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La maison du vieil homme est comme un poème

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La maison du vieil homme est comme un poème

Combien de fois mes enfants n'ont-ils été étonnés devant un objet insignifiant quand je leur en ai raconté l'histoire ? Combien de fois l'un ou l'autre visiteur, lorsque je racontais une anecdote ancienne venue de mon père ou de mon grand-père, ne m'a-t-il pas dit : "Pourquoi n'écrivez-vous pas tout cela ? " Je vais le faire ! Ce texte inédit de Pierre Nothomb, dicté peu avant son décès en 1966, invite à le suivre à travers chaque salle du château du Pont d'Oye. Nous servant de guide, le maître des lieux décrit les différents objets, meubles et tableaux qui y ont pris place au fil du temps. Il partage ses émotions personnelles, évoque les souvenirs marquants d'une grande famille et nous rappelle l'importance de l'Histoire collective.

05/2020

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Le Vieil Homme Et La Mer

Tu veux ma mort, poisson pensa le vieux. C'est ton droit. Camarade, j'ai jamais rien vu de plus grand, ni de plus noble, ni de plus calme, ni de plus beau que toi. Allez, vas-y, tue-moi. Ca m'est égal le quel de nous deux tue l'autre. Qu'est-ce que je raconte ? pensa-t-il. Voilà que je déraille. Faut garder la tête froide. Garde la tête froide et endure ton mal comme un homme. Ou comme un poisson. Le vieil homme et la mer a pour héros Santiago, un vieux pêcheur cubain très pauvre. Il n'a qu'une affection dans sa vie : un gamin qui l'accompagne à la pêche. Mais la pêche est depuis longtemps mauvaise, et les parents du gamin ne veulent plus qu'il aille avec ce trop vieil homme qui n'a pas rapporté un poisson depuis si longtemps- depuis quatre-vingt-quatre jours exactement. Alors, le quatre-vingt-cinquième jour, le vieux prend son bateau et part tout seul sur la mer. Un énorme espadon mord à son hameçon. Après une lutte terrible qui dure trois jours, il a enfin raison du grand poisson et peut l'amarrer mort dans sa barque. Mais, comme le vieux, enfin, met le cap sur la terre, les requins arrivent et, malgré ses efforts pour les chasser, ils dévorent peu à peu l'espadon tout entier. Quand Santiago rentre au port, complètement épuisé, il ne reste de l'espadon que la tête et l'arête. Il faut voir dans ce poème épique, aux résonances bibliques et homériques, une parabole : celle de la victoire dans la défaite. C'est un thème cher à Hemingway. L'homme ne triomphe jamais tout à fait - et ici l'échec est total. Mais ce qui importe c'est l'effort pour braver le destin - et ici l'effort est immense. Ce récit est écrit dans une langue familière et grandiose à la fois. Hemingway y réussit, avec une aisance admirable, la synthèse difficile entre une vision réaliste de la vie et une mystique du courage et de l'espoir indestructibles de l'homme. On a vu avec raison dans Le vieil homme et la mer un des chefs-d'œuvre de Hemingway.

09/1998

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