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Lawrence Durrell

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Littérature française

Larry : Une amitié avec Lawrence Durrell

Dans les années 1980, l'écrivain britannique Lawrence Durrell, dont les romans ont toujours fasciné aussi bien le public français qu'anglo-saxon, habitait Sommières, un petit village du Gard. Gemma Salem résidait à quelques kilomètres de là, à Gailhan. Leur amitié est née lors d'une rencontre fortuite : ils s'écrivent, s'appellent, se rendent visite, se font des farces, et parlent de tout. Ils se reconnaissent : une connivence est née. Gemma Salem souhaitait depuis longtemps rassembler ses souvenirs de cette amitié, évoquer leur complicité pleine de respect, d'attentions et de fous rires. Elle en parlait depuis vingt ans à Stéphane Héaume, lui-même romancier, et c'est lors d'un voyage à Vienne de ce dernier, qu' été conçu ce livre sur Lawrence Durrell, composé d'entretiens, de lettres, de dessins, de photos : un témoignage inédit. Dans ce petit volume, ce n'est pas spécialement de l'oeuvre mais de l'homme dont il est question, de sa vie, ses doutes, ses angoisses : une histoire d'amis

10/2019

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Critique littéraire

Durrell à Sommières

Lorsqu'il a découvert Sommières, en 1957, Lawrence Durrell raconte qu'il a eu "tout-à-coup le sentiment bizarre de (se) trouver chez lui, sentiment qui ne (l'a) jamais abandonné". Cette installation mettait fin à une longue errance qui, depuis son Inde natale, l'avait conduit à Londres, Corfou, Alexandrie, Rhodes, Cordoba (Argentine), Belgrade et Chypre, d'où il fut chassé par la guerre civile. Il habite d'abord la Villa Louis, chemin de Paillasson, puis après un séjour de quelques années dans un maset nîmois, revient définitivement à Sommières, dans la Maison Tartés, 15 route de Saussines, qu'il habite de 1966 jusqu'à sa mort le 7 novembre 1990. Ce livre retrace cette d'histoire d'amour entre un écrivain et sa cité d'élection, à partir des écrits de Durrell lui-même - dans sa correspondance avec son ami l'écrivain Henry Miller et des pages de certains de ses livres - et des témoignages de quelques-uns de ses visiteurs illustres : les poètes Marc Alyn et Frédéric Jacques Temple, l'écrivaine Anaïs Nin, la danseuse Diana Menuhin, le libraire Allan Thomas, le diplomate E. W. Challoner, l'universitaire Corinne Alexandre-Garner, la romancière Béatrice Commengé... Ces textes sont précédés d'un préface de Françoise K.D., dernière compagne de Lawrence Durrell.

04/2018

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Critique littéraire

Aimer Lawrence

Il fallait bien qu'un jour je croise la route de Lady Chatterley. J'ai fait mieux, je suis tombée amoureuse de celui qui l'imagina, D. H. Lawrence, à cause de sa figure de mauvais coucheur, à cause de l'extraordinaire sensibilité de son "écriture androgyne" dont parlait Anaïs Nin. Pendant deux ans, je n'ai pas quitté cet amateur des grands espaces qui, lorsqu'il écrivait, ne s'est jamais encombré des barrières du surmoi. J'ai voulu faire redécouvrir cet auteur célèbre qui n'est plus assez lu, contemporain des suffragettes, et qui vécut entouré de femmes libres. Il avait compris qu'au vortex de leur émancipation et de leurs revendications se trouvait le plein accomplissement de leur jouissance sexuelle.

09/2017

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Poches Littérature internation

Citrons acides

Fasciné par la beauté des paysages, la richesse d'une nature vibrante de soleil et par l'authenticité des hommes et des femmes qu'il côtoya, Lawrence Durrell livre, avec Citrons Acides, la chronique du quotidien chypriote durant la période trouble des années cinquante. Les luttes violentes pour l'indépendance qui viendront bouleverser l'idyllique quiétude de l'île annoncent les convulsions de la modernité.
Lawrence Durrell, qui pensait ne croiser sur ce caillou que des femmes laides et des hommes buvant comme des trous, découvrira, pour un récit devenu classique, un monde à part marqué par une histoire millénaire.

02/2012

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Théâtre

Actée ou la princesse barbare. Tragédie en 3 actes

Les troupes romaines ont envahi la Scythie, ancien empire de Sémiramis, l'aïeule d'Actée. Tout n'est plus que ruines et cendres. Actée, seule survivante de la famille royale, est aveugle : Fabius le général romain est arrivé à temps pour lui sauver la vie à défaut de la vue... et la conduire à Rome en otage. Encore enfant, alors que son père était le gouverneur de cette province, la beauté de la jeune Princesse avait éveillé son attention. Fabius avait fait ensuite un mariage de convenance et le seul trait d'union avec son épouse légitime, Flavia, est la haine. S'il est vrai que l'homme porte en lui une âme aux multiples visages (thème cher à l'auteur), Actée est l'aspect sauvage, l'Eros au féminin de Fabius. Actée et Fabius, les «étoiles croisées» comme les nomme l'auteur, sont aussi complémentaires, et donc différents, que le vertical et l'horizontal, le jour et la nuit, la nature sauvage des Scythes et la culture impérialiste de Rome. Aussi incompatibles que le chaud et le froid et pourtant réunis dans une passion foudroyante par la loi des contraires, car rien d'autre que l'Amour fou ne peut naître entre un général romain et une Princesse barbare... À la cour de Néron, sous le regard narquois de Pétrone, c'est la putrefactio alchimique, la décadence, la déchirure. Les amants y résisteront-ils ? L'enfant de Fabius et de Flavia devient fou, Actée la flamboyante meurt et Fabius, ayant raté le sublime de son destin, sombre dans l'ivrognerie.

04/1980

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Poches Littérature internation

Justine

En Grèce, sur une île des Cyclades, un homme se souvient de ka ville d'Alexandrie. Avec une mémoire d'archiviste, il raconte ce qu'il a vécu là-bas avant la Seconde Guerre mondiale. Narrateur anonyme, Anglo-Irlandais entre deux âges, professeur par nécessité, il classe ses souvenirs, raconte son amour pour Justine, une jeune pianiste séduisante, un peu nymphomane et somnambule ; il évoque sa liaison avec l'émouvante Melissa, sa maîtresse phtisique. D'autres personnages se dessinent. D'abord Nessim, le mari amoureux et complaisant de Justine, Pombal, le Français, Clea, l'artiste-peintre, Balthazar, le médecin philosophe. Mais Justine, d'abord Justine, est au cœur de ce nœud serré, complexe, étrange, d'amours multiples et incertaines... En achevant le premier tome de son fameux Quatuor d'Alexandrie (Balthazar, Mountolive et Clea succéderont à Justine et seront publiés entre 1957 et 1960), Lawrence Durrell (1912-1990) en donna à son ami Henry Miller une définition devenue célèbre : " C'est une sorte de poème en prose adressé à l'une des grandes capitales du cœur, la Capitale de la mémoire... "

05/2000

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