La vengeance du diable

Succès éditorial et cinématographique, Le Diable s'habille en Prada connaitra une suite, produite par Disney, pour laquelle l'équipe du premier film devrait rempiler. A priori, le scénario ne serait toutefois pas basé sur Vengeance en Prada, de Lauren Weisberger, publié en 2013, ni le troisième livre de la série, L'Enfer est pavé de bonnes intentions, paru en 2019.

Faire de l’histoire avec de la littérature, voici ce que nous propose l’historienne et spécialiste de la littérature française du XIXe siècle, Judith Lyon-Caen, puisqu’il semblerait que ses consœurs et confrères s’y soient assez peu intéressés ou alors superficiellement. Le choix fait par l’auteure, et dont elle s’explique dans cet essai, est La Vengeance d’une femme, dernière des Diaboliques de Jules Barbey d’Aurevilly et publié en 1874.

Le monde de l'édition tremble : pas à l'annonce du retour de Miranda Priestly, alter ego inavoué d'Anna Wintour, mais pour celui de Lauren Weisberger, à l'occasion de la suite à son succès Le Diable s'habille en Prada, best-seller international en 2003. De passage à Paris, l'auteure a pu découvrir les collections d'Azzedine Alaïa, au sein du Palais Galliera.

Sir Elton John, auteur des albums Goodbye Yellow Brick Road et Captain Fantastic and the Brown Dirt Cowboy, cosigne une comédie musicale Le Diable s'habille en Prada, actuellement en cours d'écriture avec Paul Rudnick. Elle est bien sûr basée sur le roman de Lauren Weisberger paru en 2003 en version originale.

Attend-on d'un animateur fort d'un quart de siècle de commentaires sportifs déversés sur ondes hertziennes qu'il partage son appréciation quant aux ventes d’un livre ? Surtout quand il n’a pas encore apporté sa propre pierre à la surproduction globale en commercialisant son édifiante contribution. Mais que diable est-il passé dans la tête de Pascal Praud ?

RTL et le magazine Lire, comme chaque année, ont mis en compétition 10 livres de la rentrée littéraire de janvier 2021 pour le Grand Prix RTL-Lire. Il est logiquement décerné durant le Salon du livre de Paris. Voici donc la première sélection, avant la révélation des 5 romans finalistes, en début d'année prochaine.

Buccaneer Media, basé à Londres, est actuellement en train de développer une adaptation du roman d'Irvine Welsh, L’artiste au couteau, publié en France aux éditions Au Diable Vauvert (traduction de Diniz Galhos). Cette suite du célèbre Trainspotting verra l'acteur Robert Carlyle reprendre son rôle de Begbie. 

Est-ce sa faute à elle, Estelle, si on ne s’éclate qu’en Envers alors que le Paradis est un repère de coincés et autres mous du bulbe ?

La chaine franco-allemande Arte a dévoilé son programme de rentrée 2022, qui détaille notamment le retour de la série documentaire « Les romans du scandale », avec quatre nouveaux épisodes. Notons aussi l'adaptation, entre autres, de la BD Le patient de Timothé Le Boucher, avec Txomin Vergez et Clotilde Hesme.

Le jury du Prix Sade s’est réuni ce samedi 14 septembre 2019 et a délibéré. Il ne restait que neuf ouvrages lors de la précédente sélection, présentée ce 5 septembre. Et cette année, ils seront deux à se partager le trophée.

C'est avec un format carré et des sous-titres présentés à la manière des comics que Metropolitan Films présente sa nouvelle production à gros budget, le reboot d'Hellboy au cinéma. Le personnage créé par Mike Mignola revient sous les traits de David Harbour le 8 mai 2019.

Le site 411 Torrent se présente comme l'annuaire des Pages jaunes de liens Torrent, et en ce jour, c'est un auteur du Diable Vauvert qui vient d'être gentiment référencé. Pour son Manuel de survie à l'usage des incapables, fraîche nouveauté de la rentrée littéraire, Thomas Gunzig a eu la surprise de découvrir que son roman était disponible en téléchargement, pas tout à fait légal.

Le 16 mars 1931, André Gide écrit dans son journal: Ce soir, je trouve sur la table du salon de l'hôtel dans un supplément de l'Illustration de 1928 une nouvelle de Duvernois (...) Décidément, je n'ai pas à être confus d'avoir loué un auteur capable de pages aussi exquises. Quelle grâce et quelle netteté dans le dialogue! quelle fantaisie et quelle justesse de ton! et quel curieux mélange de cocasserie et de poésie! Gide, quelques années avant, avait lu "Edgar" (1919) de Henri Duvernois et en avait été ravi.

En 1974, Stephen King publiait son premier roman, Carrie, l’histoire d’une adolescente discrète qui endure les persécutions incessantes de ses camarades de classe. L’ouvrage, qui a évidemment vu le jour sur grand écran à plusieurs reprises, aura bientôt droit à son adaptation en minisérie télévisée.

Huit titres composent en 2021 la première sélection du prix des Romancières, qui récompense une œuvre en prose de langue française, susceptible de toucher un large public par son caractère universel.

Cité à deux reprises par F. Ouellet (cf. "Un homme tendre" de JH Louwyck et "La femme de Gilles" de Madeleine Bourdouxhe), exhumé du monde des Ensablés par D. Gombert (cf. "Faillite"), Pierre Bost est devenu familier au lecteur de nos chroniques.  Je viens d’achever la lecture de  Porte Malheur, un vrai coup de cœur. Initialement publié chez Gallimard - maison d'édition pour laquelle Bost était aussi lecteur- le roman a été réédité aux Editions le Dilletante  en 2009 avec une intéressante préface de F. Ouellet.

Nul qui les aurait vus à la télévision n’a oublié les Contes de la Crypte. Cette série inspirée du comics tendance horreur créé par EC Comics et Williams Gaines dans les années 50 a frappé l’imaginaire de nombre d’enfants. Pas étonnant que certains aient eu envie d’imaginer et explorer leur propre crypte...

L'édition qui marque les 20 ans du festival international Quais du Polar, qui célèbre le genre policier, se tiendra du du 5 au 7 avril prochain. Une occasion pour mettre en lumière deux décennies de littérature noire, et de remettre de nombreux prix littéraires.

Ce jeudi 14 mai 2020, les membres des jurys des Prix Imaginales des Collégiens, Lycéens et des Bibliothécaires — décernés dans le cadre du Festival Les Imaginales — ont révélé le nom des lauréats 2020. 

Mon cher  Hervé, j’ai passé la fin d’année 2016 en Auvergne, dans la région d’Ambert que je ne connaissais jusqu’ici que par son célèbre fromage, AOC, à pâte persillée. En effet, j’ai lu Gaspard des montagnes, d’Henri Pourrat. Ce grand roman a pour cadre cette région où est né et mort Pourrat, dont il décrit avec amour et précision la nature, les villages et les gens. Ambert est situé au pied des monts du Forez et du Livradois, dans le Puy-de-Dôme.

Le Grimoire maléfiqueBéatrice Bottet

#RentreeLitteraire23 - Une autre belle plume de droite qui naquit auprès de Léo Scheer, avec un nom qui est une attraction en soi, Louis-Henri de La Rochefoucauld. Ce patronyme fut même un thème exclusif quand en 2013, le jeune et noble auteur de Révolution française, était invité en binôme avec l’excentrique convenu Gonzague Saint-Bris, dans l’émission de l’actuel édité chez Léo Scheer, Éric Naulleau, et l’enfant « angoissé existentiel » (dixit le même Naulleau), Éric Zemmour…

EDITO – Halloween m’emmerde. Pas tant que l’idée de se déguiser en cadavre, de préférence exquis, ou autre monstruosité m’effraie. L’idée de célébrer les défunts à coups de cervelle qui fuit façon zombie, ou de danser avec des sorcières dans d’infernaux sabbats a quelque chose de plaisant. Non, Halloween, ce sont plutôt les enfants qui me gavent...

Jean-Paul, « entoileur » du site cotres.net, propose depuis octobre 1998 de beaux parcours littéraires utilisant l’hyperlien.

Une navigation en rayon

L'écrivain et journaliste italien, sous protection policière constante depuis 10 ans, a donné, en ouverture du festival Le Livre à Metz une vidéo conférence via Skype. Le public, présent en nombre dans la salle de l'Esplanade, a salué son courage et manifesté son soutien par de longs applaudissements.

Si l’on n’avait pas rêvé d’être heureux, la vie serait sans cruauté. (Marcel Proust)
Avec trois chroniques sous la plume de Hervé Bel, l’une sur Histoires incertaines, l’autre sur son entourage, le Club des longues moustaches, la dernière enfin, sur son fils, Pierre de Régnier qui écrivit Chroniques d’un patachon, Henri de Régnier est l’auteur dont l’univers est le plus relancé parmi les Ensablés, et il en est devenu au fil du temps à la fois le champion et l’emblème. Il y a donc quelque chose d’intimidant à rajouter quelques pages et un quatrième opus à cette œuvre de réhabilitation ; on redoute de déplaire ; on soupçonne que clandestinement, quelque part entre Paris et Venise, se réunit encore ce Club des Longues moustaches, que M.Bulteau (1) a admirablement décrit, redoutable cénacle agissant qui peut faire réussir ou échouer une carrière littéraire !

Dumas ? c’est Gaston Pescou, signant Peskow ou Peskov, mais aussi G. de Morlon, baron de Cherville, qui est en réalité –pour les trois-quarts- l’auteur caché de ce roman. Il est dans sa spécialité : le roman de chasse. Qu’on en juge par quelques titres tirés de sa bibliographie : Les Aventures d'un chien de chasse, Histoire d'un trop bon chien, Contes de chasse et de pêche, Contes d'un coureur des bois, Montcharmont le braconnier, Le Gibier plume et la même année Le Gibier poil, sa science s’étendant même aux sauvages horizons de l’Afrique et de l’Asie avec Les Éléphants, état sauvage, domestication.

Par Antoine Cardinale