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La violence dans les chansons

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La violence dans les chansons

La chanson populaire est la bande-son d'une culture banale de la violence. La culture du viol y est omniprésente ; la chanson anarchiste prêche la révolution autour de l'imaginaire sanglant du "Grand Soir" ; Mai 1968 a produit un florilège de morceaux contre l'Etat policier. De nos jours, le rap est sexiste jusqu'au féminicide ; aux violences des forces de l'ordre répond une exécration de la police et de l'Etat. Toutes ces violences font réagir, car les rappeurs sont accusés de donner le mauvais exemple. Une question se pose cependant, celle de la liberté artistique. La réponse est toujours la même : en matière de chanson, comme pour toute oeuvre artistique, priorité doit être donnée à la liberté d'expression.

06/2022

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Chansons pour l'incendie

Une femme effrontément libre défie la société traditionnelle colombienne des années 1940 ; un vétéran de la guerre de Corée affronte son passé lors d'une rencontre en apparence inoffensive ; sur un tournage, un figurant s'interroge sur les émotions de Polanski... Neuf histoires, neuf vies radicalement bouleversées par la violence. Les nouvelles de Chansons pour l'incendie tranchent, dépècent, brillent comme le fil d'un couteau. Elles irradient cette lumière étrange des choses qui brûlent ou qui blessent. En Colombie, en Espagne, à Paris, à Hollywood, chacune révèle le jeu du destin, cette conjonction de forces indéchiffrables. La prose est rapide, élégante, elle transporte dans des territoires intimes. Seule forme capable de conter ces existences, les "chansons" de Juan Gabriel Vásquez confirment l'étendue de son talent, et sa profonde compréhension des êtres.

04/2021

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Chemin d'écriture

Retracer dans un coffret ce demi-siècle d'écriture et de musique est plus qu'un itinéraire, c'est un nouveau voyage. Pour offrir un écrin à ces deux cents chansons, il fallait trouver une cohérence, donner un reflet fidèle à leur parcours, montrer comment naissent les chansons, "de ces riens qui pour moi font un tout... " , deux vers surgis d'une révolte, une phrase volée au vent léger d'une conversation ou l'instant précieux d'un regard échangé... . La vie est une source d'inspiration permanente que la poésie enveloppe de beauté pour la rendre plus supportable. Rien n'est indicible en chanson. La souffrance, le désespoir, la violence et la douceur y cheminent de concert. Dans un même album, l'amour, le regret, la nostalgie et l'espérance font bon ménage. Nos années se succèdent en laissant au passage le sillage de leur tristesse ou de la joie qui les illumine. Un carnet de chansons... Comme si j'étais peintre en émotions. Pour surtout ne rien perdre de ces instantanés fragiles à ranger dans nos malles aux trésors. L'immatériel est plus résistant parfois que la pierre des statues, et la mosaïque exige du recul pour en révéler l'image... Elle suppose aussi parfois qu'on couche sans attendre sur le papier la photographie des sentiments avant qu'elle ne s'efface. Du plus intime au plus ouvert, tout est là, en partage de confiance... Entre jardin secret et jardin public, voici l'intégrale de mes chansons... Yves Duteil auteur-compositeur-interprète du patrimoine de la chanson francophone, signe 50 ans de carrière. Par son goût des mots et de la musique, il nous propose un voyage en chanson au coeur de la langue française ! Son 1er single Virages sort en 1972 mais c'est en 1974 que sa carrière sera lancée suite aux prix du public et de la meilleure chanson remportés au festival international de la chanson française en Belgique et à la parution de son 1er album studio L'écritoire. Tout au long de sa carrière, Yves Duteil sera récompensé à de nombreuses reprises : le prix Jeune Chanson du Haut Comité de la langue française, l'Académie Charles Cros, le prix du secrétariat à la Culture... A la sortie de l'album Statut d'histoire, il reçoit l'insigne de Chevalier des Arts et des Lettres. En 1985, La langue de chez nous obtient la médaille d'argent de l'Académie française et le grand prix de la meilleure chanson française par la SACEM. En 1988, Prendre un enfant est élue meilleure chanson française du XXè siècle. Il signe La fleur de l'impossible, chanson des Jeux Olympiques d'hiver d'Albertville en 1992. En 1997, il reçoit à nouveau le grand prix de la SACEM pour l'album Touché. En 2018, il reçoit le grand prix de la société des poètes français.

05/2023

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Esthétiques de déconstruction mémorielle dans le Cône Sud

Les questions mémorielles liées aux régimes répressifs ont donné lieu à une vaste littérature critique depuis la Shoa et elles continuent d'alimenter débats et réflexions à l'époque actuelle. Les enjeux de ces questions sont multiples : juridiques, politiques, idéologiques, historiques, éthiques... Cet ouvrage s'intéresse à la dimension esthétique des uvres de mémoire, une dimension moins explorée par les chercheurs et pourtant centrale, car les uvres d'art (littérature, théâtre, chanson, cinéma, arts plastiques...) sont un vecteur fondamental dans la transmission, la conservation, la construction, la déconstruction ou la recréation de ce(s) mémoire(s). La violence qui s'est abattue sur le Cône Sud dans les années 70-80 a donné lieu à une production foisonnante et ininterrompue depuis au moins quatre décennies. Confrontés à des situations aussi traumatiques que la disparition de personnes, la torture, l'enfermement, et la violence en général, les créateurs s'interrogent et nous interrogent sur ces questions et, ce faisant, ils explorent de nouveaux chemins créatifs. L'introduction de l'historien Guillermo Mira permet de mettre en perspective les quatorze contributions de chercheurs français et étrangers ; les quatre textes écrits spécialement pour cet ouvrage par les écrivains Sebastián Antezana, Fernando Butazzoni, Nona Fernández, et Martín Kohan, donnent un autre regard sur ces questions qui continuent de nous interpeller.

06/2020

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Littérature française

J'ai tué Barbara suivi de La chanson de Madame Rosenfelt

En 1993, Pierre Notte envoie à Barbara un exemplaire de son premier roman, La chanson de Madame Rosenfelt, dont la chanteuse lui a inspiré le personnage. A cette époque, le jeune homme de vingt-trois ans mène une existence chaotique. Il n'a plus l'amitié ou l'amour de nombreux proches, qui l'ont renié. Son père se noie dans l'alcool, sa mère perd pied. Il est seul et ne souhaite plus vivre. Il absorbe quarante pilules de Temesta, et commence à s'endormir lorsqu'il entend une voix sur son répondeur : "C'est Barbara. Ecoutez, voilà. J'ai reçu votre livre. Je vous rappellerai. Ou vous me rappelez." Et ce message le ramène à la vie. Vingt-cinq ans plus tard, l'auteur revient sur les faits. Il raconte ses amours, les ruptures, les morts, sa violence, sa sexualité, ses errances, les dialogues surréalistes avec son éditeur Maurice Nadeau, ses chansons, ses débuts de comédien et, en contrepoint, les disques de Barbara, ses concerts, puis le "choc" du spectacle Lily Passion avec Gérard Depardieu : des textes qui entrent en forte résonance avec les dérives de l'écrivain et irriguent cette confession. Une nouvelle version de la mort de la chanteuse constitue l'une des surprises de ce texte fulgurant, et rend encore plus puissant pareil hommage à la force des mots et de la musique de la Dame en noir... Ce volume contient aussi le roman La chanson de Madame Rosenfelt, accompagné de la préface écrite alors par Julien Cendres.

01/2018

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Jazz, Blues, Soul, Rap, Reggae

Le blues dans le sang

Cet ouvrage est une histoire de la musique noire américaine vue à travers les événements politiques et sociaux américains depuis le début du XVIIe siècle jusqu'aux années 1980. Lorsque des Africains sont déportés sur le sol américain pour y être esclaves, il se produit un choc culturel entre ces deux mondes. Dans un tel contexte, que devient la musique africaine de ces exilés et quelles sont ses fonctions dans son nouveau contexte ? Simple distraction dans une vie de dur labeur ? Rien de plus ? Dans les plantations de coton du sud, de canne à sucre, le long des côtes ou sur les grands fleuves tels que le Mississippi, dans les cases ou les églises s'élèvent chansons et cantiques. Pourtant certaines nuits, le vent murmure d'autres mélodies, des chants étranges comme des ombres redoutables qui racontent l'injustice de la captivité... L'émancipation met fin à l'esclavage en 1865. Cependant, après la douleur de la captivité, une violente ségrégation prend corps, essentiellement dans les Etats du sud. Dans ce contexte, la musique noire continue de distraire, de rassurer, de souder les liens entre frères d'infortune. Mais des guitares jouent des mélodies aux idées frondeuses et contestataires, les voix noires dénoncent la ségrégation qui sévit... Ce voyage musical nous transporte du Mississippi à la Nouvelle Orléans en passant par Kansas City ou Chicago. C'est dans le ghetto de New York qu'il s'achève, alors que le rap voit le jour...

04/2024

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