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Le capitalisme contre les inégalités

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Sociologie politique

Le capitalisme contre les inégalités

Peut-on imaginer une croissance porteuse d'équité et d'égalité des chances, plus que d'inégalités comme elle l'est souvent aujourd'hui ? La réponse de ce livre, documentée et convaincante, est : oui. Les gouvernements en ont les moyens. Encore faut-il qu'ils les utilisent. Un livre important, sur un sujet central. (Olivier Blanchard) Le livre de Yann Coatanlem et Antonio de Lecea montre de façon lumineuse combien, dans le combat contre les inégalités, la recherche de la justice et celle de l'efficacité économique font cause commune, ouvrant ainsi la voie vers l'indispensable rénovation du capitalisme. (Michel Camdessus) Enfin un ouvrage sur les inégalités qui couvre l'ensemble du sujet avec méthode et rigueur, dans une vision complète de la condition humaine dans la société ! Le résultat est l'ouvrage de référence qui manquait, et qui devrait être le livre de chevet de tous les candidats à des responsabilités politiques. (André Lévy-Lang) Il ne peut y avoir de progrès sans contrôle des inégalités. Contrairement aux idées reçues, il existe de nombreuses convergences de pensée entre les libéraux et les progressistes dans la défense d'un Etat démocratique fort pour contrer les effets pervers de l'économie de marché, notamment mondialisée. (Christian Gallien) Puisse ce livre guider ceux qui cherchent le Graal économique - conjuguer harmonieusement efficacité et équité - à trouver les bons chemins pour y parvenir ! Ce serait salutaire. (Denis Kessler).

03/2022

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La nature contre le capital

A partir de sources largement inédites, ce livre montre que Karl Marx a développé une analyse écologique du capitalisme. Ainsi, sa critique de la propriété privée apparaît indissociable de son analyse de la destruction de l'environnement. A l'heure où les inégalités explosent et alors que la planète fonce vers l'abîme, Marx indique la source commune de ces problèmes et esquisse la solution ? : rompre avec le capitalisme pour établir une relation harmonieuse entre les humains et la nature. Pour trouver des solutions à la crise climatique globale dans laquelle l'humanité est entrée, il est aujourd'hui plus que jamais indispensable de comprendre l'imbrication entre le système capitaliste et la destruction environnementale. Critique éminent du capitalisme, Karl Marx a pourtant mauvaise réputation auprès de nombreux écologistes. Il est accusé d'être un penseur productiviste, prônant la maîtrise de la nature par les humains. C'est à cette aune que Kohei Saïto relit les oeuvres majeurs, ainsi que les cahiers scientifiques inédits de Marx et montre que ces accusations sont sans fondement. Il nous fait découvrir un Marx qui suit de près les avancées des sciences de la nature et, surtout, de l'agronomie, qu'il intègre méthodiquement dans ses propres travaux. Le constat s'impose ? : l'écologie est un aspect incontournable du projet marxien de la critique du capitalisme. Ainsi, Marx fournit une base théorique riche pour comprendre la crise écologique actuelle et pour la dépasser.

08/2021

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Le capitalisme, sans rival

Après avoir expliqué la fameuse courbe de l'éléphant dans Inégalités mondiales, Branko Milanovic s'intéresse ici aux grandes tendances qui orientent le destin du monde. Il analyse la dynamique du capitalisme, système qui domine désormais sans partage. Confrontant deux modèles, le capitalisme libéral (américain) et le capitalisme politique (chinois), il en montre les dérives, l'un vers la ploutocratie, l'autre vers une corruption accrue. L'argumentation repose sur la mise en perspective de nombreuses données statistiques et sur une très bonne connaissance de l'histoire. Contrairement aux prédictions d'une ancienne vulgate marxiste, les régimes dits "communistes", d'autant plus efficaces que les pays étaient à l'origine moins développés et dominés, ont rendu possible la transition entre féodalisme et capitalisme. L'une des contributions majeures de ce livre est la caractérisation du capitalisme politique, ou autoritaire (un secteur privé prédominant mais sous contrôle politique, une bureaucratie efficace au service de la croissance, l'absence d'Etat de droit), et de ses contradictions (une élite technocratique vs un pouvoir discrétionnaire ; une corruption endémique vs la légitimation du pouvoir). L'avenir s'annonce sombre si les tendances actuelles se prolongent (ploutocratie, marchandisation de tous les domaines de l'existence et corruption, démultipliée par la globalisation). La bifurcation vers un horizon plus radieux exigerait une politique radicale de réduction des inégalités...

09/2020

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Misère du capitalisme

La pandémie de Coronavirus relance le débat sur les dérives du capitalisme et les pièges de la mondialisation. Cette résurgence fait écho à la réflexion de fond de cet ouvrage. L'économie libérale, le capitalisme de marché, ont quasiment investi tous les segments de notre univers. La course folle s'accélère et les inégalités se creusent inexorablement. L'auteur nous montre comment les failles de ce système vont entrainer sa perte. Il développe ensuite un plaidoyer pour un changement radical. Non pas radical parce qu'il veut mettre à bas le système actuel, mais radical parce qu'il doit s'accompagner d'une refonte en profondeur de notre conception du vivre - produire ensemble. Entre découragement et espoir, à la recherche d'une société plus juste, nous naviguons au coeur des enjeux de demain.

06/2020

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Sociologie

L'origine des inégalités

Ce numéro 45 de la revue Tracés questionne le retour contemporain du topos rousseauiste de " l'origine des inégalités ". A la charnière des champs académique et non-académique, de grands récits se multiplient aujourd'hui sur les tables des libraires, avec comme promesse de résumer en quelques centaines de pages l'ensemble de l'histoire humaine, parfois depuis la préhistoire. Les problèmes du présent (exploitation et lutte des classes, racisme, patriarcat, spécisme, organisation écocidaire des sociétés humaines...) se trouvent réinscrits dans un temps long jalonné de quelques tournants décisifs, qui paraissent rejouer les mêmes actes : la révolution néolithique, avec l'apparition de l'Etat, l'accumulation de la richesse et la domestication des plantes et des animaux ; la révolution moderne, elle-même plurielle (révolutions scientifiques, politiques, économiques) et scène d'émergence de l'Etat-nation, du capitalisme, du colonialisme, etc. Avec ces grands récits, de nouveaux problèmes surgissent. A-t-on affaire à de nouvelles philosophies de l'histoire qui ne disent pas leur nom et quelle valeur scientifique accorder à ces vastes reconstructions historiques ? Quels rapports entretiennent-ils aux données issues de l'archéologie, de l'histoire, de l'anthropologie et de la sociologie, et quels présupposés théoriques animent ces explications dont la prétention est nécessairement transdisciplinaire ? A travers trois articles, deux entretiens et une note de lecture, ce volume montre comment les enquêtes empiriques complexifient ces explications linéaires et englobantes. Si ces grands récits ont une fonction heuristique pour la recherche, c'est peut-être d'abord négativement, parce qu'ils obligent les chercheurs à retravailler et à préciser leurs catégories d'analyse et leurs cadres théoriques. En mêlant les approches de l'archéologie, de l'anthropologie, de l'histoire, de la sociologie et de la philosophie, ce numéro de Tracés aide à appréhender ce que signifie, pour notre temps, " l'origine des inégalités ".

11/2024

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Sciences politiques

Contre la précarité

Peut-on encore être anticapitaliste au XXIe siècle ? Depuis la débâcle financière de 2008, on a beaucoup parlé de la crise, voire de la fin du capitalisme mais, en fait, celui-ci sort toujours renforcé des catastrophes qu'il fabrique. Il survivra donc aux protestations contre les inégalités qui, en réalité, renforcent sa légitimité en réclamant seulement une meilleure inclusion dans le système sans en contester la logique : la compétition mondiale effrénée pour le profit. Cette dernière engendre une précarité multiforme qui affecte toutes les catégories sociales : peur des fins de mois difficiles, stress induit par les pressions subies au travail, insécurité de l'emploi, dégradation des services de santé, etc. En réactualisant la tradition de la théorie critique, l'auteure démontre que le combat contre ce "capitalisme de précarité" doit s'attaquer à sa logique même, et sans attendre son utopique effondrement final. Elle dessine une stratégie pour mobiliser la multitude précaire derrière un projet politique qui, à coups de réformes progressives éradiquant la course folle au profit, nous engagerait sur la voie d'une transformation sociale radicale. Professeure de Science politique et sociale, Albena Azmanova a enseigné à Sciences Po et à la New School For Social Research à New York, avant de rejoindre l'Université du Kent. Prix 2021 de l'American Political Science Association "pour un livre exceptionnel qui démontre comment l'expertise universitaire peut utilement servir la lutte pour un monde meilleur" Prix 2022 du meilleur livre d'économie politique internationale de l'International Studies Association Prix Susan Strange du meilleur livre (2022) de la British Political Science Association Mention honorable Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Baptiste Mylondo en collaboration avec Jacques Généreux

10/2023

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