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Le génocide au village

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Rwanda

Le génocide au village

Fruit d'une enquête d'une dizaine d'années dans une commune du Rwanda, cette histoire "à la loupe" reconstitue, à travers ses lieux, ses acteurs et ses rescapés, l'exécution à l'échelle locale du dernier génocide du XXe siècle, concentré sur quelques mois (d'avril à mi-juillet 1994), et révèle la très grande proximité géographique, sociale, familiale des bourreaux et de leurs victimes. Nourri des témoignages aux procès, ceux des survivants, des tueurs et des témoins, mais aussi de déambulations sur les lieux de l'extermination, le récit met en lumière les mécanismes de ces massacres entre voisins et la créativité meurtrière des bourreaux qui ont assuré la redoutable efficacité du génocide des Tutsi. Il éclaire l'ampleur de la participation populaire, ainsi que le rôle des imaginaires de guerre défensive et d'animalisation des victimes qui ont animé les tueurs. Ce texte est aussi l'histoire de la confrontation d'un chercheur à la violence inouïe d'une parole et de la commotion produite par les traces physiques de l'extermination. A ce titre, il invite à une réflexion sur les manières d'écrire l'histoire d'un événement dont tant de dimensions demeurent inédites au regard des autres configurations de violence extrême.

03/2014

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Rwanda

Le génocide au village

Fruit d'une enquête d'une dizaine d'années dans une commune du Rwanda, cette histoire "à la loupe" reconstitue, à travers ses lieux, ses acteurs et ses rescapés, l'exécution à l'échelle locale du dernier génocide du XXe siècle, concentré sur quelques mois (d'avril à mi-juillet 1994), et révèle la très grande proximité géographique, sociale, familiale des bourreaux et de leurs victimes. Nourri des témoignages aux procès, ceux des survivants, des tueurs et des témoins, mais aussi de déambulations sur les lieux de l'extermination, le récit met en lumière les mécanismes de ces massacres entre voisins et la créativité meurtrière des bourreaux qui ont assuré la redoutable efficacité du génocide des Tutsi. Il éclaire l'ampleur de la participation populaire, ainsi que le rôle des imaginaires de guerre défensive et d'animalisation des victimes qui ont animé les tueurs. Ce texte est aussi l'histoire de la confrontation d'un chercheur à la violence inouïe d'une parole et de la commotion produite par les traces physiques de l'extermination. A ce titre, il invite à une réflexion sur les manières d'écrire l'histoire d'un événement dont tant de dimensions demeurent inédites au regard des autres configurations de violence extrême.

02/2024

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Moi, le dernier Tutsi

A douze ans, Charles a vu ce que des yeux ne devraient jamais voir : l'extermination des siens. Avril 1994. Son pays, le Rwanda, bascule dans l'horreur et la folie criminelle. Son père et son oncle sont assassinés devant lui ; sa mère, ses frères, ses soeurs, jetés vivants dans des fosses. Comme tous les Tutsi de son village. Comme tous les autres Tutsi du pays. Tous sauf Charles. Ses bourreaux décident de faire de lui le symbole du génocide en marche. Il sera "le dernier Tutsi", celui que l'on tuera lorsque le "travail" sera terminé. Lorsque tous les autres auront été éliminés. Un mort en sursis. Le témoignage de Charles Habonimana nous plonge dans ce qui fut l'une des plus grandes tragédies du siècle passé : le génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda.

10/2020

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Tendres amours à l'ombre d'un génocide

Burundi, année 1988, seize années après le génocide. Dans la famille de Keza Arlette, le père fait régner la terreur. Keza ne comprend pas pourquoi il agit ainsi. Mais à l'âge de quinze ans, elle apprend que cet homme n'est pas son père biologique. Lors d'une crise de violence, l'homme tabasse si fort sa femme qu'elle se retrouve hospitalisée. Sur son lit d'hôpital, elle donne alors un indice à sa fille sur l'identité de son vrai père avant de s'éteindre dans ses bras... Bouleversée et désespérée, l'adolescente n'a plus qu'une seule obsession : retrouver son père biologique. Elle se lance alors frénétiquement dans cette recherche, sans se douter que, ce faisant, elle se plongerait dans la tragédie du génocide de 1972 qui a décimé les Hutus du pays et endeuillé son village. La consternation ne la décourage pas et elle poursuit ses recherches. En suivant Keza jusqu'au mont Kariba, nous prenons part au quotidien des paysans, faisant ainsi une plongée dans le Burundi profond, avec ses codes et ses coutumes. On découvre notamment l'intériorité raffinée des sages qui invitent les habitants à témoigner du meilleur d'eux-mêmes, entraînant chacun à apporter sa pièce au puzzle pour la résolution de l'enquête de Keza. Les révélations se succèdent alors et celle d'un amour passionnel entre un jeune Hutu et une fille Tutsi que tout opposait se révèle être la clé de l'énigme qui hante la jeune fille. Comme une cerise sur le gâteau, elle ouvre des perspectives inattendues et inespérées pour la population de Kariba...

11/2021

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Thrillers

La Femme au dragon rouge

Inspiré de faits réels, ce thriller implacable et hyper documenté décrypte les véritables intentions du Parti communiste chinois face à l'Occident. Quelle est la stratégie secrète de la Chine et sa très mystérieuse " nouvelle route de la soie " ? Tomás Noronha va l'apprendre à ses dépens. Alors que sa compagne, Maria Flor, se fait enlever en plein jour aux côtés d'une fugitive ouïghoure, le célèbre cryptologue n'a d'autre choix que de suivre leur piste... Accompagné de Charlie Chang, un agent de la CIA, c'est une guerre hybride totale que le célèbre cryptologue s'apprête à découvrir. Mais entre génocide à bas bruit et lobbying international, il n'est jamais bon de réveiller un dragon qui dort... " Ce roman s'inscrit dans le sillage d'un George Orwell dépassé par ses prophéties. " Historia " Passionnant ! " Sud Ouest

05/2024

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Les Justes et gens de bien du génocide des Arméniens

Parmi les Justes et gens de bien qui prirent des risques majeurs pour sauver les Arméniens pendant le génocide de 1915, il y eut aussi bien des Occidentaux chrétiens ou juifs, que des Orientaux musulmans de diverses confessions. Malgré l'absence d'ordre de son ministère de tutelle le vice-amiral Louis Dartige du Fou net osa prendre les mesures nécessaires pour recueillir les Arméniens qui, retranchés dans la "Montagne de Moïse", avaient résisté pendant plus de quarante jours à une armée turque. Sauvetage des combattants arméniens du Musa Dagh. Témoignage du Pasteur Andreassian (2 sept. 1915) : C'était le Guichen, vaisseau français Pendant qu'on abaissait ne chaloupe, plusieurs de nos jeunes s'étaient élancés vers la mer, et bientôt ils nageaient dans la direction du beau navire qui semblait nous venir de Dieu. Avec des coeurs qui battaient fort, nous descendîmes sur la plage et le capitaine nous invita à lui envoyer une délégation pour rendre compte de notre situation. Il lança un télégramme sans fil à l'amiral et, peu après, le vaisseau Jeanne d'Arc apparaissait à l'horizon, suivi par d'autres navires de guerre français. L'amiral nous dit des paroles d'encouragement et ordonna que chaque membre de notre communauté Rit accueilli à bord des vaisseaux. Raymond H. Kévorkian, Yves T non, Mémorial du génocide des Arméniens, p 447-448. La région montagneuse du Dersim, à l'est de l'Anatolie, était peuplée de Kurdes, en grande partie de confession dévie - marquée par le mysticisme et le respect de la personne humaine - qui ne participèrent pas au génocide des Arméniens, protégèrent ceux-ci, mettant en péril leur propre sécurité, voire leur vie. La politique de turquification mise en oeuvre par Mustafa Kemal entraîna une révolte massive des Kurdes du Dersim (1936-1938), qui se termina par une répression qui fit des milliers de morts. Sauvetage d'Arméniens par des Kurdes du Dersim (un chef de village rassure une déportée sur le sort de sa soeur) : Vallahi, billahi [Jurer Dieu], elle est en sécurité et son honneur autant. J'ai emmené en même temps que les Simonian une centaine de familles dans le seul but de les sauver. Lorsque j'ai vu ta soeur, ta belle-soeur, Mme Anub, des dames si bien élevées. si raffinées. je les ai prises en pitié. Je .savais qu'elles étaient condamnées à périr dans des conditions horribles. Dès lors, j'ai formé le projet de les sauver, mais je n'arrivais pas à les convaincre de la pureté de mes intentions. Elles refusaient obstinément de me suivre. Elles ne cessaient de crier : ,, Nous mourrons s'il le Faux ; ; nais nous n'irons pas avec vous ". Alors, je leur ai envoyé mes Kurdes armés et une charrette pour les emmener de force. Maintenant elles ne savent comment me témoigner leur reconnaissance. Elles voient en moi leur sauveur. Raymond H. Kévorkian. Yves Ternon. Mémorial du génocide des Arméniens, p. 450.

05/2021

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