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La pensée du lundi

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La pensée du lundi

Pendant une année, PPF a envoyé chaque lundi des réflexions à ses amis. Réunies dans ce recueil, voici l'ensemble de ces pensées personnelles, agrémentées de citations philosophiques et saupoudrées d'humour.

02/2015

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Histoire des idées politiques

Experimentum mundi

Dernier volume des oeuvres complètes de Bloch, Experimentum mundi "conclut sans conclure". Systématisation ultime de toute l'oeuvre antérieure, c'est en même temps la tentative d'une expression catégoriale du système ouvert que Bloch oppose à Flegel au nom de l'inachèvement du communisme, de l'"humanisation de la nature" et de la "naturalisation de l'homme". Comme le montre Experimentum mundi, les catégories qui scandent l'élaboration du but ultime appartiennent elles-mêmes au concret. Les catégories dialectiques de la pensée sont inséparables de la réalité dialectique, mais non dans un sens relativiste et sociologisant selon lequel elles ne seraient que des reflets de l'être dans la pensée. Et si elles peuvent conserver leur validité longtemps après l'époque de leur naissance, les catégories ne sont pas non plus formelles et immuables. Ce sont plutôt des "figures processuelles" dont la validité persistante tient justement au fait qu'elles sont des catégories de l'être lui-même - d'un être processuel. Prolongeant et parachevant l'"ontologie du non-encore-être", voici donc une doctrine des catégories se réclamant d'un "Logikon" réel. Les catégories représentent autant de ponts entre les "formes intellectuelles objectives" (Marc) et la "possibilité objective réelle" (Bloch) ; car "le réel contient dans son être la possibilité d'un être semblable à l'utopie". Clefs de voûte de ce que la Propédeutique de Tübingen nommait l'"arc utopie-matière", de telles catégories sont celles d'une "utopie concrète", car notre expérience du monde est l'expérience que le monde fait de soi à travers nous et avec nous.

03/2025

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sociologie du genre

Dysphoria Mundi

Une société en transition. Dysphoria mundi est un texte mutant qui rend compte de la transition planétaire en cours. Le XIXe siècle était hystérique ; le XXe schizophrène ; notre époque est dysphorique. Anxiété généralisée, troubles post-traumatiques, syndrome de dépendance, dysphorie de genre, destruction légitimée de l'écosystème... Voici l'hypothèse que propose ce livre : généraliser la notion de dysphorie afin de la comprendre non pas comme une maladie mentale, mais comme une dissidence politique. L'auteur dessine une cartographie des pratiques d'émancipation susceptibles de transformer l'avenir. On dit souvent qu'il nous est devenu plus facile d'imaginer la fin du monde que de penser la fin du capitalisme. Preciado persiste à observer les preuves de pratiques alternatives à cette impasse : de nouveaux modes de vie jusqu'alors disqualifiés comme improductifs et anormaux se présentent désormais comme la seule issue. "Politique et poétique, un manifeste pour désirer mieux et plus librement". Les Inrockuptibles Paul B. Preciado est philosophe, commissaire d'exposition et auteur. Dans la lignée des travaux de Kathy Acker, Judith Butler, Monique Wittig et Michel Foucault, ses ouvrages, traduits dans une dizaine de langues, sont des références internationales des études queer, trans et non-binaires.

02/2024

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sociologie du genre

Dysphoria Mundi

" Puisque mon désir de vivre en dehors des prescriptions normatives de la société binaire hétéro-patriarcale a été considéré comme une pathologie clinique caractérisée sous le vocable de " dysphorie de genre " , il m'a paru intéressant de penser la situation planétaire actuelle comme une dysphorie généralisée. Dysphoria mundi : la résistance d'une grande partie des corps vivants de la planète à être subalternisés au sein d'un régime de savoir et de pouvoir patriarco-colonial. " Tel est le point de départ de ce livre de " philosophie documentaire " où l'auteur, malade du covid et enfermé seul dans son appartement, emprunte à tous les genres (essai, fiction, journal) pour raconter à sa façon un monde dont les différentes horloges se sont synchronisées au rythme du virus, mais aussi du racisme, du féminicide, du réchauffement climatique... et de la rébellion à venir. Une manière de carnet philosophico-somatique d'un processus de mutation planétaire en cours. Si la modernité disciplinaire était hystérique ; si le fordisme, héritier des séquelles des deux guerres mondiales sur la psyché collective, était schizophrène ; le néolibéralisme cybernétique, lui, est dysphorique. L'hypothèse centrale de cet essai : les événements qui se sont produits pendant la crise du covid à l'échelle mondiale marquent le début de la fin du réalisme capitaliste. Sommes-nous condamnés à croire tout savoir et ne rien pouvoir faire pour changer le cours des choses (paranoïa conspirationniste) ou continuer à tout faire de la même manière mais sentir que plus rien n'a de sens (dépression individualiste) ? Non : il est possible de franchir le pas vers une autre épistémologie terrestre. Encore faut-il refuser la nouvelle alliance du néolibéralisme numérique, des rhétoriques néo-nationalistes, l'explosion des inégalités économiques, des violences raciales, sexuelles et de genres, la destruction de la biosphère pour initier un profond processus de décarbonisation, de dépatriarcalisation, de décolonisation : c'est l'" hypothèse révolution " dont ce livre pose les prolégomènes...

11/2022

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Romans policiers

L'ombre de Lanildut

Lanildut, un petit coin tranquille au bord de la mer d'Iroise, pour des vacances imposées à Léa Mattei. Tranquille ? Pas tant que ça, car elle y apprend la disparition inexpliquée d'un enfant du bourg, trois ans plus tôt. Léa est curieuse. Et puis, comment rester insensible devant le drame de la famille chez qui elle loge ? Elle fait la connaissance de Cindy, la sympathique propriétaire du café tout proche qui a fait revivre cet endroit en y ajoutant un coin bibliothèque et un club des Aiguilles. Tout va se compliquer avec la disparition d'Emilie, l'une des tricoteuses du club. Un personnage plus sulfureux qu'il n'y paraît... Léa oublie ses vacances en enquêtant sur les deux fronts avec Dan, son nouveau stagiaire. Que s'est-il passé ce lundi noir où Arthur a disparu ? Pourquoi Emilie s'estelle évaporée à son tour ? Deux couples au bord de la crise de nerfs, un goémonier silencieux et une masure en ruine vont s'entrecroiser au milieu d'un mortel engrenage !

02/2023

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Lundi quelque part dans l'infini

"On a perdu nos yeux d'enfant" et pourtant, au contact de l'art, nous devrions nous poser les questions fondamentales de la vie. Convoquant l'esthétisme, la philosophie, la science, nous voilà parcourant dans cet album éclairé une quête intérieure semblable aux plus grands voyageurs. Le corps au secours de l'esprit, la nature revisitée par l'économie, la métaphysique en porte-à-faux avec la physique - ou bien tout l'inverse -, l'artiste errant convoque l'homme de demain. Sous forme d'aphorismes accompagnés de dessins épurés et symboliques, Olivier Liegent nous fait visiter magnifiquement, avec Lundi quelque part dans l'infini, les champs inquiétants de la pensée comme les chants, parfois risibles, du futur. Alors, "vous êtes plutôt néant ou infini ? " Il y a trente ans, Olivier Liegent commence à faire parler un personnage : certaines phrases lui viennent alors spontanément nuit et jour face à la vie qui se déroule devant lui. Il nous fait partager son oeil en permanence fixé sur l'infini et le fini de nos existences terrestres.

10/2020

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