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Le flou du monde

Extraits

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Littérature Allemande

Le flou du monde

"Samuel se procura l'avion. Un avion à hélice pour l'épandage de pesticides. L'agriculteur marchait dans la combine : ayant reçu un cadeau en contrepartie, il déclarerait que son avion avait été volé. S'en aller sans faire ses adieux était encore plus difficile. Oz laissa tout son argent à son père. Il déposa le collier de sa mère sous l'oreiller de sa soeur, un collier en pierre de lune qu'il avait toujours revendiqué comme sa propriété, sans doute parce que c'était lui qui avait passé le moins de temps avec Nika. Il ne laissa pas de message. Quant à Samuel, il rédigea pour son amie et pour ses parents des lettres plus ou moins réussies, même après de nombreuses tentatives. "C'est pas parce que tout le monde sait qu'on va partir que ça fait moins mal", dit Oz. " Dans une langue poétique et aérienne, Iris Wolff nous raconte le destin de plusieurs générations d'une famille et de ses proches. En Europe centrale ou en exil, leurs liens sont mis à rude épreuve. Le flou du monde recèle aussi une histoire d'amour à l'ombre de la grande Histoire, entre oppression et liberté, Est et Ouest.

02/2022

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Non classé

Le monde est flou

Le futur pensé autrement. Initiée au début du XXIe siècle, la " cybermodernité " est devenue la norme mondiale. Robots et intelligences artificielles assistent les humains dans toutes leurs tâches. La réalité s'est épaissie d'une dimension virtuelle, pour devenir " transréalité ". L'informatique règne sur toutes les disciplines. Créée par les équipes d'Alice Moreau, la première intelligence extrahumaine voit le jour dans ce contexte, sous les feux des projecteurs. Ce livre est un dialogue philosophique entre une Intelligence Artificielle et sa conceptrice : le flou du réel est notre condition, et nous invite à nous raconter des histoires communes pour avancer ensemble. En revanche, le flou entretenu, le flou produit (le Deep Curse) est d'essence politique. - A moins que cet Envoûtement ne soit que le délire d'Alice Moreau, génie de l'informatique au coeur froid, missionne sa créature de nous sauver d'un mal imaginaire... Cet ouvrage profondément original, et dans sa forme, et sur le fond, met en scène une Intelligence Artificielle au service d'une pensée philosophique et non d'une fiction, comme on le rencontre plus fréquemment, ce qui le place dans les précurseurs du genre.

02/2021

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Histoire de la photographie

Flou

Une photo floue est-elle une photo ratée ? En photographie, le flou a cette particularité d'être à la fois l'erreur la plus basique à éviter en même temps qu'une forme extrêmement difficile à obtenir - entre erreur technique primaire et ambition artistique. Pauline Martin a eu l'excellente idée de nous faire parcourir l'histoire de la photographie à travers le prisme du flou, depuis l'invention du procédé jusqu'à nos jours. On y découvrira que, selon les époques, le flou est tantôt considéré comme une valeur positive, tantôt négative. Dans un développement historico-thématique, les oeuvres présentées racontent l'évolution de cette forme dont les usages n'ont cessé de se modifier selon les époques et les pratiques, qu'elles aient été amateures, artistiques, scientifiques, ou encore de reportage. Jalonné de citations, le livre crée un dialogue entre les images et la manière dont le flou a été décrit par des auteurs et des artistes aussi divers que Charles Baudelaire, Julia Margaret Cameron ou Pierre Bourdieu, faisant ainsi valoir les enjeux du flou dans la perception du monde. Car comme le souligne Serge Tisseron dans son texte, "Si l'évolution rapide du monde nous rend anxieux, nous allons probablement préférer les images nettes, stables. Si, au contraire, nous sommes angoissés par une certaine rigidité autour de nous (...), nous allons privilégier le mouvement, l'aspiration vers l'avenir" . En préambule, le texte de Pauline Martin raconte l'histoire du flou, terme à l'origine dédié à une certaine pratique picturale avant de prendre le sens que nous lui connaissons. Son expertise est complétée par quatre textes : Martin Barnes se penche sur la valorisation du flou au XIXe siècle en Grande-Bretagne ; Martine Beugnet s'intéresse aux débuts du cinéma ; quand Florian Ebner et Michel Poivert se concentrent respectivement sur les années 1980 en Allemagne et sur la pratique contemporaine. Une contribution personnelle de Sébastien Lifshitz et une interview de Serge Tisseron complètent cet ouvrage de référence.

03/2023

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Histoire de l'art

Une histoire du flou

Peu avant sa disparition, Michel Makarius (1948-2009) préparait une histoire du flou dans les arts visuels, en particulier dans la peinture et la photographie, qui prenait son point de départ à la Renaissance et se prolongeait dans le monde contemporain, celui des installations vidéo de Bill Viola et des photographies du tchèque Josef Sudek. Les trois premiers chapitres de cet ouvrage, que son auteur n'aura pas eu le temps de mener à bien, constituent un essai autonome et stimulant où l'on retrouve la plume élégante de Michel Makarius. Forme souvent déconsidérée - vague ou indécise -, le flou n'est-il pas, suggère Makarius, comparable à la couleur dans le débat qui l'a longtemps opposé au dessin, soit une manière de déstabiliser notre perception pour exprimer ce qui échappe à la vision nette et à l'emprise de la rationalité ? Son propos ressort en particulier de ces quelques lignes de sa "Mise au point" introductive : "Notre approche de l'art par le biais du flou a pour vocation de dépasser une problématique strictement picturale pour mettre l'accent sur le statut de la représentation. Or la vision floue nous semble placée sur une ligne de crête : D'un côté, elle avalise la représentation du visible ; d'un autre, elle décrète ce visible irreprésentable ou représentable seulement de manière approximative. Etat intermédiaire d'une réalité qui se donne et se dérobe à la fois, le flou est le lieu où s'exerce une critique de la représentation par les moyens même de la représentation. L'altération du lien visuel exprime ainsi un rapport problématique au monde. Cette faille qui ne cesse de grandir au sein de l'histoire de la peinture vise donc, au-delà du visible, le réel représenté. Telle est la fonction critique de l'art enfin retrouvée".

02/2016

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Histoire de l'art

Une histoire du flou

Peu avant sa disparition, Michel Makarius (1948-2009) préparait une histoire du flou dans les arts visuels, en particulier dans la peinture et la photographie, qui prenait son point de départ à la Renaissance et se prolongeait dans le monde contemporain, celui des installations vidéo de Bill Viola et des photographies du tchèque Josef Sudek. Les trois premiers chapitres de cet ouvrage, que son auteur n'aura pas eu le temps de mener à bien, constituent un essai autonome et stimulant où l'on retrouve la plume élégante de Michel Makarius. Forme souvent déconsidérée - vague ou indécise -, le flou n'est-il pas, suggère Makarius, comparable à la couleur dans le débat qui l'a longtemps opposé au dessin, soit une manière de déstabiliser notre perception pour exprimer ce qui échappe à la vision nette et à l'emprise de la rationalité? Son propos ressort en particulier de ces quelques lignes de sa "Mise au point" introductive : "Notre approche de l'art par le biais du flou a pour vocation de dépasser une problématique strictement picturale pour mettre l'accent sur le statut de la représentation. Or la vision floue nous semble placée sur une ligne de crête : d'un côté, elle avalise la représentation du visible ; d'un autre, elle décrète ce visible irreprésentable ou représentable seulement de manière approximative. Etat intermédiaire d'une réalité qui se donne et se dérobe à la fois, le flou est le lieu où s'exerce une critique de la représentation par les moyens mêmes de la représentation. L'altération du lien visuel exprime ainsi un rapport problématique au monde. Cette faille qui ne cesse de grandir au sein de l'histoire de la peinture vise donc, au-delà du visible, le réel représenté. Telle est la fonction critique de l'art enfin retrouvée".

10/2022

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Littérature française

Zu (autoportrait flou)

Le jeune Luc-Michel a très vite appris à composer avec une myopie galopante qui a lui a valu autant de tourments que d'excuses pour échapper à quelques corvées. Vivant dans un monde flou que seul un objet disgracieux glissant de son nez vient rétablir, le petit garçon a dû se résoudre à devenir un homme en essayant d'éviter de se cogner aux obstacles qui se dressaient sur sa route, en ne chutant pas dans les trous qui le menaçaient, en acceptant les moqueries et le visage ingrat de l'adolescent qu'il devenait : sujet idéal pour un écrivain qui peut ainsi se souvenir et se mettre en scène, entre autodérision et amertume surmontée, égotisme tremblé et presbytie envahissante. Fait de courts épisodes en cataractes, cet opus à lire bras tendus amusera ceux qui partagent la vie des myopes et ravira ceux qui la subissent.

01/2025

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