Le populisme américain au cinéma de DW Griffith à Clint Eastwood

Le dernier film réalisé par Clint Eastwood, American Sniper, adapté de l'histoire vraie ou presque de Chris Kyle, tireur d'élite des Navy SEALs, incarné par l'acteur Bradley Cooper, sortira en salles françaises le 18 février prochain. Alors que la production suscite la polémique dans la presse anglo-saxonne, divisant belliqueux et pacifistes malgré un lissage appliqué aux propos sulfureux des militaires, Europe 1 partage quelques premières images.

Le réalisateur Lenny Abrahamson, derrière la caméra pour What Richard Did, Frank ou Room, adaptera prochainement la biographie du boxeur américain Emile Griffith, A Man's World, signée Donald McRae et publiée par Simon & Schuster en septembre dernier. Griffith fut un sportif de haut vol, qui décrocha plusieurs titres de champion du monde dans les catégories poids welters et poids moyens, et reste identifié comme un symbole de la lutte pour les libertés individuelles.

Le réalisateur Clint Eastwood, toujours fringant, remplacerait le non moins productif Steven Spielberg pour adapter l'autobiographie publiée par le sniper de l'armée américaine Chris Kyle, rendu tristement - ou patriotiquement, c'est selon - célèbre par son tableau de chasse. Dans son autobiographie, American Sniper, Kyle assurait avoir abattu plus de 200 ennemis...

Difficile d'imaginer plus américain que l'alliance de la réalisation de Clint Eastwood et d'un scénario tiré d'un best-seller de Michael Connelly. Créance de sang, tiré du livre du même titre, est sorti en 2002, réalisé par et avec Clint Eastwood, accompagné de Jeff Daniels et Anjelica Huston.

Clint Eastwood est un grand amateur de polars : Andrew Klavan, Michael Connelly... Et, pour Mystic River, Dennis Lehane, un des auteurs favoris d'Hollywood. Sortie en 2003, cette adaptation reste considérée comme un des meilleurs films d'Eastwood.

Non traduit en français, le roman de l'écrivain américain N. Richard Nash (1913-2000), Cry Macho, est porté à l'écran par le réalisateur Clin Eastwood dans un film homonyme. Prévu en salles le 10 novembre prochain, le film réunira Clint Eastwood lui-même, Eduardo Minett, Natalia Traven ou encore Dwight Yoakam.

Pour son nouveau film, Sully, Clint Eastwood a choisi de filmer une histoire qui a redonné du courage à l'Amérique. En janvier 2009, le vol 1549 subit une avarie en plein vol et entame une descente vers New York et un crash mortel. Grâce au sang-froid du pilote Chesley "Sully" Sullenberger, la catastrophe est évitée.

Une fois n'est pas coutume, Clint Eastwood est du côté des accusés dans Jugé coupable. Il tient le rôle d'un journaliste acharné dans ce film réalisé par ses soins, tiré du livre d'Andrew Klavan. Steve Everett, son personnage, devra prouver l'innocence d'un condamné à mort qui est en fait blanc comme neige...

Clint Eastwood privilégie depuis quelques films une figure héroïque de l'Américain : après American Sniper et Sully, ce sont les trois citoyens américains qui ont déjoué un attentat dans un train Thalys en 2015 qui seront au centre de son prochain film. Pour raconter cette histoire, Eastwood s'appuiera sur le livre The 15:17 To Paris: The True Story Of A Terrorist, A Train, And Three American Heroes, publié par PublicAffairs en 2016.

Aux Etats-Unis, la bibliothèque du Congrès fonctionne comme un sorte de Panthéon de la culture : y font leur entrée les œuvres qui ont marqué l'histoire culturelle du pays. Le célèbre film Dirty Harry, dans lequel Clint Eastwood campe le rôle d'un inspecteur aussi désagréable qu'efficace, vient d'être admis dans ce cercle fermé.

Le réalisateur et acteur Clint Eastwood semble féru des autobiographies — particulièrement celles de militaires : après Chris Kyle et son American Sniper, l'homme qui réalise plus vite que son ombre va mettre en images le livre du capitaine Chesley Sullenberger. En 2009, ce pilote avait fait les gros titres après un amerrissage catastrophe, mais réussi, sur le fleuve Hudson.

Le populisme est un mouvement aujourd'hui à peu près complètement oublié, déclarent François Ouellet et Véronique Trottier, au début de ce passionnant dossier réalisé par l'université Laval au Canada, et dont j'ai pu recevoir un exemplaire grâce aux soins de François Ouellet (qu'il en soit remercié!). Ce document de 160 pages, composé d'une dizaine d'articles savants, fait le point sur ce mouvement littéraire dont on parla beaucoup avant guerre, sans trop savoir, finalement, en quoi il consistait. On compte parmi les auteurs dits "populistes" des noms aussi connus qu'Eugène Dabit et Louis Guilloux, mais surtout des noms inconnus ou presque, comme André Thérive, Léon Lemonnier, Henri Pollès, Marcel Richard, et tant d'autres... Des ensablés donc. Le mouvement populiste survit encore de nos jours au travers du Prix Eugène Dabit du roman populiste (cliquer ici) créé en 1931 et remis annuellement. Son dernier lauréat est l'écrivain Violaine Schwartz pour son roman Le vent dans la bouche qui porte sur la chanteuse Frehel. Notons encore à propos de ce prix qu'en 1940, Jean-Paul Sartre le reçut pour Le mur.

C’est la plus belle période d’Hollywood, la plus féconde aux yeux de beaucoup de cinéphiles, un âge d’or qui va de 1930, c’est-à-dire les débuts du parlant jusqu’en 1960, date un peu arbitraire qui situe une bascule économique — la fin des studios — et culturelle — le triomphe de la télévision.

Les Editions de La Thébaïde rééditent ces jours-ci le texte du Manifeste du roman populiste de Léon Lemonnier, avec une belle et robuste préface explicative de notre ami François Ouellet qui, tous les deux mois, publie ici, sur le site des Ensablés, des choniques sur les auteurs dits "populistes". Attention, il faut tout de suite le préciser: le terme "populiste" ne doit pas être pris dans le sens politique actuel. Le roman populiste est un roman qui parle du peuple, rien de plus, et c'est déjà beaucoup.

Quelque onze années à peine après la sortie de American Psycho, la première mouture du film basé sur le roman de Bret Easton Ellis, voici qu'une nouvelle version, révisée, est envisagée. Quid ? C'est qu'en effet, les studios Lionsgate lorgnent sur le scénariste Noble Jones, pour reprendre le film.

Ces dernières années, les leaders populistes semblent de plus en plus à la mode, au point de commencer à faire trembler les démocraties occidentales. De Marine Le Pen en France à Viktor Organ en Hongrie, en passant par Donald Trump aux Etats-Unis, les figures du populisme sont aussi diverses qu’universelles. Pour mieux comprendre ce phénomène, le chercheur allemand Jan-Werner Müller publie Qu’est-ce que le populisme ? (éditions Premier parallèle, 186 pages, 18 €).

Depuis sa sortie le 25 décembre 2014 aux Etats-Unis, American Sniper rencontre un important succès dans les salles. L'adaptation de l'histoire du tireur d'élite Chris Kyle par Clint Eastwood vient même prendre la tête du box-office, dépassant, avec 337 millions de dollars de recettes, Hunger Games. La Révolte, partie 1 (336,7 millions) et Les Gardiens de la galaxie (333,2 millions).

Après « une discussion serrée », le jury du prix Eugène Dabit du roman populiste a désigné Dan Nisand lauréat du prix 2022 pour son premier roman, Les Garçons de la cité-jardin, paru aux éditions Les Avrils. Chaque année, le prix Eugène Dabit récompense « une œuvre exigeante par son écriture et respectueuse de la réalité des existences dans les milieux. »

La trilogie The Last Days of american crime (Emmanuel Proust Éditions), bande dessinée américaine créée par le scénariste Rick Remender, le dessinateur Greg Tocchini et le coloriste Greg Tocchini, sera adaptée pour le grand écran par Gary Gray.

Le roman du héros de Dr House, Hugh Laurie, adapté au cinéma

Le jury du Prix Eugène Dabit du roman populiste a arrêté le 11 novembre 2019 sa deuxième sélection, retenant six romans marquants, désormais en lice pour obtenir le prix de l’année. La délibération finale de désignation du lauréat aura lieu le 21 novembre et sera rendue publique vers 14 h 30 à l’Hôtel du Nord.

Les quatorze membres du jury du Prix Eugène Dabit, créé en 1929 pour récompenser une œuvre romanesque qui « préfère les gens du peuple comme personnages et les milieux populaires comme décors à condition qu’il s’en dégage une authentique humanité », viennent de dévoiler leur deuxième sélection. Cinq romans, choisis parmi la première sélection de onze ouvrages, restent en lice. 

Pour un nouvel opus de la série d'adaptations cinématographiques des nouvelles de Robert Ludlum, The Bourne Legacy fait une infiltration plutôt remarquée au Box-Office américain. Totalisant un score de plus de 40,2 millions de dollars, le film dépasse très largement en performance ses rivaux au classement des meilleurs démarrages du week-end. Après trois semaines passées en tête, The Dark Knight Rises retombe à la troisième place du podium.

C'est l’histoire d’un groupe d’humanitaires envoyé en mission dans une zone de guerre. Au casting, Benicio del Toro, Mélanie Thierry, Tim Robbins, Sergi Lopez et d'autres. En partie adapté du roman Dejarse Llover de Paula Farias, qui a séduit le réalisateur Fernando Leon de Aranao par simplicité et sa profondeur, le film sort en salles demain, 16 mars.

C’est confirmé, Samuel Raimi sera le réalisateur du long métrage adapté du Nom du Vent. On lui doit déjà les trilogies Spider man et Evil Dead, plus récemment il a travaillé sur la bonne surprise de 2017, la série télé Ash vs the Evil Dead. Il s’attaque donc maintenant au premier tome de la trilogie de la Chronique du tueur de roi par Patrick Rothfuss.

« Plus d’une fois, le film policier se croise avec le film d’espionnage et le film social. » À ce titre, les romans de Georges Simenon représentent une véritable manne pour le cinéma. En deux décennies, une vingtaine de ses ouvrages deviendront des longs-métrages. Voici donc l’occasion de redécouvrir l’œuvre, sous un autre œil.

Lady Gaga, Adam Driver et Al Pacino, notamment, mènent le film de Ridley Scott consacré à la famille Gucci, à la tête d'un empire international de la mode. La Saga Gucci, livre de Sara Gay Forden, a servi de base au long-métrage : il avait été traduit en France par Emmanuelle Farhi et Sibylle André, pour les éditions JC Lattès.

Nielsen vient de publier aux États-Unis une étude sur la répartition des systèmes d'exploitation dans le mobile. Non seulement Android est globalement premier avec 43% des parts de marché, mais en plus il est le système le mieux vendu ces trois derniers mois, à 56%. Seul Apple résiste, Blackberry reculant à 9% et les autres étant éclipsés.