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Le Terrier

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Le terrier

"Nulle anecdote adventice, nul autre personnage - hors cet intrus, à la réalité hypothétique, qui vient soudainement perturber le silence du terrier - encore que, plus on avance dans le récit, plus on a le sentiment que le terrier est, lui aussi, un personnage. La solitude avec ses bienfaits évidents et ses méfaits éventuels et le thème principal du Terrier. Cette image de terrier - et plus généralement celle de l'enfouissement - comme symbole de la solitude revient souvent sous la plume de Kafka, tant dans sa correspondance et dans son journal que dans ses récits". J-P Verdet.

05/2018

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Littérature Allemande

Le terrier

Le plus beau, dans mon terrier, c'est son silence. Silence trompeur, cependant. Il peut se briser d'un seul coup : alors tout sera terminé. Pour l'instant, il est encore là. Je peux passer des heures à me faufiler dans mes galeries sans rien entendre d'autre que, parfois, le froufroutement d'un petit animal quelconque que je ramène aussitôt au calme entre mes dents, ou le ruissellement de la terre qui m'annonce la nécessité d'une réparation ; pour le reste, le silence règne. Le vent porte à l'intérieur le parfum de la forêt, il fait chaud et frais à la fois. Parfois je m'étire et je me roule d'aise dans la galerie. Qu'il est beau d'avoir pareil terrier à l'approche du grand âge, d'avoir un toit au-dessus de la tête lorsque commence l'automne ! Tous les cent mètres, j'ai élargi les galeries pour y loger de petites places rondes, je peux m'y lover à mon aise, jouir de ma propre chaleur et me reposer. J'y dors du doux sommeil de la paix, du désir assouvi, de l'objectif atteint - posséder son chez-soi.

05/2009

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Littérature Allemande

Le terrier

Le plus beau, dans mon terrier, c'est son silence. Silence trompeur, cependant. Il peut se briser d'un seul coup : alors tout sera terminé. Pour l'instant, il est encore là. Je peux passer des heures à me faufiler dans mes galeries sans rien entendre d'autre que, parfois, le froufroutement d'un petit animal quelconque que je ramène aussitôt au calme entre mes dents, ou le ruissellement de la terre qui m'annonce la nécessité d'une réparation ; pour le reste, le silence règne. Le vent porte à l'intérieur le parfum de la forêt, il fait chaud et frais à la fois. Parfois je m'étire et je me roule d'aise dans la galerie. Qu'il est beau d'avoir pareil terrier à l'approche du grand âge, d'avoir un toit au-dessus de la tête lorsque commence l'automne ! Tous les cent mètres, j'ai élargi les galeries pour y loger de petites places rondes, je peux m'y lover à mon aise, jouir de ma propre chaleur et me reposer. J'y dors du doux sommeil de la paix, du désir assouvi, de l'objectif atteint - posséder son chez-soi.

02/2024

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Littérature Allemande

Le Terrier

Le Terrier, l'une des dernières nouvelles écrites par Franz Kafka (1883-1924), est celle où se mêlent avec le plus de violence l'issue inexorable d'une destinée tragique et une extraordinaire distanciation comique. L'humour noir atteint ici un paroxysme. Un troglodyte nous fait partager l'extrême ingéniosité de sa vie enterrée, et ce lieu de sécurité maximale devient celui de tous les dangers ; lieu où la paix du " chez-soi " devient mortelle : un tombeau pour l'éternité.

06/2002

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Littérature française

Le terrier

Le Terrier, l'une des dernières nouvelles écrites par Franz Kafka, est celle où se mêlent avec le plus de violence l'issue inexorable d'une destinée tragique et une extraordinaire distanciation comique. L'humour noir atteint ici un paroxysme. Un troglodyte nous fait partager l'extrême ingéniosité de sa vie enterrée, est ce lieu de sécurité maximale devient celui de tous les dangers ; lieu où la paix du " chez-soi " devient mortelle : un tombeau pour l'éternité.

01/1998

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Contes et nouvelles

Terrier 17

Crapule, ma chatte noire, mon bonheur insensé, Raptée un soir d'automne, à l'heure du crépuscule, A l'orée de la nuit... et le monde bascule Parc' que sans ta présence, je ne sais avancer. Une éclipse de lune, un saut dans le fossé, La pendule arrêtée sur la vie funambule Et mon souffle éperdu, mon souffle qui bouscule Crapule, ma chatte noire, ton absence insensée. Répercuter le temps du bonheur-vestibule Au coin de l'oreiller, au bord de la chatière, Par-delà les bambous, par-delà les gouttières Une féline noire, chatte tintinnabule. La vie s'est arrêtée dans un éclat de bulle Et depuis cet éclat, ma douleur est entière. Ce sonnet en acrostiches exprime le " troumatisme " qui a terrassé la narratrice de ce Journal de deuil - journal qui l'a accompagnée jusqu'à la sortie du Terrier écrit sous l'égide du nombre 17, en jouant avec les 7 lettres du nom de sa féline. Nic Sirkis s'est interdit d'utiliser des points de suspension dans le temps suspendu après la mort de sa chatte.

10/2023

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