Paru en 1995 aux éditions de Minuit, Le Port intérieur, d’Antoine Volodine suggère un monde confus, sordide, exotique, chargé d’altérité – un cloaque absolu, un ailleurs à l’état pur, situé à Macau, alors portugais. Aux marges du néant, moisissure, pourriture, cafards, chrysalides s’arrogent l’espace, le subliment à l’envers, campent un décor fascinant, hypnotique.