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La rivière au coeur froid

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Romans policiers

La rivière au coeur froid

Traduit de l'américain par Marc Boulet Le cadavre d'une femme disparue est découvert dans la tanière d'un ours. Parmi les affaires de la morte, la shérif Martha Ettinger et son ami-amant-complice-adjoint Sean Stra - nahan retrouvent un vieux portefeuille contenant une collection de mouches à truite. Sur le cuir, tanné par le temps, se distinguent très nettement les initiales EH. Peu auparavant, le président du club de pêche avait été démarché par un individu qui prétendait vendre du matériel ayant appartenu à Ernest Hemingway. Difficile de croire à une coïncidence... D'autant qu'au fur et à mesure de l'enquête, se dessine la piste d'un inestimable manuscrit perdu. Du Montana au Michigan, d'un plateau gelé du Wyoming aux ruelles brûlantes de La Havane, Sean se lance sur la piste du Grand Ecrivain. Jusqu'à faire une extraordinaire rencontre.

04/2025

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La rivière au diadème

En ces temps lointains, l'Annam, partie centrale du pays du Dragon, vit au rythme de ses glorieux souverains qui garantissent la paix et assurent la prospérité du peuple. La vie est organisée autour des eaux de la rivière des Parfums et lorsque la chaleur décline en fin de journée, parfois, une embarcation impériale glisse lentement en remontant le courant. Les belles princesses peuvent ainsi contempler la splendeur du soleil couchant. Mais un malheureux coup du sort va s'abattre sur la plus jolie d'entre elles, la princesse My qui, par les contraintes qu'on va lui imposer, en sera réduite à perdre peu à peu ses illusions. Cependant, l'amour qu'elle garde en secret dans son coeur pour le jeune Than lui permettra de surmonter les épreuves. Et c'est ainsi qu'avec l'aide de sa fidèle servante, elle va parvenir à retrouver son rang dans la société avant que le destin ne lui offre la possibilité de prendre une froide revanche sur les personnes qui lui ont volé sa jeunesse...

09/2020

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Poitou-Charentes

Le chemin des falaises

C'était une belle journée de fin d'hiver, froide et ensoleillée. Le printemps ne tarderait pas. Les saules s'ornaient déjà de bourgeons duveteux et les premiers pissenlits déployaient leurs feuilles dentelées. Le voyageur jeta un regard vif sur les hautes falaises bordant le chemin, à sa droite. D'un oeil plus inquiet, il contempla un instant les toitures d'une grande maison nichée dans un méandre de la rivière, que les gens du coin appelaient le Moulin du Loup. La cheminée fume, il y a quelqu'un ! songea-t-il. Bien sûr qu'il y avait toujours du monde au moulin, au moins les ouvriers, la servante, le maître papetier, les enfants et le vieux Basile. Sans doute aussi Claire Roy, et une petite fille si chère à son coeur, Faustine.

06/2018

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Les Seules

Que font les seules, prisonnières d'un paysage d'hiver, entre les baraquements, les barbelés, les coups ? Des voix d'enfants, la neige, le marais gelé, les arbres. Les corps coupés tombés des wagons. Elles disparaissent, entre les cris des hommes, les fusils qui résonnent à l'autre bout de la forêt, les chiens. Ces femmes privées de mère, seules sous les feuilles, laissées là au centre d'une angoisse plus grande, dans le poing fermé de l'histoire et de la violence. A la fois violentées et oubliées, prises dans la lenteur d'un labeur quotidien, la répétition, un cercle autour des âmes, des numéros tatoués sur les bras, et les "coeurs un peu courts" . Elles sont sous une menace permanente, obscure, on ne voit pas bien, c'est toujours comme un poids, une blessure, une brume, dans le dos. Où sommes-nous ? Est-ce l'hiver, la mémoire, les planches ? Entre la forêt et le lac. Les rails. La maison. Claire Genoux étend une brume tout en évocations de corps brisés, solitaires, en passages furtifs sur la terre froide, le brouillard sur la rivière, les chambres vides - des échos - des fantômes passent. Toujours très silencieusement. Les seules sont des victimes muettes, encore à demi enfoncées dans l'enfance, aux existences traquées, de pierres et de plomb. Elles habitent encore la grande maison, elles ne partiront pas. Elles cherchent, à force de persévérance, à frotter la porosité des mondes. Elles gardent la disparue et les souvenirs, et tout s'efface autour, c'est leur résistance, car les hommes "ne viennent jamais rechercher ce qui reste" . On voudrait les arracher à la mémoire, à l'enfance. Forcer leur passage, franchir leurs sexes et leurs langues. Déposer des enfants entre leurs cuisses. Entre suture et expulsion. Chassées par le pas lourd des hommes, qui pénètrent les espaces intimes, saccagent les chambres et écrasent en passant l'herbe et les corps au fond desquels elles ont caché leur solitude. Leurs corps en forme de vêtements abandonnés dans le hall délabré. Alors elles font les absentes, prennent le visage des spectres. Elles laissent les hommes les traverser sans rien dire, et les écraser d'enfants à naître, qui seront emportés. Tas de pierres, berceaux vides, sans un nom. Les seules restent là, à ne peser plus rien que le poids des âmes oubliées entre les arbres.

02/2021

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