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La société comme verdict

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Ouvrages généraux

La société comme verdict

Paru en octobre 2009, Retour a Reims a rencontré un écho considérable et suscité de très nombreux débats. C'est à partir de cet accueil et des questionnements qu'il a fait surgir que Didier Eribon entreprend aujourd'hui de reprendre et d'approfondir le récit et les réflexions qui s'entrecroisaient dans cet ouvrage. En ancrant toujours, bien sûr, sa démarche dans l'expérience vécue et dans l'exploration d'une mémoire personnelle et d'une histoire familiale dont il s'attache à restituer les significations sociologiques et politiques.La société assigne des places. Elle énonce des verdicts, qui s'emparent de nous et marquent nos vies à tout jamais. Elle installe des frontières et hiérarchise les individus et les groupes. La tâche de la pensée est de porter au jour ces mécanismes d'infériorisation et la logique de la domination sociale. C'est à un véritable renouvellement de l'analyse des classes, des trajectoires, des identités (le genre, la race...) et du rôle central et ambivalent des institutions (notamment le système scolaire, le droit, la politique...) dans leur fabrication que nous convie Didier Eribon. Avec pour horizon l'idée fondamentale que seule une démarche qui place au centre de ses préoccupations le problème des déterminismes inconscients par lesquels nos vies sont régies peut nous permettre, par-delà les incantations lancées par les intellectuels populistes qui saturent l'espace de la gauche radicale, d'ouvrir la voie à une politique de l'émancipation.Dans ce second volet, l'auteur de Retour a Reims nous donne un nouveau grand livre, appelé à vite devenir, comme le précédent, un classique des sciences sociales et de la théorie critique.

04/2013

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Ouvrages généraux

La société comme verdict

Paru en octobre 2009, Retour à Reims a rencontré un écho considérable et suscité de très nombreux débats. Didier Eribon entreprend aujourd'hui d'approfondir le récit et les réflexions qui s'entrecroisaient dans cet ouvrage, devenu un classique. La société assigne des places. Elle énonce des verdicts, qui s'emparent de nous et marquent nos vies à tout jamais. Elle installe des frontières et hiérarchise les individus et les groupes. La tâche de la pensée est de porter au jour ces mécanismes d'infériorisation et la logique de la domination et de la reproduction sociales. C'est à un véritable renouvellement de l'analyse des classes, des trajectoires, des identités et du rôle central et ambivalent des institutions (notamment le système scolaire, le droit, la politique...) dans leur fabrication que nous convie Didier Eribon. Avec pour horizon l'idée que seule une démarche qui place au centre de ses préoccupations le problème des déterminismes par lesquels nos vies sont régies peut nous permettre d'ouvrir la voie à une politique de l'émancipation.

10/2014

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Ouvrages généraux

La société comme verdict

Paru en octobre 2009, Retour à Reims a rencontré un écho considérable et suscité de très nombreux débats. Didier Eribon entreprend ici d'approfondir le récit et les réflexions qui s'entrecroisaient dans son précédent ouvrage, devenu un classique. La société assigne des places. Elle énonce des verdicts, qui s'emparent de nous et marquent nos vies à tout jamais. Elle installe des frontières et hiérarchise les individus et les groupes. La tâche de la pensée est de mettre au jour les mécanismes d'infériorisation et les logiques de domination et de reproduction sociales. Didier Eribon nous convie à un véritable renouvellement de l'analyse des classes, des trajectoires, des identités et du rôle central et ambivalent des institutions (notamment le système scolaire, la justice, la politique...). Pour lui, seule une démarche qui place au centre de ses préoccupations le problème des déterminismes par lesquels nos vies sont régies peut nous permettre d'ouvrir la voie à une politique de l'émancipation.

09/2020

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Littérature française

Le premier homme du monde

Un premier roman sur une paternité extraordinaire. Comment réagirait notre société devant l'inversion suprême de la nature ? Un enfant porté non pas par elle, mais par lui. "? ??? ? Un conte pétillant à l'écriture imagée et savoureuse". L'Express Les soirs d'été, Marcus et Rose vont danser le tango près de la Seine. Ils s'aiment d'un amour simple et voudraient un enfant. Mais alors que le ventre de Rose reste désespérément creux, celui de Marcus s'arrondit chaque jour davantage. Désemparé, il consulte un médecin et le verdict tombe. Durant neuf mois épiques, chacun devra réinventer son rôle, sa façon d'être au monde. "? ??? ? Un conte pétillant à l'écriture imagée et savoureuse". L'Express Raphaël Alix est né en 1974. Père de trois enfants, il est psychologue-psychanalyste à l'hôpital Saint-Anne à Paris. Il est l'auteur de deux romans, Le Premier Homme du monde et Protocole miracle (Les Avrils, 2023).

04/2023

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Les odeurs de la mémoire - Nouvelles

Dans les rues de Babel la belle, capitale cosmopolite, vraie cour de miracle, Koukoussou promène innocemment une clientèle de tout acabit qui lui nie toute présence et quelques fois même, ne lui ne reconnait aucune existence humaine au point de le confondre à son véhicule. Témoin malgré lui de conversations extrêmement variées, le chauffeur de taxi regarde, écoute, hume, observe et scrute les moindres faits et gestes qu'il range dans sa mémoire. Les odeurs de la mémoire ne sont rien d'autre que le réquisitoire de cet homme doté d'une mémoire titanesque, infestée d'odeurs nauséabondes et dont il se sert dans le tribunal intime de sa conscience pour prononcer sans complaisance aucune, des verdicts à l'encontre de la société dans laquelle il vit.

10/2017

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La tyrannie du mérite

Nous vivons une époque dangereuse pour la démocratie, une époque qui creuse les écarts entre gagnants et perdants. En cause, l'idéal de la méritocratie qui, généralement associé au fonctionnement régulier des institutions démocratiques, à l'autonomie et à la liberté des citoyens, et à une certaine forme de justice sociale, apparaît fondamentalement vicié et in fine inégalitaire, conduisant les sociétés occidentales à une véritable "tyrannie du mérite" . La conséquence est un mélange de colère et de frustration qui a alimenté les protestations populistes et la polarisation extrême - le Brexit au Royaume-Uni, comme l'élection de Donald Trump aux Etats-Unis, était un verdict sans appel, qui traduit les inquiétudes, les frustrations et l'exaspération suscitées par des décennies d'inégalité croissante, et une mondialisation qui ne profite qu'aux élites tout en donnant aux citoyens ordinaires le sentiment d'être démunis. Face aux écueils d'une méritocratie qui engendre excès d'orgueil et humiliation, Michael J. Sandel rappelle qu'il est plus que jamais nécessaire de revoir notre position vis-à-vis du succès et de l'échec, en prenant davantage en compte la part de chance qui intervient dans toutes les affaires humaines et en prônant une éthique de l'humilité plus favorable au bien commun. Après l'immense succès de Justice, Michael J. Sandel, professeur renommé de philosophie politique à l'Université de Harvard, examine avec force les maux et les nouveaux défis auxquels se trouvent confrontées nos sociétés actuelles.

03/2021

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