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Le cousin pons

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Le Cousin Pons

Ce roman fait partie des Scènes de la vie parisienne dans la section Les Parents pauvres tout comme La Cousine Bette. Pons, musicien sans fortune, bon et naïf, est traité en parent pauvre par sa riche famille, les Camusot de Marville. Mais, le jour où ils découvrent que la collection d'objets d'art qu'il a accumulée est d'une immense valeur, ils le dépouillent et le font mourir. Le mal triomphe en toute beauté. Réflexion sur le statut de l'art-marchandise dans la société bourgeoise.

10/2015

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Littérature française

Le cousin pons

Plongez dans les méandres de la société parisienne du XIXe siècle avec "Le Cousin Pons" d'Honoré de Balzac. Cette oeuvre, faisant partie de la célèbre "Comédie Humaine", explore les thèmes de l'avarice, de la trahison et de la lutte pour la survie au sein de la bourgeoisie. L'histoire suit le personnage éponyme, Sylvain Pons, un musicien passionné et collectionneur d'objets d'art. Sa vie bascule lorsqu'il tombe malade, et les membres de sa famille commencent à conspirer pour s'emparer de sa collection de valeur. Balzac peint un tableau vivant de la cupidité humaine et des rivalités familiales dans le Paris du XIXe siècle. Les personnages, riches en complexité, représentent différentes strates de la société, offrant une vision complète de la vie urbaine de l'époque. Les intrigues et les manigances dévoilent les aspects sombres de la nature humaine, tout en soulignant les enjeux sociaux de la période. Balzac, avec son style réaliste et incisif, explore la psychologie de ses personnages avec une profondeur remarquable. "Le Cousin Pons" est bien plus qu'une simple histoire ; c'est une analyse sociale perspicace qui examine la lutte pour la richesse, le statut social et le respect au sein d'une famille. Pour les amateurs de littérature classique et de romans réalistes du XIXe siècle, "Le Cousin Pons" offre une plongée fascinante dans les complexités de la nature humaine et de la société de l'époque.

10/2023

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Littérature française

Le cousin Pons

" Ce n'est ni au prince romain, ni à l'héritier de l'illustre maison de Cajetani qui a fourni des papes à la Chrétienté, c'est au savant commentateur de Dante que je dédie ce petit fragment d'une longue histoire. Vous m'avez fait apercevoir la merveilleuse charpente d'idées sur laquelle le plus grand poète italien a construit son poème, le seul que les modernes puissent opposer à celui d'Homère. Jusqu'à ce que je vous eusse entendu, la DIVINE COMEDIE me semblait une immense énigme, dont le mot n'avait été trouvé par personne, et moins par les commentateurs que par qui que ce soit. Comprendre ainsi Dante, c'est être grand comme lui ; mais toutes les grandeurs vous sont familières. Un savant français se ferait une réputation, gagnerait une chaire et beaucoup de croix, à publier, en un volume dogmatique, l'improvisation par laquelle vous avez charmé l'une de ces soirées où l'on se repose d'avoir vu Rome. Vous ne savez peut-être pas que la plupart de nos professeurs vivent sur l'Allemagne, sur l'Angleterre, sur l'Orient ou sur le Nord, comme des insectes sur un arbre ; et, comme l'insecte, ils en deviennent partie intégrante, empruntant leur valeur de celle du sujet. Or, l'Italie n'a pas encore été exploitée à chaire ou- verte. On ne me tiendra jamais compte de ma discrétion littéraire. J'aurais pu, vous dépouillant, devenir un homme docte de la force de trois Schlegel ; tandis que je vais rester simple docteur en médecine sociale, le vétérinaire des maux incurables ne fût-ce que pour offrir un témoignage de reconnaissance à mon cicerone, et joindre votre illustre nom à ceux des Porcia, des San Severino, des Pareto, des di Negro, des Belgiojoso, qui représenteront dans la COMEDIE HUMAINE cette alliance intime et continue de l'Italie et de la France que déjà le Bandello, cet évêque, auteur de contes très drôlatiques, consacrait de la même manière, au seizième siècle, dans ce magnifique recueil de nouvelles d'où sont issues plu- sieurs pièces de Shakespeare, quelquefois même des rôles en- tiers, et textuellement. Les deux esquisses que je vous dédie constituent les deux éternelles faces d'un même fait. Homo duplex, a dit notre grand Buffon, pourquoi ne pas ajouter : Res duplex ? Tout est double, même la vertu. Aussi Molière présente-t-il tou- jours les deux côtés de tout problème humain ; à son imita- tion, Diderot écrivit un jour : CECI N'EST PAS UN CONTE, le chef-d'oeuvre de Diderot peut-être, où il offre la sublime figure de mademoiselle de Lachaux immolée par Gardanne, en regard de celle d'un parfait amant tué par sa maîtresse. Mes deux nouvelles sont donc mises en pendant, comme deux jumeaux de sexe différent. C'est une fantaisie littéraire à laquelle on peut sacrifier une fois, surtout dans un ouvrage où l'on essaie de représenter toutes les formes qui servent de vête- ment à la pensée. La plupart des disputes humaines viennent de ce qu'il existe à la fois des savants et des ignorants, constitués de manière à ne jamais voir qu'un seul côté des faits ou des idées ; et chacun de prétendre que la face qu'il a vue est la seule vraie, la seule bonne. Aussi le Livre Saint a-t-il je- té cette prophétique parole : Dieu livra le monde aux discussions. J'avoue que ce seul passage de l'Ecriture devrait engager le Saint-Siége à vous donner le gouvernement des deux Chambres pour obéir à cette sentence commentée, en 1814, par l'ordonnance de Louis XVIII... ".

02/2023

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CD K7 Littérature

Le cousin Pons

" Quel est votre roman préféré ? " demande Didier Eribon à Claude Lévi-Strauss dans De près et de loin, le livre d'entretiens que ce dernier lui a accordés en 1988 (Odile Jacob, 1998). "Il y aurait cent raisons pour que ce soit Le Cousin Pons, répond le grand anthropologue, mais L'Envers de l'histoire contemporaine me captive...". Ce dernier roman, publié à titre posthume, montrera que Balzac osait croire encore à la possibilité de voir un jour l'avènement du bien - présenté alors comme l'exact "envers" du mal. Mais c'est le mal, assurément, qui triomphe dans Le Cousin Pons. Car, parmi les "cent raisons" d'être fasciné aujourd'hui encore par ce récit d'un funeste destin, il y a cette remarquable aptitude au mal que déploient bourgeois, usuriers et gens du peuple - "gens de mal" comme on dirait "gens de bien" - qu'unit pour un temps l'appât du gain en vue de dépouiller et assassiner sans violence apparente le pauvre cousin, égaré par sa passion du beau et incapable de résister à la barbarie silencieuse de ses contemporains.

06/2010

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Littérature française

Le cousin Pons

«Quel est votre roman préféré ? » demande Didier Eribon à Claude Lévi-Strauss dans De près et de loin, le livre d’entretiens que ce dernier lui a accordés en 1988 (Odile Jacob, 1998). « Il y aurait cent raisons pour que ce soit Le Cousin Pons, répond le grand anthropologue, mais L’Envers de l’histoire contemporaine me captive…» Ce dernier roman, publié à titre posthume, montrera que Balzac osait croire encore à la possibilité de voir un jour l’avènement du bien – présenté alors comme l’exact « envers » du mal. Mais c’est le mal, assurément, qui triomphe dans Le Cousin Pons. Car, parmi les « cent raisons » d’être fasciné aujourd’hui encore par ce récit d’un funeste destin, il y a cette remarquable aptitude au mal que déploient bourgeois, usuriers et gens du peuple – « gens de mal » comme on dirait « gens de bien » – qu’unit pour un temps l’appât du gain en vue de dépouiller et assassiner sans violence apparente le pauvre cousin, égaré par sa passion du beau et incapable de résister à la barbarie silencieuse de ses contemporains.

03/1994

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Littérature française

Le cousin Pons

Lorsque Gide découvrit Le Cousin Pons, ce fut, dit-il, "dans le ravissement, dans l'extase, ivre, perdu... "; "... c'est peut-être, de tant de chef-d'œuvre de Balzac, celui que je préfère ; c'est en tout cas celui que j'ai le plus souvent relu." Et le livre, en effet, suscite la compassion aussi bien que l'effroi. Quand en 1847 Balzac le fait paraître, il constitue, après La Cousine Bette, le second volet des Parents pauvres où résonne le destin de grands cœurs injuriés. Vieux musicien gourmand, collectionneur d'œuvres d'art bientôt cerné par la haine des plus vils intrigants d'en haut comme d'en bas, guetté par la mort mais lié à Schmucke d'une indéfectible amitié - un moment le livre eut pour titre Les Deux Musiciens -, le cousin Pons est la figure finalement sublime d'un roman sombre, travaillé par la dérision et l'angoisse, mais que l'humour et la drôlerie éclairent pour en faire également - le mot est de Balzac - une " comédie terrible ".

05/1999

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