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La nuit attendra

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Littérature française

La nuit attendra

A travers un récit littéraire, nostalgique et émouvant, Jacques Chancel, dans La nuit attendra , raconte pour la première fois ses souvenirs inédits d'Indochine. Avec le charme et l'élégance qu'on lui connaît, il nous entraîne dans le Saigon des années 50, entre fumeries d'opium et violences d'une guerre qui ne fait que commencer, c'est tout une époque, tout un monde, qu'il ressuscite. "J'ai découvert l'inconnu d'un monde, étrange dépaysement, à mon arrivée sur la rivière de Saigon après cinquante-cinq jours de traversée ; je n'avais d'yeux que pour les centaines de paillottes sur pilotis, tout au long des berges, l'avancée lente, cérémonieuse, des buffles de la rizière, retenus à la corde par des paysans à chapeaux coniques, pantalons retroussés. J'ai entendu les premières rafales de la guerre à la Pointe des Flâneurs. Des miliciens viets isolés, cachés dans les hautes herbes, tiraient sur le bateau et nous étions sur le pont, comme au spectacle, déjà perdus par cette inconscience qui allait

08/2014

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Littérature française

La nuit attendra

"J'ai découvert l'inconnu d'un monde, étrange dépaysement, à mon arrivée sur la rivière de Saigon après cinquante-cinq jours de traversée ; je n'avais d'yeux que pour les centaines de paillottes sur pilotis, tout au long des berges, l'avancée lente, cérémonieuse, des buffles de la rizière, retenus à la corde par des paysans à chapeaux coniques, pantalons retroussés. J'ai entendu les premières rafales de la guerre à la Pointe des Flâneurs. Des miliciens viets isolés, cachés dans les hautes herbes, tiraient sur le bateau et nous étions sur le pont, comme au spectacle, déjà perdus par cette inconscience qui allait être ma sauvegarde". Pour la première fois, Jacques Chancel revient sur son itinéraire dans les désordres de l'Indochine.

11/2013

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Littérature française

La nuit attendra

Pour la première fois, Jacques Chancel revient sur ses souvenirs de l'Indochine. Il nous évoque sa quête de liberté, décrit la guerre et ses tourments, parle de ses amis, de ces héros de roman croisés au détour d'une rue ou dans la jungle et ressuscite un monde perdu, une époque violente et flamboyante. Un récit fascinant qui nous entraîne dans une Saigon méconnue.

01/2015

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Non classé

La nuit sacrée

Ahmed, la petite fille de L'Enfant de sable qui a été élevée comme un garçon, est désormais une vieille dame. Il lui a fallu attendre ses vingt ans avant que son père, la nuit de sa mort, ne la libère en la reconnaissant comme femme. Elle a fait depuis le douloureux apprentissage de la vie, bravant l'incompréhension d'une société rigide et le mépris de ses soeurs.

10/2014

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Autres éditeurs (P à T)

Attendre… C'est si long !

Souris ne tient plus en place. Pour la première fois, elle a le droit de ne pas aller au dodo de bonne heure. Elle va attendre la nuit pour voir les étoiles ! Mais attendre, c'est si long ! Pourtant Souris va découvrir des étoiles très spéciales... Un album qui aborde les thèmes de la patience, de la déception et de l'amitié.

02/2024

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Littérature française

Pour attendre l'éternité

Ma mère me racontait les " poètes " de la famille (et il y en avait depuis Gogol ! ), elle me chantait des romances de Vertinsky sur des vers d'Alexandre Blok et nous pleurions, elle sa Russie perdue, moi la ronde des mots étranges, un monde autre que le mien. A quatre ans, j'improvisais des hymnes au soleil, à la neige, à la nuit, au vent. Le grand amour de la poésie me fut donné par un être insolite, tout disloqué par les blessures de la guerre civile, que nous avions recueilli : Serge de Grasse. Ses ancêtres avaient quitté la France à la Révolution pour se fixer en Russie, une autre révolution le rejetait en France où il allait mourir en étranger. Ma mère travaillait, ce " poète " m'éduquait avec Lamartine ou Baudelaire, Pouchkine, Lermontov ou Heine. Je rêvais de devenir poète. Le temps a passé, le quotidien m'a prise à la gorge. La poésie devint refuge, mystère, source de vie : Rimbaud, Laforgue, Reverdy et Jouve, Milosz et Jean-Claude Renard, Anna Akhmatova et Marina Tzvetaieva... Peu à peu j'ai succombé au vertige et suis partie un jour à la découverte de moi-même et de l'univers qui m'entourait. T. R.

03/1972

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