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La république imaginaire

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Histoire des idées politiques

La république imaginaire

Philosophe française internationalement réputée pour sa lecture révolutionnaire de la philosophie politique en Occident, Blandine Kriegel livre ici le premier tome de son opus magnum consacré à la mutation de la Renaissance, de Pétrarque à Machiavel. Magistral. Blandine Kriegel entreprend de nous conter et de nous expliquer la lente émergence de la démocratie. Elle ne part pas d'Athènes ni des Révolutions, mais de la Renaissance, de la pensée politique moderne, et donne à lire le long processus, quatre siècles et plus, l'effort sans cesse repris des théoriciens pour instaurer cette démocratie au coeur des hommes et des nations. Dans ce premier volume, elle nous entraîne des figures de l'humanisme à Machiavel, du rêve de l'Arcadie au Prince et à sa quête de puissance. Car bien que ces deux voies se distinguent et s'opposent, ce sont elles qui forgent notre héritage, notre double héritage, et leur entremêlement, notre horizon aujourd'hui encore. Cette République que l'imagination des humanistes, écrivains, peintres, théoriciens, a fait renaître du passé, qu'elle a tiré de l'antiquité, va rapidement le céder aux monarchies, aux exigences de la puissance ; mais y cédant elle durera à sa manière, passera dans la culture, l'imagination et appellera des renouveaux et une incarnation.

09/2022

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La république raciale

Ce livre retrace l'histoire de ta notion de race et des débats qu'elle a suscités entre 1820 et 1930. Issue des sciences naturelles, la race a fait l'objet d'usages scientifiques et politiques aux lourdes conséquences éthiques. Elle a été au coeur d'une nouvelle science, l'anthropologie, qui s'est inscrite dans l'idéologie et dans les réseaux de la Troisième République, et qui a nourri les imaginaires et justifié la rhétorique comme les pratiques républicaines, notamment coloniales. En mettant en oeuvre une historicisation rigoureuse et en mobilisant un large corpus, ce livre apporte une importante contribution à l'étude de l'inscription d'une culture raciale inégalitaire et hiérarchisante dans la France du XIXe et du premier XXe siècle.

11/2021

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L'imaginaire républicain

L'anthropologie et l'histoire des sociétés humaines permettent d'y repérer, en contrepoint des institutions et des rapports de force, des représentations imaginaires, mythes, croyances religieuses, idéologies, théories philosophiques. Ces représentations complexes et contradictoires refusent la loi du plus fort, reflètent et justifient l'ordre social, portent un projet de société alternative. Dans le même temps où ils ont remis en cause l'ordre féodal, les révolutionnaires de 1789 ont développé un imaginaire fondé sur un héritage philosophique, défini les "valeurs de la République", rendu possible et légitime la prise du pouvoir par la bourgeoisie. C'est de cet imaginaire dont il est question dans ce livre.

07/2021

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La République des hommes

Bercy, 2015. Gabrielle Siry-Houari entre au ministère de l'Economie et des Finances comme conseillère au secrétariat d'Etat au numérique et à l'innovation. Elle découvre ce "paquebot" unique en son genre : son austère architecture, son ballet de courtisans, ses expressions dans l'anglais des affaires et enfin sa face cachée : le sexisme ordinaire. Dans ce journal de bord en politique, vivant et révoltant, la jeune économiste dépeint un climat délétère, bien loin de l'exemplarité que nous serions en droit d'attendre au sommet de l'Etat. Elle décrit un "patriarcat libéral" qui permet à des hommes installés de conserver les leviers des pouvoirs économique, politique et médiatique. "L'élection d'Emmanuel Macron, promettant de grandes avancées en matière d'égalité femmes-hommes, a été un leurre. Dans ses réformes comme dans son imaginaire fait de financiarisation de l'économie et de start-up nation, le macronisme n'a fait que renforcer un système défavorable aux femmes et perpétuer des représentations en leur défaveur. Quand le politique renonce à réguler les excès du capitalisme, s'ouvre aux vents des lobbys privés et cède aux sirènes de la dérégulation, ce sont les moins privilégiés qui en subissent les conséquences, et en premier lieu, les femmes. Le féminisme, loin d'être particulariste, revitalise la lutte pour la justice sociale."

10/2021

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La République ? Quelles valeurs ?

La République est devenue un mantra du discours politique en France. Réduite à un universalisme de façade et à une laïcité entièrement falsifiée, elle n'est plus utilisée que pour dissimuler la réalité des fractures et pour tenter de combler le déficit croissant de légitimité auquel se heurte une régulation sociale qui laisse proliférer l'inégalité et précarise les existences. On oublie ainsi le sens premier du projet républicain : créer une société qui soit la chose de tous, une société dont la légitimité tient à sa capacité à instituer et à entretenir entre les citoyens des rapports d'indépendance mutuelle et de non-domination. Mais à l'âge du capitalisme avancé cette égalité ne peut plus reposer seulement sur celle des droits personnels ; elle exige des droits sociaux solides et efficaces qui garantissent à chacun les bases d'une existence autonome : droit à la santé, à l'éducation, au logement, à un emploi et à un revenu décents. A l'égalité des indépendances qui suppose la maîtrise des intérêts particuliers, les nouveaux intégristes substituent une forme imaginaire de subordination du privé au public : l'égalité abstraite devant la loi, l'aveuglement aux différences et aux formes de domination qui les accompagnent. Désormais, la définition culturelle de la République par l'effacement des différences identitaires remplace la définition sociale de la République. Cela revient à nier que, dans une société complexe, une telle égalité ne peut être atteinte que par la reconnaissance des obstacles spécifiques auxquels les individus sont confrontés.

09/2022

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Géopolitique

Inquiétante, la République Démocratique du Congo

Les violences, les massacres et les barbaries perpétrés depuis plus de deux décennies en RD Congo dans sa partie Est ne peuvent qu'inquiéter. D'une inquiétude à l'autre, le silence de la communauté internationale, l'absence de l'Etat, le rejet des droits humains dont les plus forts se prévalent. L'explosion massive des groupes armés aussi bien étrangers que nationaux, la convoitise des richesses par les pays voisins et leur exploitation par les multinationales ne laissent aucun répit à la pauvre population. C'est du tragique, du mépris de l'homme et de sa dignité. A quand la fin des discours populistes pour passer à l'action et penser le salut pour ce peuple longtemps meurtri ? Qui lui viendra au secours ? Pourquoi sacrifier des vies humaines au lieu de chercher la paix pour tous ? L'auteur du présent ouvrage lance un cri d'alarme et invite les uns et les autres à construire une communauté de paix et de bonheur partagé. La paix dans les Pays des Grands Lacs passe par la rupture avec l'hypocrisie politique entretenue par les envahisseurs. C'est dans la révolution de l'imaginaire congolais qu'on pourra libérer les énergies d'espérances.

09/2022

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