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Le catholicisme a-t-il encore de l'avenir en France ?

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Vie chrétienne

Le Catholicisme a-t-il encore de l'avenir en France ?

Le catholicisme, hier encore religion de la très grande majorité des Français, n'est plus ce qu'il était. Un tiers des enfants seulement sont désormais baptisés en son sein (contre 94 % vers 1965) et le taux de pratique dominicale avoisine les 2 % (contre 25 % à la même date). Un tel changement, qui n'est pas achevé, a des conséquences majeures, aussi bien pour cette religion que pour le pays tout entier, façonné, dans la longue durée, par cette longue imprégnation catholique. Dans le prolongement de Comment notre monde a cessé d'être chrétien, Le catholicisme a-t-il encore de l'avenir en France ? se penche sur certaines de ses manifestations contemporaines : la mutation anthropologique qu'entraîne le fait de mourir sans croire pour la génération des baby-boomers et ses descendants ; les transformations de la scène funéraire contemporaine et la diffusion de la crémation ; les recompositions de l'ascèse sous la forme du running ; les inquiétudes suscitées par l'islamisme ; la montée des " sans-religion ", notamment chez les jeunes ; l'intérêt largement répandu pour la " spiritualité ", qu'on oppose volontiers désormais à la " religion " ; le devenir minoritaire du catholicisme et les problèmes identitaires que lui pose le phénomène ; la manière dont, dans la longue durée, l'Eglise s'adapte plus ou moins à la modernité. In fine, l'auteur pose la question de savoir si l'on n'a pas plus à perdre qu'à gagner à cette mutation. Guillaume Cuchet est professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris-Est Créteil. Il a notamment publié Comment notre monde a cessé d'être chrétien. Anatomie d'un effondrement (Seuil, 2018) et Une histoire du sentiment religieux au XIXe siècle (Le Cerf, 2020).

09/2021

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Vie chrétienne

Le catholicisme a-t-il encore de l'avenir en France ?

Le catholicisme a-t-il encore de l'avenir en France ? Le catholicisme, hier encore religion de la très grande majorité des Français, n'est plus ce qu'il était. Un tel changement, qui n'est pas achevé, a des conséquences majeures, aussi bien pour cette religion que pour le pays tout entier, façonné par cette longue imprégnation catholique. Cet essai se penche sur certaines de ses manifestations contemporaines : la mutation anthropologique qu'entraîne le fait de mourir sans croire pour la génération des baby-boomers et ses descendants ; la diffusion de la crémation ; les recompositions de l'ascèse sous la forme du running ; les inquiétudes suscitées par l'islamisme ; la montée des "sans-religion et l'intérêt largement répandu pour la "spiritualité" ; la manière dont, dans la longue durée, l'Eglise s'adapte plus ou moins à la modernité. In fine, l'auteur pose la question de savoir si l'on n'a pas plus à perdre qu'à gagner à cette mutation. Guillaume Cuchet Professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris-Est Créteil, il a notamment publié Comment notre monde a cessé d'être chrétien (Seuil, 2018) et Une histoire du sentiment religieux au XIXe siècle (Le Cerf, 2020).

03/2023

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Histoire des religions

Un catholicisme en rupture

Alors qu'il progresse sur la plupart des continents, le catholicisme romain perd de son influence en Occident depuis les années 1960. Aujourd'hui, son diagnostic sombre dans le pessimisme : la "crise" devient la "fin d'un monde" , "l'ivresse et le vertige" conduisent à "l'effondrement" , si bien que se pose cette question : "Le catholicisme a-t-il encore un avenir en France ? " Or, ce constat porte principalement sur la France qui fait figure d'exception en Europe. La rupture entre la société française et "son" catholicisme a été majeure durant le second XXe siècle. La question du salut, centrale dans le christianisme, paraît incompréhensible pour nos concitoyens. Et que dire de "la vie éternelle" ? C'est le coeur de la foi chrétienne qui deviendrait obsolète. L'économie sacramentelle aurait perdu toute crédibilité. Et pourtant, que d'efforts pastoraux ont été menés dans l'Eglise de France depuis les années 1950, notamment pour sortir du modèle tridentin et s'adapter aux évolutions de la société. Chaque sacrement sera rénové. Parmi les plus secoués, ceux du mariage et de l'ordre ont connu de profondes mutations. Mais rien n'y fait. Les églises et les séminaires se vident. Désormais, la transmission de la foi ne se ferait plus que dans les familles traditionnelles. Il n'y aurait plus que des communautés irréconciliables, plus attachées à un folklore et un patrimoine qu'aux sacrements. Alors que s'est-il passé pour en arriver là ? Une hypothèse de lecture sera dévoilée au cours de ce livre. Bruno Dumons est directeur de recherches au CNRS (LARHRA-Lyon), diacre du diocèse de Lyon. Spécialiste de l'histoire du catholicisme contemporain, il a dirigé notamment Le catholicisme en chantiers. France (XIXe-XXe siècles) (2013) avec Christian Sorrel, Femmes et catholicisme en Europe (1960-1970) (2020), Les congrégations féminines missionnaires. Education, santé et humanitaire : une histoire transnationale (XIXe-XXe siècles) (2023).

04/2024

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Histoire de l'Eglise

Le catholicisme, une histoire mondiale

De la décapitation de Louis XVI au pontificat du pape François, John McGreevy revisite l'histoire du catholicisme - et c'est son originalité - à travers une approche mondiale. En effet, contrairement à l'historiographie courante, l'auteur ne se limite pas ici aux pays de vieille chrétienté. S'il évoque les projets missionnaires européens, il insiste aussi, par exemple, sur la lutte des catholiques africains en faveur de l'indépendance politique et religieuse, sur les espoirs des fidèles latino-américains et des catholiques sud-coréens pour plus de justice et de démocratie, et sur les circulations des modèles et des dévotions catholiques à l'échelle mondiale. John McGreevy retrace cette histoire complexe et passionnante du catholicisme contemporain dans des récits vivants et documentés en faisant appel à des témoins connus ou non, dont, entre autres, le prêtre révolutionnaire mexicain Servando Teresa de Mier, le héros de l'émancipation irlandaise Daniel O'Connell, la religieuse soudanaise autrefois réduite en esclavage Joséphine Bakhita. On rencontre aussi le philosophe français Jacques Maritain, la philosophe juive allemande convertie au catholicisme Edith Stein, le pape polonais et opposant au communisme Jean-Paul II, le fondateur péruvien de la théologie de la libération Gustavo Gutiérrez, ou encore la mécène franco-américaine, chantre de l'art moderne, Dominique de Ménil. Dans cette synthèse unique en son genre, John McGreevy met au jour les courants de réforme à l'oeuvre au sein de l'Eglise tout comme les tentations de repli institutionnel. Il est aussi question des conflits entre Eglise et dirigeants politiques, du renouveau de l'engagement religieux et social au XIXe siècle, des espoirs suscités par le concile Vatican II au XXe siècle, ainsi que du traumatisme des abus sexuels commis par des membres du clergé. Cahin-caha, entre ombre et lumière, dans toute la complexité de son histoire, se dessine le visage d'une institution multilingue et plurinationale confrontée à des défis immenses mais dont la vitalité missionnaire reste une interpellation pour un monde moderne en quête de sens. John T. McGreevy (né en 1963) est historien, professeur à l'université de Notre-Dame (Indiana). Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, notamment sur l'histoire du catholicisme aux Etats-Unis et sur les jésuites américains.

03/2025

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Chine

Le Parapluie de Simon Leys

Pendant de nombreuses années, une bonne partie de l'intelligentsia occidentale - en France surtout - s'enflamma pour l'utopie maoïste. Jusqu'au jour où une voix isolée, celle de Simon Leys, clama son indignation : témoin de la réalité atroce de la "Révolution culturelle", ce brillant sinologue sortit de sa réserve pour dénoncer de façon implacable le caractère totalitaire et meurtrier d'un tel régime. D'abord accueillis par la calomnie et le mépris, les livres sur la Chine de Simon Leys se sont bientôt imposés comme des références indispensables par leur clairvoyance et l'élégance du style satirique. Puis, à côté de l'oeuvre politique, on a peu à peu découvert toute la subtilité et la culture de ce lettré cosmopolite vivant en compagnie de Confucius ou Cervantès, Tchekhov ou Stendhal, Conrad ou Chesterton, Orwell ou Lu Xun, et tant d'autres encore. Qu'il s'agisse de littérature, de peinture, de la mer, des îles, mais aussi du bon (et mauvais) goût, du succès, du tabac, du jargon, ou alors de l'imagination, de la beauté, de la vérité, du catholicisme : Simon Leys, depuis son exil australien, savait comme nul autre nous instruire et nous enchanter, nous faire rêver et méditer. Il aimait beaucoup citer le propos abrupt d'un personnage de Vargas Llosa : "La vie est une tornade de merde, dans laquelle l'art est notre seul parapluie." Cet essai montre pourquoi la lecture de Simon Leys (1935-2014) a été et reste un parapluie unique contre la folie des idéologies, la sottise et l'esprit de sérieux. Pourquoi et comment ce rebelle aux modes a-t-il été traité avec une incroyable hostilité ? Quel a été le parcours intellectuel de ce grand "interprète-traducteur" de la civilisation chinoise ? Et qu'est-ce qui donne à son oeuvre une coloration si singulière et attachante ?

05/2015

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