Numéro double de 340 pages, Shogun Seinen comporte 10 séries à suivre. Cette compilation a été publiée par les Humanoïdes Associés.
On trouve ici le chapitre 4 de la série futuriste à décorum cyberpunk. Le dessin en lui-même fait bien ressentir l’ambiance cyberpunk avec beaucoup de jeu d’ombres ce qui ajoute au caractère société futuriste qui a mal tournée. On remarquera également les cernes omniprésentes des personnages qui démontrent que la vie de résistant n’est pas facile tous les jours. La mise en scène est originale. Les prises de vue sont souvent de haut ou prenant les protagonistes en diagonale.
1ères pages : 2 membres de la résistance dans un monde à la matrix doivent effectuer un marché foncièrement illégal avec un caïd bien louche dans une discothèque lorsque le tout tourne à la fusillade.
Sanctuaire Reminded : le chapitre 11, intitulé « les proies » met en scène des cosmonautes en fuite. L’emphase dans le dessin est vraiment mise sur les personnages. Le rendu est pas mal au niveau des actions des personnages. Quand ils fuient, on sent bien la course effrénée à travers les rocheuses. Ces grandes stries soulignent les mouvements des actions.
1ères pages : Dès le début, les cosmonautes peu armés fuient un monstre à travers un dédale de falaises quand le groupe se trouve séparé. Ils doivent se réunir à leur véhicule mais le dédale ne semble pas parfaitement naturel et le monstre a l’air de bien connaître ce labyrinthe.
Actor’s Studio : L’histoire recommence au chapitre 4 du 1er tome. Ce que j’aime dans cette série, c’est la façon dont l’environnement est traité. Tout est très minimaliste Le seul moment où l’on peut apercevoir un bout de décor, c’est quand il y a une interaction avec un personnage. Sinon, on se trouve dans de grands espaces vides où le personnage se meut.
1ères pages : Toute l’histoire tourne autour de futurs héros ne le sachant pas encore qui se rencontrent pour la 1ère fois. Ils se retrouvent tous plus ou moins par hasard et réalisent ensuite qu’ils ont été manipulés par un inconnu qui veut leur faire remplir des missions avec pour récompense la vie sauve.
Underskin : C’est au chapitre 8 que l’histoire reprend dans cet univers futuriste où robots et humains cohabitent. Je n’ai pas été emballé par le dessin même si l’intrigue peut être sympa avec le sujet dont il est question. A noter toutefois un bon travail au niveau des expressions de visages qui laissent transparaître toute une palette d’émotion. Certainement pour donner une plus grande profondeur psychologique aux personnages.
1ères pages : Le début du chapitre nous montre une jeune femme fuyant à travers les égouts les sbires du chef d’une organisation dont nous ne savons rien encore. Nous savons néanmoins que la jeune femme est très douée pour distinguer un robot d’un être humain.
Tengu-do : nous sommes plongés ici dans le 7e chapitre de Tengu-do. On a l’impression que l’histoire de ce chapitre est une succession de photos souvenirs pour relater une tranche de vie du héros. L’univers de Tengu-do est largement nippon. Les proportions des personnages sont bien rendues. Petit et trapus. Les pièces d’armures sont bien travaillées. On dirait en lisant ces quelques pages que la BD est inspirée à la fois des Blade de Tsui Hark et de l’histoire de Miyamoto Musashi en quête de sa voie. D'ailleurs, « do » veut dire voie en japonais.
1ères pages : On suit au début un jeune samurai errant manchot en combat contre les forces japonaises militaires durant l’ère de l’avènement des armes à feu au Japon. Ce samurai est se voit accepté par une bande de samurais toujours attachés à leurs sabres pour ses bons services.
L’escouade des ombres : Un coup de crayon peu usuel, personnellement, ce n’est pas mon type de dessin favori, mais il y a un petit quelque chose qu’on ne trouve pas partout. C’est comme si on lisait la BD à travers des jumelles thermiques. On distingue le contour des personnages à travers des jeux d’ombres. On a une impression de floue lorsque la vue est plus éloignée. Les bordures des dessins se précisent uniquement quand on se rapproche des personnages.
1ères pages : Tous à bord d’un vaisseau spatial qui va s’écraser tôt ou tard, voilà en résumé ce chapitre 4. Le navire part en morceaux et tout l’équipage se voit contraint de quitter le vaisseau en petits groupes dans les navettes. Une des navettes arrive à atterrir tant bien que mal sur une planète plutôt désertique.
Lolita HR : L’intrigue reprend au chapitre 8 dans ce 4e volume de Seinen. On distingue facilement les bons des mauvais ne serait ce qu’en regardant les traits des personnages. Ils sont anguleux, des regards durs, des mines plus vieillies pour ceux qui s’apparentent aux mauvais et plus lisses et ouvertes pour les bons. Ces derniers se trouvent d’ailleurs souvent être des jeunes, d’où les traits moins fatigués.
1ères pages : on redécouvre la série quand la jeune Florence en pleine remise en question de la société façon 1984 de Orwell se fâchent avec ses parents lors du dîner. Ensuite, on est de nouveau présenté avec les autorités puis la résistance.
Lohris des Dawnhills : C’est la BD présente sur la couverture. J’ai eu l’impression de feuilleter une première ébauche en lisant cette BD. Les dessins sont faits au crayon à papier le dessin est très agréable, car très fin. On retrouve beaucoup de détails dans les bulles. Les pages sont découpées en au moins 4 ou 5. On s’arrête sur une expression de visage ou un pour souligner le caractère fantastique du décor. Il n’y a pas trop de dialogue, les actions suffisent à suivre.
1ères pages : Le début du chapitre met en scène le héros, Lohris avec sa sœur extralucide. Ils pourchassent 2 membres de leurs tribus qui sont sur le point de les trahir en en offrant leur terre à une autre tribu d’hommes scaphandres.
Shin : Ce chapitre 3 est résolument tourné vers l’action. Le dessin n’est pas très original, mais il reste bon. Ça ressemble à tout un tas de manga médiéval fantastique nippon dans la lignée des ninja scroll ou autres. Le chapitre est parsemé de pleine page pour les images-chocs ou les phases de combats. On trouve aussi sur certaines pages de nombreux cadres pour retranscrire la rapidité des actions. C’est donc un chapitre très dynamique et très plaisant.
Les 1ères pages : Le héros, shin de son patronyme s’est vu confié une épée qu’il doit remettre à un seigneur Kagéma. Il la rapporte tout d’abord à son propre seigneur, tout loyal qu’il est. Cependant, cette épée est spéciale et il semble qu’il y ait un lien avec le héros qui se transforme en véritable machine à tuer lorsqu’il est soumis à des émotions fortes. Il va d’ailleurs avoir l’occasion de la tester sur une bande de vilains qui cherchent à récupérer l’épée.
Satori : Le 1er chapitre de Satori nous présente au tout début un dessin presque éthéré. Au bout de quelques pages, le dessin redevient normal. Très peu de décors, des grands cadres et très peu de dialogues mettent bien en valeur le protagoniste principal : un guerrier sage si habile qu’on le compare à un dieu.
1ères pages : présentation de la série avec un duel entre 2 guerriers nippons. L’un d’eux n’est autre qu’un soldat de l’armée extrêmement fort et comparé à un dieu, l’autre un officier qui le défie sans qu’on sache vraiment pourquoi. Après ce duel, on se retrouve dans un dojo où sont formés des instructeurs de l’armée en plein entraînement.
Shogun Seinen est disponible chez Shogun, les copains des Humanoïdes associés,