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La cuisine de la consolation

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La cuisine de la consolation

Dire adieu à celui qui part, célébrer sa mémoire, apprivoiser l'absence... Si, d'une culture à l'autre, les rites funéraires diffèrent, la cuisine joue souvent un rôle important pour les personnes endeuillées. Telles les saveurs de l'enfance capables de raviver des souvenirs enfouis, la nourriture permet de se connecter avec ce qui n'est plus. Elle est un pont entre les vivants et les morts. Manger n'est plus seulement apaiser sa faim, se régaler, c'est aussi créer un lien avec quelque chose de plus profond. C'est rassembler, réconforter, donner de l'espérance, consoler. Plus de 90 recettes traditionnelles et familiales - accompagnées d'adresses où se procurer les ingrédients les moins communs - agrém entent les témoignages d'hommes et de femmes de tous les continents et réchauffent les âmes.

02/2024

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Fatras Port-au-Prince

"Vous n'avez vraiment rien de bien à dire d'Haïti ? Parlez-nous un peu de votre enfance, de lorsque vous étiez patriote et heureux". Cette réflexion d'un étudiant puis, plus tard, une carte blanche d'un quotidien haïtien, vont entraîner Jean Marie Théodat à écrire cette série de textes qui laissent une vraie place à l'amitié et au courage, si présents à Port-au-Prince. Il y est question de vie, d'odeurs, de colères, d'hommes, de femmes, de chants, de cuisine, de paysages, de la musique d'une langue, d'enfants, de souvenirs, de couleurs, de la terre, et de tous les fatras de ce monde, desquels naissent le pire et le meilleur. Avec Fatras Port-au-Prince, Jean Marie Théodat fait dialoguer textes et dessins. Ce double regard propose de découvrir Haïti par un autre prisme que celui de la seule actualité, celui d'un homme né sur cette terre et qui la porte dans son âme. Lucide, rempli d'émotions et d'humanité. Rires et larmes s'entremêlent, l'amour est là, il n'y a aucun doute. L'espoir aussi. "Dès que je pénètre dans cette pièce, je ne ressens plus le besoin de faire de jolies choses, de jolis paysages. Je peins le monde tel qu'il m'apparaît. Or de tous les côtés, je ne vois que fatras. Fatras joudlan, fatras la ville, fatras l'amour, parole Legba, fatras salons, fatras jardins, fatras ceci, fatras cela. Alors je peins les fatras qui s'offrent à mon quotidien comme un lot de consolation. Fatras de nuit de préférence, mais fatras de toutes les couleurs".

10/2021

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