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Le Verger

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Le verger abandonné

[... ] L'Ulysse de Michel Diaz ne reviendra pas, il n'accomplira pas son destin premier de tuer les prétendants et de reprendre sa place au foyer avec son épouse et son fils, proche de son père et de ses arbres. Il n'a pas fait un long voyage avant de retourner "plein d'usage et raison / Vivre entre ses parents le reste de son âge" comme l'a écrit Joaquim du Bellay. Mais peu à peu, au fil du cheminement, les contours de son monde intérieur s'effacent, et bientôt il ne reste rien de son identité première ni même de ses raisons d'être, sinon un renoncement progressif, une volonté de faire de son exil une errance perpétuelle au bord du monde dans la tentation de n'être plus personne. "Le lieu véritable est-il dans l'absence de tout lieu ? Le lieu, justement, de cette inacceptable absence" , nous dit Edmond Jabès. Telle est l'incise du texte de Michel Diaz de laisser dans l'esprit du lecteur un étonnement, un déséquilibre qui en fait tout le prix. Et c'est ce trouble, provoqué par son traitement inédit de l'image du principal héros de L'Odyssée, que Michel Diaz exploite poétiquement pour soulever l'éternelle question, primordiale et inépuisable, de notre relation au monde et du sens de nos existences. Extrait de la préface de David Le Breton

08/2020

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Le Berger

Lorsque son vaisseau s'écrase sur cette étrange planète bleue, l'unique androïde survivant réalise qu'au vu de ses réserves d'énergie, il ne dispose que de quelques millénaires pour trouver les ressources qui lui permettront de regagner sa planète. Le niveau technologique de ce monde est très primitif, mais ses habitants apprennent vite. Charge à lui de les guider...

01/2021

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Le berger

Lucie est conservatrice d'un petit musée de l'Oise. Rien ne va vraiment mal dans sa vie, rien ne va vraiment bien non plus. Le jour où une amie l'embarque dans un groupe de prière, son existence prend une couleur plus joyeuse. Elle se sent revivre. D'autant que le Berger et maître à penser de la communauté lui fait intégrer le cercle restreint des initiés. Sans le mesurer, elle consacre bientôt toute son énergie à la Fraternité, négligeant son entourage. L'incompréhension gagne ses proches, qui, désarmés, la voient s'éloigner d'eux. Mais, lorsqu'ils s'en inquiètent, leurs questions se heurtent au silence. Dans son désordre enfiévré, jusqu'où Lucie poussera-t-elle le zèle ? Premier roman captivant, poignant portrait d'une jeune femme en plein désarroi, Le Berger dépeint sans complaisance la réalité sordide des mouvements sectaires, tout en s'interrogeant sur la quête de spiritualité dans nos sociétés individualistes.

02/2021

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Littérature française

Verger, etc…

C'est la campagne bourguignonne entière qui, dans ces notes de carnet, résonne. Neige, lacs, soleil, humeurs des saisons, femmes, hommes et bêtes qui peuplent ces terres et leurs hameaux ? : tous se délivrent en souvenirs, anecdotes et citations. Le langage règne, il est défenseur de l'imperceptible, de l'instant savouré et de la contemplation. Le lecteur, carnet en main, accompagne le randonneur qui parcourt ce terroir pour en saisir la substance.

10/2022

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Littérature anglo-saxonne

Le gardien du verger

Lorsque Cormac McCarthy écrit en 1965 ce premier roman, tout, ou presque, de son œuvre à venir y trouve son inscription. Un paysage que le vide rend irréel, où dominent le blanc aveuglant et le rougeoiement du ciel ; un personnage de Chaplin, qui n'existe qu'à travers ses gestes, ses mimiques, ses attitudes, comme privé de monde intérieur, mais bientôt plongé dans un tourbillon de bruit et de fureur : la Prohibition, la crise de 29, des scènes de chasse au petit matin, de jeunes paysannes à demi nues au bord de la rivière, une voiture noire au capot luisant qui fonce dans la nuit. Et toujours cette nature sauvage, violente, intacte, plus ancienne que l'homme, et qui, probablement, lui survivra. Le Gardien du verger a reçu le prix Faulkner l'année de sa parution.

10/1999

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Littérature anglo-saxonne

Le gardien du verger

" Depuis quelque temps la route était déserte, blanche encore et calcinée, mais le ciel à l'ouest déjà rouge de soleil. Il marchait doucement dans la poussière, s'arrêtant de temps à autre, courtaud volatile disgracieux vacillant sur une patte, pour examiner le tampon de ruban adhésif qui sortait de la semelle de sa chaussure. " Lorsqu'il écrit ces lignes en 1965, Cormac McCarthy n'est encor qu'un jeune écrivain qui va publier son premier roman. Pourtant, tout ou presque est déjà dans cette phrase inaugurale. Un paysage que le vide rend irréel, où dominent le blanc aveuglant et le rougeoiement du ciel. Un personnage à la Chaplin, qui n'existe qu'à travers ses gestes, ses mimiques, ses attitudes, comme privé de monde intérieur, mais bientôt plongé dans un tourbillon de bruit et de fureur : la Prohibition, la crise de 29, des scènes de chasse au petit matin, de jeunes paysannes a demi nues au bord de la rivière, une voiture noire au capot luisant qui fonce dans la nuit. Et toujours cette nature sauvage, violente, intacte, plus ancienne que l'homme, et qui, probablement, lui survivra.

09/1996

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