ROMAN FRANCOPHONE - « Le duende ne vient pas s’il ne voit pas de possibilité de mort, s’il n’est pas sûr qu’elle va rôder autour de la maison, s’il n’est pas certain qu’elle va secouer ces branches que nous portons tous et que l’on ne peut pas, que l’on ne pourra jamais consoler. […] L’ange et la muse s’échappent avec un violon ou un compas, mais le duende vous blesse ». Ce duende dont parle Garcia Lorca (Jeu et Théorie du duende, éditions Allia), à la fois don, feu sacré, sortilège et démon, intraduisible en français, est au cœur du très beau roman de Marie Charrel, Les Danseurs de l’aube (éditions de L’Observatoire), en lice pour le prix de l’Instant.