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La violence de l'humanisme. Pourquoi nous faut-il persécuter les animaux ?

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Dossier

Nos amies les bêtes : les animaux dans la littérature

Depuis l’intérêt des Mésopotamiens dans des récits mythologiques aux premières fables d’Ésope, nos amies les bêtes occupent une place particulière. Tout à la fois créatures choyées et craintes, compagnons ou ennemis, elles bénéficient d’une affection particulière chez les écrivains. Et loin de ce que l'on imaginerait, pas uniquement en littérature jeunesse.

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Dossier

La Petite mort : Faux et usage de faux

Pas commode d'avoir pour paternel La Mort en personne. Pour éviter toute confusion, son fils a été baptisé La Petite Mort – encore que le risque de se mélanger les pinceaux ne soit pas totalement écarté. Cette série de bandes dessinées signées David Mourier est proposée par les éditions Delcourt depuis septembre 2013. Neuf tomes et une web série plus tard, ces aventures sont toujours à mourir... de rire.

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Dossier

Nos horizons désirables : le livre a rendez-vous avec son avenir

Devant les défis importants du domaine du livre, les experts et volontaires s'engagent activement. L'Agence coordonne les Rencontres régionales du livre et de la lecture dans la région des Hauts-de-France, un événement visant à collaborer pour façonner l'avenir du secteur et envisager des perspectives prometteuses.

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Dossier

Les Chroniques du Confiné : au temps du coronavirus, le critique se fait booktuber

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles — ou de nouvelles qu’on préférerait meilleures. Il fallait bien que la rédaction tente d’offrir un moment de pause humoristique. Et même si les librairies sont fermées, et qu’il devient plus difficile de se procurer des nouveautés, pas question de renoncer à la découverte de livres, d’auteurs, de coups de coeur.

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Dossier

Cinq livres à offrir pour Noël

« Sans les cadeaux, Noël ne serait pas Noël. » On ne peut qu’être d’accord avec la romancière Louisa May Alcott, c’est pourquoi on vous propose nos conseils de lecture, avec Actes Sud, afin de gâter vos proches, et pourquoi pas, de leur donner des idées...

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Dossier

Robots, extraterrestres, IA, humains... qui aura le dernier mot ?

Ah, l'ère technologique ! Une époque où nos téléphones sont plus intelligents que nos animaux de compagnie, où nos montres peuvent nous dire combien de pas nous avons faits (comme si cela comptait vraiment après cette pizza quatre fromages) et où nos réfrigérateurs peuvent nous rappeler d'acheter du lait. Mais attendez, ce n'est pas tout ! 

Extraits

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Philosophie

La violence de l'humanisme. Pourquoi nous faut-il persécuter les animaux ?

Pourquoi le destin de l'animal empire-t-il au fur et à mesure que la civilisation progresse ? Pourquoi, dans une société aussi développée que la nôtre, aussi assurée de ses capacités, aussi capable de subordonner ses besoins élémentaires à une réflexion morale, persécute-t-on les animaux avec une bonne conscience qui frise parfois la jouissance ? L'humanisme métaphysique, en divinisant l'homme, exige-t-il que celui-ci vive dans le déni de ses origines, et punisse les animaux de lui être trop semblables ? Est-ce parce qu'ils échappent à la fatalité rhétorique, ne sont pas soumis à la passion mauvaise du moi, parce qu'ils se contenteraient, s'ils le pouvaient, de vivre pleinement leur vie qui est fusion avec le monde jusqu'à la mort qui est leur ultime abandon à l'ordre des choses, que les animaux sont l'objet d'une telle férocité de la part de nous autres, les humains ? Ne les haïssons nous pas, au fond, d'en être capables ? Dans cet essai lumineux, Patrice Rouget reconstitue le parcours métaphysique qui nous a amenés à nous détourner de l'animal pour ensuite le transformer en bouc émissaire de nos imperfections, puis à le ravaler au statut d'objet industriel uniquement destiné à satisfaire nos pulsions hédonistes, avec la caution permanente de l'humanisme métaphysique, idéologie illusoire qui accompagne avec une constance impressionnante l'histoire de la philosophie. Sotto voce, il instruit le procès d'une humanité qui a décidé d'asseoir son "exception naturelle" sur le supplice du reste du vivant.

04/2014

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Poésie

Persécuté persécuteur

Recueil resté dans l'ombre et publié initialement en 1931, Persécuté persécuteur est pourtant une pièce centrale de l'oeuvre d'Aragon. Se bousculent les engagements politiques, la mort du père, la naissance du grand amour et se déploie toute la rage de l'écriture du poète. L'impératif est d'écrire "en mettant le pied à la gorge de sa propre chanson" , écrire pour se révolter contre le monde mais aussi contre soi-même. Ce sont les soubresauts de l'indignation, des ruptures et du fracas qui dictent la recherche poétique d'Aragon et qui insufflent un rythme nerveux dans le vers. Persécuté persécuteur est un hymne politique où frémit toute la croyance d'Aragon dans le communisme. Mais par-delà l'engagement se tracent délicatement les premiers mots tournés vers Elsa, les timides débuts de l'immense fresque poétique dédiée à la glorification de sa Muse.

11/2022

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Poésie

Persécuté, persécuteur. Poèmes

Publié peu avant la rupture définitive d'avec Breton et le surréalisme, rédigé pour sa majeure partie durant la " triste et noire " année 1931, persécuté persécuteur, livre de crises, introduit comme nul autre à la poésie d'Aragon. S'il a plus tard condamné certains excès de voix, dont celui du trop fameux " Front rouge ", il a lui-même admis l'importance de son livre au travers des textes décisifs que sont " Lycanthropie contemporaine " ou " Tant pis pour moi " - aux titres particulièrement révélateurs. Ecrire comme on se déchire, comme on lacérerait sa cadence, comme pour se refuser à sa propre virtuosité ; écrire en " mettant le pied à la gorge de sa propre chanson ", comme le fit peu de temps avant Maïakovski ; écrire pour injurier, au hasard la chance quelquefois ; écrire pour que la langue aussi se déchire ; écrire pour ne pas se tuer, tel est le projet du poète, premier persécuteur parce que premier persécuté. " Celui qui écrit est nu. On lui voit ses plaies, ses cicatrices, sa force et sa faiblesse, son sexe et son âme ", écrira bien plus tard Aragon, dans Blanche ou l'oubli. Et les mots de 1967 s'accordent parfaitement au livre maudit de 1931, au temps des cerises aigres, des lâchages divers, de la mort d'un père et de l'Exposition coloniale. Les poèmes forment aujourd'hui un journal, tant au sens intime que public du terme : premier balbutiement de l'hymne amoureux à Elsa, persécuté persécuteur introduit aussi à la poésie de la ville, et même au drame familial d'Aragon, bien avant la fameuse confidence du Mentir-vrai. Mais on peut y suivre aussi le battement morose de l'actualité, de l'inauguration d'un théâtre à une nomination de ministre, d'une réception officielle à un enterrement. La circonstance et le lyrisme se mêlent, inventant même l'emploi, promis à certaine fortune, du mot " crève-cœur " au détour d'un vers... Aragon commente, bien plus tard, ce livre méconnu : " Prendre en main ce qui était proclamé le pire pour en faire le meilleur... Vous me direz que j'étais fou, eh bien, oui, j'étais fou, au point d'être fier de ma folie. Comprenez-vous ça ? " Il est temps, peut-être, de comprendre. O. B.

11/1998

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Littérature étrangère

Il nous faut des nouveaux noms

Chérie a dix ans et elle vit dans un bidonville du Zimbabwe ironiquement nommé Paradise. Dans sa langue spontanée et imagée, en une série d'épisodes à la fois bouleversants et débordants de vie, elle raconte une enfance heureuse malgré la misère et le cortège de souffrances qui l'accompagne. Pour échapper à cet endroit où tout le monde a faim et où tout s'effondre, avec ses copains Bâtard, Chipo, Dieusait, Sbho et Stina, elle devient, le temps d'un jeu, le Canada, l'Australie ou, mieux encore, les Etats-Unis. Chérie sait qu'un jour elle ira vraiment en Amérique, terre d'abondance et de rêve où l'attend sa tante Fostalina. A travers l'exil et le déracinement de Chérie, son désir farouche d'affirmer son identité, c'est aussi toute l'histoire de la diaspora zimbabwéenne qui est évoquée. Dans ce premier roman aux tonalités tour à tour picaresques, tragiques et même épiques, NoViolet Bulawayo donne voix aux milliers de personnes quittant leur terre natale pour aller vivre dans un nouveau pays qui ne deviendra jamais le leur.

03/2014

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Couple, famille

L'adolescent malade, ce qu'il faut savoir. Violence des secrets, secret des violences

Toute maladie grave est injuste, et plus encore lorsqu'elle survient au printemps de la vie. L'auteur de ce livre est particulièrement autorisé à en parler. Ce qui aujourd'hui nous paraît évident, l'existence de services d'accueil hospitalier spécifiquement dédiés aux adolescents, ne l'était nullement quand il a entamé sa carrière. Il a eu à militer pour que ce progrès décisif puisse s'accomplir ; il a largement contribué à le rendre possible et a engrangé une expérience unique de médecin sur ce terrain. Il nous livre avec une rare intelligence de l'humain les clés d'une relation thérapeutique positive avec les adolescent(e)s. Ceux-ci, comme les témoignages rapportés le font bien percevoir, ne sont rarement " que " malades : s'ils le sont, c'est dans une configuration particulière où jouent tant les caractéristiques propres à cet âge de difficile métamorphose de la personne que le poids des non-dits, des secrets familiaux et de situations diverses qui peuvent se révéler être de terribles moteurs de souffrance, conduisant au pire au suicide. Tout un travail de rencontre avec l'adolescent(e) doit être mené, qui obéit à des règles, recèle des pièges et confère au médecin, en première ligne du combat thérapeutique, une extraordinaire responsabilité. C'est ce patient cheminement, que Victor Courtecuisse a eu à cœur de nous présenter, avec parfois rappel à l'ordre face à certaines dérives des pratiques. Ce livre s'adresse aux parents concernés, qui y trouveront matière à mieux comprendre le parcours de soin proposé à " leur " adolescent(e), et bien sûr à l'ensemble des professionnels (enseignants, éducateurs, médecins généralistes, pédiatres, gynécologues, psychiatres, psychologues, médecins et infirmières scolaires, travailleurs sociaux, magistrats, policiers) et aussi aux responsables politiques.

11/2005

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Histoire internationale

Pourquoi il faut aimer l'Amérique

" Grand Satan " pour les intellectuels islamistes, symbole du capitalisme débridé, de la mondialisation inhumaine et de l'abêtissement culturel pour les Européens, modèle impérialiste et raciste fondé sur l'esclavage et le colonialisme pour les adeptes du multiculturalisme, société pervertie par la décadence aux yeux de la droite religieuse et des Talibans de tous poils, l'Amérique est aujourd'hui la cible d'attaques contradictoires mais convergentes, à la fois exogènes et endogènes. Dinesh D'Souza passe en revue les arguments de l'accusation et les démonte un à un, avec un regard d'autant plus probant qu'il s'enrichit de son expérience d'intellectuel immigré. Cet essai n'est pas seulement une attaque en règle des sophismes du multiculturalisme et une contestation sans complexe du dogme de l'égalité entre toutes les civilisations : c'est aussi le plaidoyer le plus intelligent et le plus limpide en faveur de la civilisation américaine - et, au-delà, de la civilisation occidentale. " Le provocant essai que l'on va lire irritera sans doute plus d'un lecteur français. Ces pages pleines de vie et de verve méritent cependant d'être méditées le plus sereinement possible. Car le phénomène de la montée de la superpuissance américaine, depuis un siècle, est suffisamment important pour susciter autre chose que l'invective, la polémique et le ressentiment. " Jean-François Revel

01/2004

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