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La culture littéraire dans "A la recherche du temps perdu"

Extraits

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Critique Roman

La culture littéraire dans "A la recherche du temps perdu"

Le présent ouvrage est une discussion sur "A la recherche du temps perdu" en tant que roman-critique. Dans cette oeuvre issue, rappelons-le, du projet "Contre Sainte-Beuve", les réflexions sur la littérature sont nombreuses ; mais quelle est leur signification ? Notre hypothèse est que Proust est passé d'un discours essentiellement critique à une description romanesque des moeurs, médiatisée par la littérature. C'est pourquoi nous examinons les divers personnages qui parlent de littérature et la manière dont ils évoquent Mme de Sévigné, le duc de Saint-Simon, Victor Hugo et Honoré de Balzac, les quatre écrivains les plus fréquemment cités dans la "Recherche". Les opinions exprimées par les personnages représentent, en fonction de leur caractère et de leur rôle dans le récit, divers aspects de la réception réelle des auteurs en question, à l'époque de Proust et durant les décennies précédentes. On s'attache ici à documenter l'origine de ces opinions et à analyser leur intégration dans le roman. Ainsi, la culture littéraire - scolaire ou savante, journalistique ou mondaine - n'alimente pas un savoir figé et prétentieux, mais la parole vivante des personnages et la création romanesque elle-même.

01/2025

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Critique

De l'écolier à l'écrivain

Cet ensemble inédit de travaux scolaires composés par le jeune Marcel Proust permet de circonscrire sa culture littéraire et philosophique, et de voir naître le moraliste qui triomphera quelques années plus tard dans A la recherche du temps perdu.

11/2022

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Critique

De l'écolier à l'écrivain

Cet ensemble inédit de travaux scolaires composés par le jeune Marcel Proust permet de circonscrire sa culture littéraire et philosophique, et de voir naître le moraliste qui triomphera quelques années plus tard dans A la recherche du temps perdu.

11/2022

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Proust sous les tropiques

"Chaque lecteur est, quand il lit, le propre lecteur de soi-même" . Et si ce constat dressé par Marcel Proust pouvait également s'appliquer à ce lecteur collectif qu'est l'espace de réception dans le cadre d'un transfert culturel littéraire ? L'observation de la diffusion, de la réception et de la traduction de l'oeuvre de Proust au Brésil permet d'appréhender les mutations culturelles que connaît le pays dans la première partie du XXe siècle. On découvre que cette oeuvre importée y est lue en rapport avec les différents espaces culturels du pays, et on comprend alors de quelle manière A la recherche du temps perdu devient dans ces Brésils un classique littéraire. En partant de la circulation littéraire, on mesurera le rapport des élites brésiliennes avec les interlocuteurs fantômes que sont durant la période la France et sa vie culturelle. Cette circulation de Proust est un révélateur qui offre une radiographie des milieux intellectuels brésiliens du premier XXe siècle.

04/2021

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Proust sous les tropiques

"Chaque lecteur est, quand il lit, le propre lecteur de soi-même". Et si ce constat dressé par Marcel Proust pouvait également s'appliquer à ce lecteur collectif qu'est l'espace de réception dans le cadre d'un transfert culturel littéraire ? L'observation de la diffusion, de la réception et de la traduction de l'ceuvre de Proust au Brésil permet d'appréhender les mutations culturelles que connaît le pays dans la première partie du XXe siècle. On découvre que cette oeuvre importée y est lue en rapport avec les différents espaces culturels du pays, et on comprend alors de quelle manière A la recherche du temps perdu devient dans ces Brésils un classique littéraire. En partant de la circulation littéraire, on mesurera le rapport des élites brésiliennes avec les interlocuteurs fantômes que sont durant la période la France et sa vie culturelle. Cette circulation de Proust est un révélateur qui offre une radiographie des milieux intellectuels brésiliens du premier XXe siècle.

04/2021

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Revues

Revue du crieur N° 25

Le vingt-cinquième numéro de la Revue du Crieur marque la fin de cette aventure éditoriale, après neuf années d'enquête sur la culture et les idées et des dizaines d'articles qui resteront accessibles sur la plateforme Cairn. Pour son dernier numéro, le Crieur propose un grand dossier, " La solitude de Gaza ", sur l'un des sujets les plus préoccupants des dernières décennies. Il s'ouvre sur la prise de parole importante de l'essayiste Mona Chollet, révoltée par la passivité des dirigeants occidentaux face au massacre des Palestinien. nes. Thomas Vescovi s'interroge ensuite sur ce qui reste du camp de la paix en Israël, dont le nombre de partisan. es s'est réduit à peau de chagrin depuis le 7 octobre 2023. Meryem Belkaïd, pour sa part, revient sur une notion centrale pour comprendre la guerre en cours : la colonialité de l'Etat d'Israël, sans laquelle il est impossible d'imaginer sortir de l'impasse et de la violence dans laquelle les Palestien. nes comme les Israélien. nes sont coincé. es depuis trop longtemps. Marion Slitine déplie, elle, le concept de " culturicide ", soit la politique d'anéantissement culturel et identitaire du peuple palestinien, qui n'a pas débuté à l'automne 2023. Enfin, le dossier se clôt sur la traduction d'un texte important du grand intellectuel israélien Eyal Weizman, qui fait un détour par l'Allemagne pour réfléchir à la notion de génocide et inscrire dans l'histoire longue l'extermination des peuples dominés. Un dossier qui prend la mesure de la gravité des événements en cours à Gaza et en Palestine. Le reste du dernier numéro du Crieur met en avant des thématiques qui sont chères à la revue : une grande enquête d'Eve Charrin sur la ville d'Illiers-Combray, berceau de La Recherche du temps perdu de Proust qui, afin de trouver des ressources et se dynamiser, slalome entre la valorisation de ce patrimoine littéraire et l'implantation de géants mondiaux de la logistique ; et, par Anne-Laure Pineau, une plongée dans les masters de création littéraire, fabriques de la nouvelle garde littéraire française qui tentent de bousculer un milieu éditorial rigide et peu accessible. On lira aussi une réflexion de Romaric Godin sur les débats qui agitent la gauche radicale étatsunienne divisée par la politique économique de Joe Biden, des débats qui interrogent finalement la place de l'Etat dans une économie en crise, à l'heure où l'élection présidentielle peut complètement rebattre les cartes. Roméo Isarte revient sur la longue lutte - politique, administrative, financière - en faveur de la constitution d'archives LGBTQIA+ en France, un outil essentiel pour faire exister les mémoires queers et combattre l'oubli qui menace sans cesse les cultures et histoires des groupes minorisés. Fabien Escalona et Romaric Godin retracent soixante années de choix politiques qui ont nourri un vote de rupture identitaire et mené l'extrême droite française jusqu'aux portes du pouvoir - six décennies dont il est urgent de tirer des leçons. Enfin, Pamina Guyot-Sionnest prend part à un débat majeur sur la place à accorder à la notion de consentement en contexte de violences sexuelles, exposant les différentes positions dans le champ féministe et s'interrogeant sur ce qui permettrait, enfin, de sortir du déni sur ce que sont vraiment les violences sexuelles.

11/2024

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