Recherche

Le goût du vertige

Extraits

ActuaLitté

Non classé

Le goût du vertige

Peut-être que mourir ce n'est pas grand-chose, ce qu'il y a d'inadmissible, c'est la mort de ceux qu'on aime. Une vingtaine d'années après la disparition de son amie, morte à 22 ans d'une maladie rare, le narrateur retrouve par hasard une autre femme qu'il a connue à cette époque, une violoniste avec laquelle il a vécu une étrange et brutale passion. Resurgissent ces deux histoires séparées mais intimement liées dans sa mémoire où se mêlent la violence du désir et celle du deuil.

08/2022

ActuaLitté

Genres et mouvements

L'art du vertige

Depuis une bonne douzaine d'années, Serge Lehman nous promettait le résultat de toutes ses recherches et réflexions, qui partirent d'une crise existentielle de l'auteur alors qu'il travaillait à une définition du domaine de la science-fiction. Très loin d'un essai universitaire, L'Art du vertige conjugue réflexions personnelles, témoignage sur un épisode de folie, passion pour la culture de SF et goût pour la métaphysique. Déjà connu pour ses préfaces aussi captivantes qu'immenses (par exemple pour l'anthologie Les Maîtres du vertige chez L'Arbre vengeur), Serge Lehman boucle ici une approche profondément singulière et convaincante de l'esthétique SF et du rapport au réel.

08/2023

ActuaLitté

Non classé

Le goût de la poésie française

Cette anthologie propose une large palette d'écritures poétiques. C'est la langue française qui la gouverne, et non la nationalité des poètes. Ici, la poésie française offre un paysage contrasté, que ce soit une poésie inspirée, habitée de profondeurs sensibles, de vertiges métaphysiques, ou bien de "la poésie qui ne la ramène pas", pour citer Christian Prigent. Tous les "styles" d'écritures sont mis en présence : vers réguliers ou libres, proses poétiques, minimalisme ou ampleur, oralité ou spatialisme, modernité affichée et militante ou jeu avec les formes fixes héritées de la tradition... Bouquet varié de joies, d'inquiétudes et de beautés en compagnie de Villon, Ronsard, Racine, Voltaire, Lamartine, Vigny, Hugo, Nerval, Rimbaud, Maeterlinck, Segalen, Apollinaire, Reverdy, Aragon, Michaux, Prévert, Senghor, Char, Des Forêts, Du Bouchet, Bonnefoy, Jaccottet, Butor, Vermille, Novarina, Bianu, Maulpoix et bien d'autres...

03/2022

ActuaLitté

Non classé

Le vol du faucon

Un roman peut en cacher un autre. Comme chez Hitchcock - qui souvent s'inspira de l'œuvre de Daphné Du Maurier - nous nous trouvons d'abord lancés sur une fausse piste : meurtre crapuleux dans la Rome de l'après-guerre. A moins que cette fausse piste elle-même... Armino, témoin bouleversé de l'affaire, décide de laisser tomber son job - guide pour touristes - et va se mettre au vert dans la petite ville dont il est originaire, aux confins de la Toscane, des Marches et de l'Ombrie. Le passé, espère-t-il, aura là-bas un autre goût : celui de la glorieuse Italie des ducs de Ruffano, qui ont laissé nombre de monuments dans la petite cité, et quelques légendes insistantes - parmi lesquelles celle du duc Claudio, dit le Faucon, un orgueilleux mort cinq siècles plus tôt, précipité de la plus haute tour de son palais alors qu'il essayait de s'envoler dans les airs. Passé et présent ont tendance, en de tels lieux, à confondre leurs rôles. Armino croit reconnaître en Aldo, l'agitateur culturel local, son frère aîné porté disparu pendant la guerre. Entre eux vont renaître les jeux cruels d'autrefois, où les femmes désormais auront un trouble rôle à jouer. Quel secret se cache derrière la porte si bien cadenassée de cette enfance qui refuse de mourir ? Pour l'avoir débusqué, Aldo un jour, devant la ville en fête, va se risquer à monter lui aussi l'escalier de la tour... Comme dans Le Bouc émissaire, auquel on l'a comparé, Daphné Du Maurier joue au long de ce romain sur le double registre du vertige et des intermittences de la mémoire. La guerre là encore n'est pas loin, et la vie a du mal à faire la paix avec elle-même, empoisonnée par quelques méchants secrets de famille. Invite à aller fouiller de l'autre côté des apparences : en ces obscurs retraits où l'Histoire de Secrètement rendez-vous à l'histoire de chacun.

04/1997

ActuaLitté

Non classé

Nous deux, sur le toit du monde

Léna n'a que vingt ans, mais sa vie est en suspens. Depuis la mort accidentelle de son premier amour, ni les sorties ni les amis ne l'intéressent. Elle ne sait d'ailleurs plus trop ce qui pourrait trouver grâce à ses yeux. Pour continuer à avancer et lutter contre les phobies qui empoisonnent son quotidien, elle s'accroche au vertige procuré par ses aventures nocturnes lorsqu'elle escalade des bâtiments urbains abandonnés. Autant dire qu'elle n'était pas prête pour l'arrivée de Tom, qui surgit un jour dans son existence et bouleverse le système de protection qu'elle s'était construit. Le graffeur libre et insouciant aime la vie à mille à l'heure et les sorties en bande, tout ce qui tétanise la jeune femme. Comme la hauteur, Tom lui donne le vertige, une sensation terrifiante et excitante à la fois. Et Léna ne sait plus si elle doit fuir ou sauter dans l'inconnu. Adèle Ninay a grandi en banlieue parisienne. Elle en a gardé un goût prononcé pour la culture urbaine, en particulier pour le graff et le rap. Nous deux sur le toit du monde est son deuxième roman.

03/2022

ActuaLitté

Non classé

Sacro Monte

Sacro Monte, pour un lecteur distrait, est une ode au mauvais goût. C'est Stendhal en Italie, saisi de vertiges et d'hallucinations par l'excès des visions fantasmagoriques de décors de fêtes foraines et de processions chamarrées. Le Sacro Monte de Varallo, dans le Piémont, devait plonger le bon chrétien dans les extases du pèlerin au Golgotha, voyage en Orient rendu trop périlleux par l'Empire Ottoman qui régnait alors en terre sainte : on reconstitua le mont en des lieux moins hostiles, comme on bâtit encore partout des grottes de Lourdes, pour les jambes fatiguées des fidèles trop âgés. Les 800 statues de bois et terre cuite polychromes, grandeur nature, retracent le drame de la vie, la passion, la mort et la résurrection du Christ, dans un milieu recouvert de fresques et envahi de rondes-bosses. Le choc esthétique n'est pas toujours un coup de foudre. C'est un événement qui peut surgir sans fracas, d'un détail qu'on n'avait jamais vu, qu'on n'aurait même jamais songé à regarder. Les cloisons du bon goût nous en détournent. On sait d'avance ce qui est beau, qu'on oppose au vulgaire. Un goût bien formé se méfie des éclats, du brillant, des dorures, des puérilités de l'imitation, de tout ce fatras diapré qui plaît à la canaille. Heureusement, celui qu'un détail saisit, d'une faïence ou d'une volute, est pris dans une errance esthétique qui n'a plus de limite, il voit à nouveau tout ce que soustrayait le bon goût, et le vertige est partout.

10/2021

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté