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Le commandant

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Littérature française

Le commandant

Le commandant Mousseau a été blessé à la jambe durant la guerre d'Indochine. Soigné au Val-de-Grâce, il guérit rapidement, mais n'a-t-il pas été empoisonné au venin de serpent par une boisson que lui offrit un indigène ? Dans son manoir tourangeau, où il s'installe en compagnie d'une vieille servante, il est la proie d'un délire amoureux pour un corbeau, puis pour des chauves-souris, une chienne grise... jusqu'où ?

04/2024

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Littérature Italienne

Commandant

Gibraltar, 3 octobre 1940. Salvatore Todaro, le Commandant du Cappellini, sous-marinier de la Marine italienne, doit décider de la profondeur de navigation. Franchir le détroit de Gibraltar expose au plus grand des dangers, les Anglais tirent en continu. Mais Todaro a l'habitude des missions périlleuses. Et celle-ci n'est pas des moindres : tendre une embuscade au milieu de l'Atlantique. Après des jours d'ennui et de diagonales inutiles, un navire est enfin repéré. Un cargo commercial. Il navigue dans la zone identifiée, tous feux éteints. Son pavillon demeure invisible. Mais l'Enseigne de vaisseau distingue un canon sur son pont. Todaro n'hésite pas : il le torpille. Bientôt, des ennemis rejoignent le périmètre du sous-marin à la nage. " Commandant, qu'est-ce qu'on fait ? " . Cette question, Todaro se la pose depuis des jours. Il prend alors la décision, enfreignant tous les ordres reçus, de secourir ceux qui étaient jusqu'à présent des adversaires et qu'il considère désormais comme des naufragés. De là, une cohabitation de plusieurs jours dans un espace exigu met les nerfs de son équipage à rude épreuve. Ainsi chargé, le sous-marin ne peut plus s'immerger, faisant prendre tous les risques à ses propres hommes... A travers les voix de plusieurs membres de l'équipage, Sandro Veronesi, avec le réalisateur italien Edoardo de Angelis, reconstruit cet épisode bien réel de la Seconde Guerre mondiale, avec toute la puissance narrative qui est la sienne. Le Commandant Todaro, sous leur plume, devient un personnage inoubliable d'humanité et de force de caractère. Car sauver des vies en mer n'est pas seulement une obligation légale, mais bien une obligation morale, comme le proclame le Commandant : "Nous sommes des marins, des marins italiens, nous avons deux mille ans de civilisation derrière nous, et nous agissons en conséquence". Traduit de l'italien par Dominique Vittoz

09/2023

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Monsieur le Commandant

"Monsieur le Commandant, Ces lignes, que vous recevrez ce soir, il me serait facile de vous les adresser sous le couvert de l'anonymat..." A "Monsieur le Commandant", Paul-Jean Husson adresse cette terrible lettre. Signée de la main d'un intellectuel, écrivain renommé et académicien. Héros de la Grande Guerre également, attaché à la France de Pétain. Après la défaite de juin 40, son fils rejoint les résistants de Londres, laissant derrière lui son épouse Ilse. Paul-Jean Husson en tombe éperdument amoureux. Mais si sa nationalité allemande ne le dérange pas, il en va autrement de ses origines juives. Au point de le pousser aux dernières limites de l'ignominie.

02/2021

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Monsieur le commandant

Ecrivain et académicien, Jean-Paul Husson a amplement contribué à faire briller les lettres françaises dans le Paris de l'avant-guerre. Il s'est désormais retiré dans la petite ville que nous nommerons Andigny, en haute Normandie, pour se consacrer à son oeuvre, habitée par un catholicisme fervent, qui s'accompagne de plus de plus d'un antisémitisme " patriotique ". Malgré les nombreuses infidélités qui l'ont attiré dans le lit de coquettes parisiennes au cours de son ascension littéraire, Jean-Paul Husson est un bon père de famille et un époux attentif, jusqu'au jour où son fils, Olivier, avec lequel il entretient peu d'affinités, lui présente sa jeune épouse, Ilse, une actrice allemande aux traits aryens et à la blondeur lumineuse. Les calmes dimanches à la campagne tournent au drame quand Jeanne, sa fille chérie, périt noyée. Suivent la dépression et la mort de son épouse, Marguerite. Puis, la guerre éclate et Olivier est appelé : après la débâcle et l'exode, Jean-Paul Husson accueille Ilse et sa petite-fille chez lui, à Andigny. La beauté d'Ilse exerce sur lui une fascination qui devint malédiction dans ce rapprochement contraint. Car Jean-Paul Husson le sait : Ilse est juive. Elle est aussi responsable de la mort accidentelle de Jeanne, ce qu'il ne parvient pourtant à lui reprocher tant domine en lui l'éblouissement. Un éblouissement en contradiction totale avec toutes ses valeurs, et qu'elle ne saura jamais comprendre, puisqu'elle n'est pas catholique. Pire : elle finit par salir leur seule et unique nuit d'amour, qu'elle a vécue comme un viol, et dont le fruit grandit en elle. Comment justifier la présence de cet enfant au retour d'Olivier - que sa bêtise a conduit à rejoindre la France libre du général de Gaulle ? Seule une lettre peut le sauver. Une lettre et une seule. adressée au commandant Schöllenhammer de la Kreiskommandantur d'Andigny. Pour qu'il organise la déportation de Ilse et de cet enfant né d'une passion impie. Cette réponse sous forme de fiction au principe de la collection " Les Affranchis " montre que c'est en salaud imaginaire que Romain Slocombe porte en lui une lettre jamais écrite ; que la part la plus sombre, la plus honteuse de l'âme humaine ne trouve donc de meilleure place où se montrer que dans le genre épistolaire.

08/2011

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Monsieur le Commandant

"C'est le dernier recours des hommes blancs traqués, volés, dépouillés, assassinés par les Sémites, et qui retrouvent aujourd'hui la force de se dégager de l'abominable étreinte. Mort ! Mort au Juif ! Oui. Répétons. Répétons-le. Mort M.O.R.T. AU JUIF ! Là! " Et, avec une satisfaction amère, pensant à la Juive que j'aimais d'un amour fou et que je voulais sauver plus que moi-même, je signai — de même que je signerai tout à l'heure cette lettre à vous destinée, Monsieur le Commandant —, je signai, à grands traits rageurs de mon stylo : "Paul-Jean Husson."

01/2022

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Littérature française

Monsieur le Commandant

1942. Parmi la multitude de dénonciations anonymes, cette lettre-ci, du moins, est signée : Paul-Jean Husson. Fleuron de l'Académie française, pétainiste et antisémite convaincu, ce très respectable notable des lettres s'apprête à sacrifier plus que sa vie : son plus grand amour. Elle est allemande, blonde, radieuse… et l'épouse de son fils. Une impossible passion, née de l'Exode sous le soleil normand, et que l'ignominie, la frustration, le dégoût de soi menacent de livrer aux bourreaux, d'un seul trait de plume.

06/2013

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