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Le paradoxe du rire

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Le paradoxe du rire

Peut-on rire de tout sans blesser personne ? Révélée en 2012 avec Je t'aime à la philo, un essai remarqué sur l'amour et la sexualité, la philosophe Olivia Gazalé étudie ses sujets de façon transdisciplinaire, avec des sources aussi variées que la philosophie, la biologie, l'histoire, la sociologie, la théologie, la psychologie et la littérature. En 2017, elle publie Le Mythe de la Virilité, devenu rapidement un ouvrage de référence, tant pour la pertinence de sa thèse novatrice sur les masculinités que pour sa grande clarté. Dans Le Paradoxe du Rire, elle met sa curiosité au service d'un des sujets les plus difficiles de la philosophie. En tant que phénomène émotionnel, le rire demeure encore très mystérieux. Qu'est-ce que le rire ? Comment se déclenche-t-il ? Quelles sont ses vertus ? Sommes-nous la seule espèce à rire ? En tant que fait social, le rire est une construction culturelle qui varie d'une époque et d'une culture à l'autre et dont les significations sont multiples. Il n'y a pas un, mais des rires. Parfois joyeux, parfois haineux, le rire est tantôt une arme de défense et de subversion, tantôt un instrument d'oppression et de domination, tantôt encore un outil commercial. C'est pourquoi la fameuse question " Peut-on rire de tout ? " est si embarrassante. Si l'on y répond oui, au nom de la liberté d'expression, on se montre insensible à la souffrance et à l'humiliation des victimes de la moquerie répétée. Mais si l'on y répond non, au motif que le rire peut blesser et outrager, on est accusé de faire le jeu des censeurs, voire de tuer le rire, qui est, par essence, transgressif, inconvenant et excessif. C'est là le paradoxe de rire, qu'Olivia Gazalé propose de résoudre en distinguant rire et humour. Oui, il faut rire de tout, mais rire de tout est un art : l'art de l'humour.

02/2024

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Le rire chrétien de La Fontaine

Publiés entre 1664 et 1685, les Contes et nouvelles en vers de Jean de La Fontaine ont acquis la réputation d'être "un peu libres" . L'interdiction du volume de 1674 et les illustrations des peintres du XVIIIe siècle accréditèrent l'idée de leur frivole sensualité, voire celle de leurs licences transgressives. Mais les quelque soixante-dix pièces qui en constituent le corpus font-elles vraiment l'éloge des plaisirs et de l'otium érotique ? Sont-elles vraiment le fruit d'une pensée gagnée à la philosophie du Jardin ? C'est à ces questions, et à quelques autres, que s'attelle le présent essai en procédant à l'examen de ce que le poète appelait des "bagatelles" . Des bagatelles néanmoins singulièrement fidèles à la tradition silénique, à la culture antique et chrétienne du paradoxe et à la satire des Vices.

05/2021

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Théâtre - Pièces

Le procès

" Je cherchais depuis longtemps comment aborder Le procès au théâtre, le rendre audible et visible en évitant clichés et pièges. Je ne voulais pas d'une pièce politique, ni théologique, ni psychologique, ni psychanalytique. Grave et léger, tragique et burlesque, atypique et universel, énigmatique et évident, limpide et mystérieux : les qualificatifs s'accumulent, s'opposent et révèlent chacun à leur façon une des facettes de ce roman inachevé. Il fallait donc témoigner de l'ensemble, et plus encore. Cette tâche nécessitait de repartir du texte original écrit en allemand, de trouver ensuite une direction de jeu et un espace propres à traduire un monde d'apparences, de paradoxes, où la vérité s'éloigne au fur et à mesure qu'on s'en approche, où les événements s'enchaînent avec une logique implacable tout en donnant l'impression d'une totale liberté, voire d'une parfaite insouciance. Ces contradictions, ces ambiguïtés, le monde paradoxal dans lequel évoluent Joseph K et ses acolytes nous immergent dans un univers d'un comique terrifiant, tragiquement burlesque. Mieux vaut donc en rire. " Alain Timar.

04/2000

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Littérature française

Le Proces

" Je cherchais depuis longtemps comment aborder Le procès au théâtre, le rendre audible et visible en évitant clichés et pièges. Je ne voulais pas d'une pièce politique, ni théologique, ni psychologique, ni psychanalytique. Grave et léger, tragique et burlesque, atypique et universel, énigmatique et évident, limpide et mystérieux : les qualificatifs s'accumulent, s'opposent et révèlent chacun à leur façon une des facettes de ce roman inachevé. Il fallait donc témoigner de l'ensemble, et plus encore. Cette tâche nécessitait de repartir du texte original écrit en allemand, de trouver ensuite une direction de jeu et un espace propres à traduire un monde d'apparences, de paradoxes, où la vérité s'éloigne au fur et à mesure qu'on s'en approche, où les événements s'enchaînent avec une logique implacable tout en donnant l'impression d'une totale liberté, voire d'une parfaite insouciance. Ces contradictions, ces ambiguïtés, le monde paradoxal dans lequel évoluent Joseph K et ses acolytes nous immergent dans un univers d'un comique terrifiant, tragiquement burlesque. Mieux vaut donc en rire. " Alain Timar.

09/1995

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Littérature étrangère

Le procès

" Je cherchais depuis longtemps comment aborder Le procès au théâtre, le rendre audible et visible en évitant clichés et pièges. Je ne voulais pas d'une pièce politique, ni théologique, ni psychologique, ni psychanalytique. Grave et léger, tragique et burlesque, atypique et universel, énigmatique et évident, limpide et mystérieux : les qualificatifs s'accumulent, s'opposent et révèlent chacun à leur façon une des facettes de ce roman inachevé. Il fallait donc témoigner de l'ensemble, et plus encore. Cette tâche nécessitait de repartir du texte original écrit en allemand, de trouver ensuite une direction de jeu et un espace propres à traduire un monde d'apparences, de paradoxes, où la vérité s'éloigne au fur et à mesure qu'on s'en approche, où les événements s'enchaînent avec une logique implacable tout en donnant l'impression d'une totale liberté, voire d'une parfaite insouciance. Ces contradictions, ces ambiguïtés, le monde paradoxal dans lequel évoluent Joseph K et ses acolytes nous immergent dans un univers d'un comique terrifiant, tragiquement burlesque. Mieux vaut donc en rire. " Alain Timar.

05/1994

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Littérature Allemande

Le procès

" Je cherchais depuis longtemps comment aborder Le procès au théâtre, le rendre audible et visible en évitant clichés et pièges. Je ne voulais pas d'une pièce politique, ni théologique, ni psychologique, ni psychanalytique. Grave et léger, tragique et burlesque, atypique et universel, énigmatique et évident, limpide et mystérieux : les qualificatifs s'accumulent, s'opposent et révèlent chacun à leur façon une des facettes de ce roman inachevé. Il fallait donc témoigner de l'ensemble, et plus encore. Cette tâche nécessitait de repartir du texte original écrit en allemand, de trouver ensuite une direction de jeu et un espace propres à traduire un monde d'apparences, de paradoxes, où la vérité s'éloigne au fur et à mesure qu'on s'en approche, où les événements s'enchaînent avec une logique implacable tout en donnant l'impression d'une totale liberté, voire d'une parfaite insouciance. Ces contradictions, ces ambiguïtés, le monde paradoxal dans lequel évoluent Joseph K et ses acolytes nous immergent dans un univers d'un comique terrifiant, tragiquement burlesque. Mieux vaut donc en rire. " Alain Timar.

05/1994

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