La météo. 6-8 ans

60 ans et toujours aussi vigoureux, les petits irréductibles du village Gaulois prennent Lutèce d’assaut, et plus spécifiquement ses stations de métro. Rebaptisant au passage une douzaine d'entre elles, Asterix et ses collègues fêtent leur anniversaire avec la RATP. 

Le Havre fête les 50 ans de Zazie dans le métro

Le métro aussi se connecte, et la bibliothèque numérique accompagne désormais les usagers des transports en commun dans les sous-sols de plusieurs grandes villes à travers le globe. Après Tokyo, Séoul, Bucarest ou encore Buenos Aires, trois étudiants de la Miami Ad School, Max Pilwat, Keri Tan et Ferdi Rodriguez ont mis au point un nouveau moyen pour communiquer aux New-yorkais la passion pour les bibliothèques locales. Un mode de promotion du service public, qui semble sur de bons rails...

Le métro de Beijing emmène ses voyageurs directement vers la culture traditionnelle du pays. La bibliothèque nationale de Chine s'est entendue avec l'opérateur du réseau souterrain pour proposer une dizaine d'ouvrages, directement accessibles dans les wagons à l'aide d'un système de QR Codes.

L’association Little Free Library encourage les villes à adopter de petites bibliothèques de quartier. Depuis quelques jours, une nouvelle petite bibliothèque met à disposition des voyageurs et des usagers du métro de la ville de New York de quoi occuper leurs trajets. La petite maison à livre a été placée à la station 145e rue et St Nicholas Ave et c’est la première à voir le jour dans le quartier de Manhattan.

Les Parisiens savent déjà que les rames de la RATP s’habillent régulièrement de poésie. Ces courtes citations que l’on retrouve dans les rames animent les voyages, quand le regard se perd. À compter du 5 avril prochain, c’est avec les poèmes de Jacques Prévert que l’on se déplacera.

Il n'est plus si rare de croiser dans les rames du métro ou du bus, en tout cas dans les transports en commun parisiens, des possesseurs de lecteur ebook. Appareils encore marginaux, ils fleurissent doucement dans les paumes des usagers. C'est que la lecture n'est pas morte, en tout cas, pas pour ceux qui s'apprêtent à faire leurs trajets matinaux. 

Le métro, le matin, est comme le lit conjugal où chacun cherche à tout prix un petit coin frais et tranquille. A l'heure où je le prends (7H30), sur la ligne 1, c'est encore possible. Il règne un grand silence dans la rame. Beaucoup de places assises, éloignées les unes des autres. Quelques cadres en cravates et manteaux, mais surtout des employés, des ouvriers, ceux qui se lèvent tôt, mais rentrent tôt, assis, qui dorment encore. Peu de femmes et pas des plus belles. Elles lisent. Je jette un coup d'œil. Des titres qui ne me disent rien (un certain Marc Musso, ou quelque chose comme ça). Je ferme les yeux et j'attends d'arriver. Rien de gai, d'exaltant là-dedans. Mais certains jours, je suis content, impatient. Je l'attends, ce n'est plus qu'une question de jours. Je l'attends.

IIs et elles sont 30 jeunes, filles et garçons, âgé.e.s de 12 à 25 ans, élu.e.s en mars 2019 pour former le premier Conseil UNICEF des jeunes, à travailler depuis des mois, sur la thématique de l’éducation à la vie affective et sexuelle. Aujourd’hui, à la veille de la Journée des droits des femmes, ils lancent une campagne de mobilisation sur le consentement pour faire entendre leur voix.

L’Histoire, la grande, n’a pas gardé de bons souvenirs de livres en train de brûler. L’idée que la culture soit jetée en pâture aux flammes n’a de toute manière jamais eu bonne presse – du moins quand la presse a le droit de s’exprimer. Oublions donc l’autodafé, et envisageons la combustion spontanée d’un livre... Et si la scène se déroulait dans les transports en commun, que diraient les passants ?

Les usagers du métro moscovite ne risquent plus de s'ennuyer lors de leurs trajets. Non seulement son design est considéré comme un chef-d'œuvre de l'art moderne, et voilà qu'une bibliothèque virtuelle vient se greffer au service de transport. Plus de 100 classiques de la littérature russe sont disponibles gratuitement au téléchargement. Les amateurs de lecture n'ont qu'à les sélectionner sur les quais de stations, en parcourant les étagères virtuelles, où ils peuvent scanner un code avec leurs appareils mobiles.

Cela fait trois ans maintenant que les éditions Actes Sud expérimentent le marketing viral dans le métro, en recourant à de belles publicités en 4 par 3, pour assurer la promotion de ses titres. Deux années à tâtonner, avant une nouvelle tentative, pour 2012. C'est en passant au Festival America que l'on a eu l'occasion de croiser la dernière campagne publicitaire métropolitaine de l'éditeur, spéciale Rentrée littéraire. C'est dans l'air du temps.

L'État de Philadelphie fête la lecture, et surtout l'accès libre à celle-ci, à l'occasion de la National Library Week qui se tiendra du 14 à 20 avril prochains. Le service des transports, la Free Library de Philadelphie, et la Suburban Station ont ainsi mis en place une bibliothèque numérique à base de flashs QR.

« Une nouvelle destination sera ajoutée chaque jour », lit-on sur le site de la maison Penguin UK. Celle-ci, durant l’été, a décidé d’offrir aux usagers du métro londonien, des extraits de livres gratuits. Le tout pour mieux célébrer son 80e anniversaire, l’éditeur ajoute également des entretiens avec ses auteurs, et d’autres petits cadeaux à consulter en ligne. 

Même Gainsbourg ne fumera pas dans la métro, dit la RATP

La période de participation au Grand Prix Poésie RATP 2017 vient tout juste de s’achever et le nombre de poèmes reçus a battu, cette année, tous les records.

Pour 2019, c’est à la romancière Isabelle Carré que reviendra de jouer le rôle de Zazie. Mais à la différence de l’héroïne de Raymond Queneau, c’est de la poésie qu’elle propagera à travers les lignes du métro parisien. Elle devient en effet présidente du jury pour le Grand Prix Poésie qu’organise la RATP.

La ville de Shanghai, qui est attendue comme la ville invitée d'honneur du Salon du livre de Paris, propose aux usagers du métro une bibliothèque toute particulière. Sur la ligne 2, un lieu de prêt tout à fait officieux a été mis en place, avec un modèle très simple : prendre un livre dans l'une des stations, et le déposer dans une autre.

Au journal télé de Shakespeare, le Christ fait la météo

Hier, la campagne « Viaggiare tra le righe » s'est déroulée dans deux stations des lignes A et B du métro romain, pour le bonheur des lecteurs… et des éditeurs. Une grande opération de bookcrossing et de partage d'oeuvres entre les utilisateurs, que tout le monde salue. 

Le 15 mars prochain sera donné le coup d’envoi de la troisième édition du Grand Prix Poésie RATP qui aura pour président de jury, cette année, le journaliste et critique littéraire Augustin Trapenard.Et voici le

Printemps des poètes : La RATP fait fleurir des poèmes dans le métro

Vous êtes frileux et cherchez une région où installer de chaleureux quartiers d'hiver ? Vous vous demandez si vos enfants en bas âge supporteront la canicule du Mordor ? Ou encore si vos semences auront davantage de chances de donner leurs fruits dans les plaines verdoyantes de la Comté ou plutôt dans les terres humides des Bouches de Sirion ? Une étude signée Radagast, épaulé par toute une équipe de climatologues de l'université de Bristol, livre enfin les réponses à vos questions...

Short Edition, maison crée en 2011, s'est spécialisée dans les textes courts, des nouvelles à la poésie, en proposant une plateforme collaborative de publication. En 2015, Short Edition installait à Grenoble 8 Distributeurs d'Histoire Courtes pour proposer gratuitement quelques-uns des textes publiés aux passants. Après avoir attiré l'attention de Francis Ford Coppola lui-même, les bornes prennent aujourd'hui place dans 3 stations du métro parisien.

En vue de promouvoir la lecture, le secrétariat à la Culture de la capitale mexicaine s'est associé au Sistema de Transporte Colectivo - à savoir, le métro local. Les deux organismes lancent un programme de lecture baptisé Libropuerto Digital. Ce dernier offre aux usagers de profiter dans le métro, de morceaux de littérature, à dévorer dans les rames. 

C’est une fin de soirée dans le métro. J’ai bu. Le trajet se fait, tout droit. Un métro quoi. Je trouve alors inutile, si ce n’est méprisant, d’utiliser la quasi-totalité de mon talent littéraire pour en dire plus sur le sens de la marche d’un engin sur rails. 

Cette semaine, l'équipe de Kobo a décidé d'opérer dans le marketing viral, en arpentant les rues de de Toronto, et plus précisément son métro. En compagnie de l'auteur Julie Wilson. Une séance de petits plaisirs pour les habitués, qui auront pu remporter l'un des 100 lecteurs ebook de la société.

Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski n'inspirait pas la joie de vivre dans ses ouvrages, et les Moscovites dépressifs, ou enclins à la dépression, ont eu l'occasion de le redécouvrir avec l'ouverture récente d'une station de métro à son image.

D'ordinaire, en dehors des quelques publicités que l'on peut y découvrir, le métro - et par extension le RER - n'est pas un lieu de découverte littéraire au sommet. Oh, bien sûr, la RATP fait de temps à autre de petites incursions poétiques, plaçant dans les rames et sur les quais des textes - principalement à la saison

BONNES FEUILLES – Le roman commence lorsque Nathalie et Thomas, las de vivre dans un minuscule appartement parisien, décident de franchir le Rubicon. Autrement dit, le périph'. En proche banlieue, dans ce qu'on appelle la petite couronne, le mètre carré est nettement moins cher.