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La demeure du vent

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Littérature arabe

La demeure du vent

Ali, un soldat de l'armée syrienne de 19 ans, gît à quelques pas d'un arbre. Il a une vision, celle d'un enterrement. S'agit-il du sien ? Tandis qu'il reprend ses esprits, Ali se souvient : c'étaient les funérailles de son frère. Il y a un an peut-être. Ali comprend alors qu'il a dû être blessé par une bombe et tente de localiser la douleur, d'identifier la blessure. Son désir le plus cher est de s'envoler jusqu'à l'une des branches de l'arbre. Les arbres ont toujours été son refuge, sa maison. Ils n'ont pas de secret pour lui. Là-haut, il serait également à l'abri des animaux sauvages après le coucher du soleil. Tout en essayant péniblement de s'en rapprocher, Ali se remémore différents épisodes de sa vie, de sa naissance auréolée de mystère à la gardienne presque centenaire du sanctuaire de son village qui l'initie à leur foi ancestrale, jusqu'à son arrivée au poste de contrôle de l'armée où il est enrôlé de force. Enfant silencieux et contemplatif, inadapté à l'école, Ali possède une rare force et agilité. Sa sensibilité ainsi que son amour et sa profonde compréhension de la nature lui confèrent une aura presque mystique. Son chemin semblait tout tracé, menant ultimement au sanctuaire et aux arbres qui l'ont vu naître. Mais la guerre en a décidé autrement... Dans La Demeure du vent, Samar Yazbek explore avec force et poésie la puissance de la nature, et la vanité des hommes. Elle révèle la richesse de la foi alaouite et sa relation aux éléments. Au coeur du roman, un appel universel au retour à la terre au sens le plus primitif. Un grand texte sur la beauté et l'âpreté de la vie. Traduit de l'arabe (Syrie) par Khaled Osman et Ola Mehanna

01/2023

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Littérature arabe

La demeure du vent

Une feuille. Une toute petite feuille d'arbre. En rouvrant l'oeil, Ali, 19 ans, ne voit d'abord rien d'autre. Puis la conscience lui revient, par bribes. Cet enterrement, dont il se souvient, est-ce le sien ou celui de son frère ? Blessé, incapable de bouger, il se rappelle peu à peu : la poussière, les balles, la bombe... Lui, l'enfant rêveur et contemplatif, comment s'est-il trouvé enrôlé de force dans l'armée syrienne ? A mesure que la mémoire le brûle, le déraciné ne songe plus qu'à une chose : monter aux branches. Grimper là-haut, vers ce monde qu'il n'aurait jamais dû quitter. Se hisser jusqu'au ciel - jusqu'à la demeure du vent...

01/2024

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Roi du vent

1858. Antoine de Tounens quitte son Périgord natal pour réaliser ses rêves de liberté et de grandeur : il part pour la Patagonie et l'Araucanie en Amérique du sud avec l'objectif d'unifier le peuple Mapuche, en devenir le roi et libérer son peuple du joug du gouvernement chilien. Fidèle à la destinée qu'il pense être la sienne, inconscient de la folie et la démesure de son projet, Antoine de Tounens s'y consacrera corps et âme... quitte à n'être qu'un roi du vent.

02/2021

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Auvergne

L'Ivresse du vent

En 1905, la sixième édition de la coupe Gordon-Bennett a lieu en France, sur le circuit d'Auvergne. Un tracé périlleux autour de la chaîne des Puys qui rassemble les plus grands pilotes internationaux et suscite l'enthousiasme et la curiosité du public. Parmi la foule qui se presse pour assister à la course et admirer les bolides, des femmes et des hommes d'horizons divers vont se croiser. Parmi eux : Gabrielle la riche héritière audacieuse et passionnée de conduite automobile, Hélène l'infirmière sensible et dévouée, Sabine la pétillante mécanicienne, Edmond le distingué représentant de l'Automobile Club de France... Dans cet univers qui demeure l'apanage des hommes, les femmes sont bien décidées à s'affirmer en cette période de progrès technique, mais aussi social...

03/2022

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Poésie

Le Vent du retour

Me récitant à mi-voix, vers trente ans, dans mon exil américain, certains poèmes de jeunesse de Rilke autrefois appris à l'école en Alsace, j'y recueillais une ancienne confidence, restée enfouie en moi-même. Je reconnaissais avec bonheur ces tons un peu tremblé, intimes et voilés, qui m'avaient tant séduit avant guerre, dans l'adolescence. Je ne me sentais guère capable de les imiter, de les reproduire en français. Mais j'éprouvais le besoin d'y répondre à ma façon, en prenant mon élan dans le lieu le plus obscur, le plus secret de mon être. Était-ce seulement l'effet du hasard ? Il s'agissait surtout de poèmes qui, en dépit de leur facture prosodique serrée, de leur composition rigoureuse, se simplifiaient soudain à l'extrême. En s'ouvrant ainsi au regard de la conscience, ils s'éclairaient en profondeur, jusqu'à rejoindre parfois la transparence de la chanson populaire des régions alémaniques. J'avais parcouru ces domaines de la parole avec amour dans une autre existence peut-être... Leur mélodie hésitante me paraissait issue d'une demeure déjà perdue, d'un vieux pays de marécages et de sous-bois, fait d'une matière sonore encore familière à mon cœur errant. Oui, j'y retrouvais les traces de mon royaume ancien ; c'est en franchissant à rebours cet espace d'oralité intime que j'ai tenté de le traduire, poussé par le désir de capter son atmosphère si particulière. Cette ambiance était comme un secret gardé entre lui et moi.

05/2005

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Ballade du vent et du roseau

Enfant, je n’avais pas besoin encore de mots. L’ensoleillement suffisait. Pour cela, il fallait sortir de la maison que l’on nommait « Le moulin ». Il s’agissait en réalité d’une demeure très sombre et humide qui surplombait une rivière – le Lot – et dont un des murs jouxtait celui d’une usine. Se délivrer, c’était diriger ses pas vers les jardins ouvriers. Là, un peuple d’iris vous accueillait. La gravité heureuse provenait des herbes, du ciel qui s’ajoutait comme un fruit de plus entre les branches d’un vieux pêcher. Plus loin, se dressait un cerisier qui plongeait ses racines jusqu’au bord de l’eau où sommeillaient des barques noires, goudronnées. La boussole transparente des libellules survolait le territoire, le délimitait, indiquait que le jour s’offrait entre nécessité et distraction. Leurs danses amoureuses semblaient ignorer l’odeur entêtante des barques et se terminaient momentanément sur le rebord tremblant de celles-ci ou sur une herbe qui ployait jusqu’à iriser l’eau.

03/2022

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