territoriales et de la plupart des établissements publics. Ses règles parfois critiquées pour leur rigidité, ne sont pas impunément détournées comme le rappellent les " affaires " qui empoisonnent le monde politique depuis quelques années. Cet ouvrage retrace l'histoire de la gestion de l'argent public. Il présente les hommes qui, des intendances du roi aux actuels trésoriers-payeurs généraux, sont à son service. Il explique ses institutions, de la Chambre des comptes de Paris créée par Philippe le Bel aux chambres régionales des comptes nées de la décentralisation. Il montre leur capacité d'adaptation. Un éclairage original est ainsi jeté sur les quinze siècles qui ont permis, avec le soutien de la comptablilité publique, l'émergence et l'affirmation de l'Etat en France.

09/1997

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Littérature française

Une laborantine

Le jeune Marcel Breschet, professeur de lettres au lycée de Nevers, est un garçon brillant qui, tout en donnant ses cours, travaille à sa thèse sur le Dieu Janus. Mais des événements vont venir bouleverser sa vie. A peine rentré chez lui, son père, ancien trésorier payeur général à la retraite, se dépêche de l'entretenir d'affaires de famille. Le grand-père paternel de Marcel lui demande de l'argent "pour affaire d'honneur" . De quoi peut-il bien s'agir ? Le père de Marcel est un fonctionnaire de sens rassis, contrairement à son père l'agent de change, qui n'hésite pas devant les dangers de la spéculation et de l'industrie. C'est ainsi que le grand-père du jeune Marcel a déjà eu plusieurs fois recours à sa famille, qui cette fois se cabre. Le jeune homme, sous couvert de recherches pour sa thèse, est donc envoyé dans la capitale afin d'éclaircir cette sombre affaire. Ce sera l'occasion pour lui de découvrir la vie. Et le secret de son grand-père. Paule Gauthier, la "Laborantine" est-elle une pure jeune fille ou une noire manipulatrice ? Et quel est exactement le rôle de son frère, que le vieux Breschet protège ? Un roman, un brin moraliste, que certains préféreront lire au second degré.

02/2023

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Revues

La Nature

Editorial : Maud Simonnot, "Parce que nous ne pensons pas que les revues appartiennent, comme on l'entend parfois, à une époque révolue. . ". La Nature : Erri De Luca, NatureRichard Powers - Nathacha Appanah, ConversationAnton Beraber, Flore de la Grande Ceinture OuestKatrina Kalda, Forêts et frontièresChristophe Bataille, FaonThomas Lévy-Lasne - Aurélien Bellanger, Peindre la natureFabienne Raphoz, La Nature, voilà mon paysHamedine Kane, Le paradis perdu des PeulsErik Orsenna, Le rendez-vous de l'OcéanCatherine Siméone - Catherine Larrère, L'éthique environnementaleJacques Réda, Du vent dans les arbresProust 1922-2022 : Yannick Haenel, Le sable magiqueMaud Simonnot, 1922Jean-Yves Tadié, Préface au Journal de Reynaldo HahnViolaine Huisman, La petite robe noireAntoine Compagnon, Marcel Proust, la fabrique de l'oeuvreJulien Syrac, La joie du réel retrouvéBlanche Cerquiglini, Proust au défi des écrivains étrangersAnne Simon, Zoopoétique de ProustDans la bibliothèque de J. M. G. Le Clézio : Maud Simonnot - J. M. G. Le Clézio, Entretien et livres citésCritiques libres : Charles Daubas, "Musicanimale", Philharmonie de Paris (Gallimard)Arthur Larrue, Journal de nage de Chantal Thomas (Seuil)Claire Berest, Les confins d'Eliott de Gastines (Flammarion)Philippe Bordas, Tout Rabelais, sous la direction de Romain Menini (Bouquins)Camille Laurens, La cécité des rivières de Paule Constant (Gallimard)Jakuta Alikavazovic, Le Trésorier-payeur de Yannick Haenel (Gallimard)Laurence Cossé, La vie sans histoire de James Castle de Luc Vezin (Arléa)

09/2022

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Etats-Unis (XXe et XXIe siècle

Kosher Nostra

A une époque où les Italo-Américains ne détenaient pas encore le monopole de la voyoucratie, de jeunes juifs utilisèrent la violence, seul moyen alors à leur portée pour passer du stade de miséreux à celui d'hommes d'affaires. Toutefois, contrairement aux mafieux italiens qui n'imaginaient pas d'autre perspective de société qu'une structure parallèle et criminelle se transmettant de génération en génération, les mafieux juifs n'ont jamais considéré le gangstérisme comme une fin en soi. Il n'a été qu'un moyen de s'élever dans la société à une époque où aucun autre moyen ne leur donnait cette possibilité. Comment trouver de l'argent pour monter un business dans un quartier où l'on passait son temps à se battre pour un bout de pain ? Les études, direz-vous. Pour les juifs, les quotas d'entrée dans les universités étaient alors extrêmement limités. Ils n'étaient pas assez américains pour y être acceptés et trop pauvres pour payer. Ainsi, demeuraient-ils un peuple à la dérive cherchant seulement à assurer sa survie, comme leurs parents avant eux, misérables réfugiés ayant fui l'enfer des pogroms sans même savoir où ils iraient. Ils avaient choisi New York et il leur a fallu un certain temps pour se rendre compte qu'ils avaient finalement débarqué dans un autre ghetto. Oui, l'argent du crime a effectivement permis de soudoyer les recteurs d'universités et d'ouvrir les portes des meilleures facultés aux enfants des gangsters juifs comme à beaucoup d'autres au sein de leur communauté. Je le répète, contrairement aux mafieux italiens, aucun des caïds juifs ne voulait de cette vie-là pour ses gamins qui se sont tous, sans exception, parfaitement intégrés dans la société américaine, accédant à des fonctions tout à fait honorables. Meyer Lansky, le trésorier de l'organistaion l'avoua lui-même : " Voyez mon fils, premier juif américain à intégrer l'académie militaire de West Point. Croyez-vous qu'ils l'ont accepté pour me faire plaisir ? Voilà pourquoi, la mafia juive n'a duré qu'une génération. "

06/2021

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