Recherche

Le baiser de Judas

Extraits

ActuaLitté

Romans policiers

Le baiser de Judas

Ex-designer au physique charmeur, Dan Sommerdahl enfile la casquette de Détective chauve avec une classe et un naturel effrayants. Effrayants pour sa femme, Marianne, qui ne se rappelle pas avoir épousé un justicier défendant la veuve et l'orphelin. Effrayants aussi pour son meilleur ami, Flemming Torp, le commissaire de Christianssund. Son copain d'enfance aurait une fâcheuse tendance à empiéter sur ses plates-bandes. Cette fois, c'est une professeur d'arts plastiques qui est dans l'impasse. Après l'avoir séduite, un bellâtre de 25 ans son cadet s'enfuit avec une coquette somme qu'elle avait gagnée au loto. Le Détective chauve se lance à ses trousses, quitte à s'égarer dans les rues de Goa en Inde. De son côté, le commissaire est aux prises avec une affaire de meurtre au sein d'une secte religieuse. Les deux affaires révèlent des liens troublants qui invitent le détective et le commissaire à un pas de deux acrobatique et jubilatoire.

01/2012

ActuaLitté

Non classé

Le baiser de Judas

Dan Sommerdahl ne pensait pas endosser à nouveau son costume de détective chauve. Mais quand sa fille lui demande de poursuivre celui qui a brisé le coeur de sa prof préférée, il ne peut résister. Le voilà à courir sur la piste d’un gigolo de génie jusqu’à Goa, en Inde. Et si le détective est toujours un peu en compétition avec son ami le commissaire Flemming Trop, cette fois, flic et privé vont devoir collaborer. L’affaire de Dan est vraisemblablement liée au meurtre sur lequel le policier enquête…

10/2013

ActuaLitté

Exégèse

Judas

Et si Judas, au lieu d'être le traître honni et bafoué dont l'histoire a véhiculé le mythe, était le véritable initié, celui qui avait les faveurs du Maître, celui qui était à même de transmettre le message ! Cette hypothèse, remise à l'ordre du jour récemment (réapparition d'un manuscrit appelé l'Evangile de Judas), Emile Gillabert la soumet à l'épreuve des textes. Si elle trouve son fondement dans les évangiles canoniques, elle est confirmée par l'Evangile selon Thomas découvert en 1945 à Nag-Hammadi. Dans des documents importants, bien que non reconnus par l'Eglise, le nom de Judas est associé à celui de Thomas, qui veut dire Jumeau, alter ego, et parfois à celui de Didyme, qui est également synonyme de Jumeau. Ce double, voire triple nom, sert toujours à indiquer le disciple que Jésus aimait, l'Initié. Dans ces conditions, la réhabilitation de Judas, si elle est acceptée, ne peut qu'être totale, et le baiser de Judas, au lieu d'être celui d'un lâche indicateur, devient le témoignage de la loyauté, du courage et de l'Amour fraternel.

09/2006

ActuaLitté

Non classé

Jacques le Fataliste et son maître

JACQUES : Je ne sais si je la violai, mais je sais bien que je ne lui fis pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. D'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas : " Non, non, Jacques, non... " A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avancer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille : " Je ne vous aurais jamais cru si méchant... mais du moins, promettez-moi, jurez-moi... - Quoi ? - Que Bigre n'en saura rien. " LE MAÎTRE : Tu promis, tu juras, et tout alla fort bien. JACQUES : Et puis très bien encore. LE MAÎTRE : Et puis encore très bien ? JACQUES : C'est précisément comme si vous y aviez été.

05/2006

ActuaLitté

Non classé

Contre Lévi-Strauss

Etreindre pour mieux trahir, n'est-ce pas le sens qu'il faut conférer au célèbre baiser de Judas ? Ce geste est, nous semble-t-il, celui que commet l'anthropologue structuraliste Claude Lévi-Strauss en 1950 lorsqu'il rend hommage à Marcel Mauss dans une introduction devenue un canon du genre, longtemps demeurée une porte d'entrée incontournable à Marcel Mauss, et particulièrement à son texte le plus connu et commenté, "Essai sur le don", dont le contenu semble devoir s'éclairer grâce aux lumières lévi-straussiennes. Est-ce le charme de ce texte précisément ou est-ce le propre de toutes les grandes oeuvres que d'offrir une expérience vivante de pensée ! A notre sens, c'est vrai de tous les philosophes du malencontre (terme issu de "Le Discours de la servitude volontaire", et érigé en concept par Pierre Clastres), ces auteurs inclassables qui font le pari de l'incertitude, qui prennent le risque de la pensée pour remonter le cours du temps et se poser la question matricielle formulée par Nietzsche dans "La Généalogie de la Morale" : "Quel(s) événement(s) se sont-ils produits pour que nous soyons devenus ce que nous sommes aujourd'hui ? " Claude Lévi-Strauss, avec toute son autorité, a, semble-t-il, préempté le texte, y posant ses scellés et fixant sa lecture pour plusieurs générations de lecteurs. Ce sera donc le regard médusant de Lévi-Strauss que nous chercherons ici à détourner comme Persée pour approcher le point aveugle et originaire dont l'oeuvre tire son exceptionnelle et irrésistible puissance.

02/2022

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté