Recherche

La connaissance au coeur du social

Extraits

ActuaLitté

Sociologie

La connaissance au coeur du social

Cet ouvrage est une contribution à la défense d'une sociologie générale. Il pose l'hypothèse que la connaissance (la cognition, l'épistémé... quelles que soient ses appellations diverses) est une entrée générale et transversale dans l'observation des phénomènes sociaux, puisqu'elle traverse toute activité sociale et tous les objets sociaux. Les travaux présentés abordent cette question sous un angle ontologique et empirique. Une première partie propose une enquête réflexive sur les catégories générales anthropologiques, qui posent l'existence d'objets ou d'êtres, sur la définition de la spatialité et ses frontières, et sur celle d'une temporalité plurielle dans laquelle s'inscrivent les êtres et les objets sociaux. Elle interroge également les catégories distinguant les individus en catégories d'âge. La seconde partie relève d'enquêtes empiriques sur le rôle des processus sociaux de production et de réception de la connaissance dans les activités éducatives au sein des différents niveaux du système scolaire (école, collège, lycée, université) ou d'apprentissages spécifiques (franc-maçonnerie et musique).

03/2021

ActuaLitté

Protestantisme

La famille chevillée au coeur

Il est des chemins qu'on ne devinerait pas à l'avance. C'est le cas de celui de Françoise Caron. Si elle défend aujourd'hui la famille au plus haut niveau auprès des commissions ministérielles en tant que présidente de la fédération nationale des Associations Familiales Protestantes, elle dispose surtout d'une connaissance incroyable du terrain après avoir accueilli pendant 45 ans avec son époux plus de 80 enfants placés par l'Aide Sociale à l'Enfance. En plus d'une famille déjà nombreuse, ils ont ouvert leurs bras à ces enfants ou adolescents, pour un accueil permanent ou pour répondre à une situation d'urgence. Cette vie familiale d'exception avait lieu à leur domicile puis dans le foyer pour ados en difficulté qu'ils ont fait construire et habité pendant cinq années. Grâce à cet engagement sans retenue, ils ont traversé avec ces enfants les pires situations mais aussi vu de nombreux chemins de rédemption se dessiner. En outre, Françoise Caron a fait face à une autre épreuve de la vie : un handicap visuel profond. Cette quasi cécité a été son premier combat, mais ne lui a jamais dicté ses engagements. De sa présence maternelle au quotidien jusqu'à son rôle national auprès des ministères en charge des familles, Françoise Caron confie dans ce livre tous les ressorts d'une vie pour dépasser les épreuves. Avec la foi et la famille chevillées au coeur, cette femme battante et pétillante nous livre ici son itinéraire de résilience qui se lit comme un hymne à l'Espérance.

04/2021

ActuaLitté

Sociologie urbaine

Sans-abris au coeur de la ville

Cet ouvrage témoigne d'une volonté de transmettre un regard, de faire connaître, de rendre visible les invisibles de la rue. Il ne s'agit pas d' une enquête sociologique, ni d'un reportage, mais de l'observation du réel, appuyée par l'expérience d'un engagement dans une action collective de plusieurs décennies. Mais au-delà de rendre visible l'auteur contribue à produire la connaissance indispensable pour peser sur les orientations politiques et les décisions qui en découlent. L'engagement des associations, des militants, des riverains parfois et des personnes concernées est le plus souvent, dans un dialogue avec les pouvoirs publics, à l'origine de la construction des réponses possibles. Il y en a de nombreuses, souvent entravées par des questions partisanes, parfois par des prises de position idéologiques, comme celle qui considère que chaque action positive en faveur des exclus et des étrangers serait source d'appel d' air. Une posture qui permet de nier que la " crise des migrants " est en réalité la crise de l' accueil. C'est l'absence de connaissance qui empêche d' ancrer la lutte contre le mal logement dans une dimension transversale, à l'heure où elle devrait s'inscrire dans un mouvement et une volonté globale de résolution des crises des institutions, psychiatriques, judiciaires, pénitentiaires et de la protection sociale... Les réponses relèvent le plus souvent du bon sens et de l'intérêt général : utiliser les friches et la vacance immobilière pour ne pas gaspiller des moyens, élaborer des réponses en direction des enfants et de leurs mères, mettre en service un habitat temporaire digne et de qualité pour attendre des jours meilleurs. Les réalisations prennent de plus en plus une place dans la Cité, et c'est bien. Certes, il reste beaucoup à faire. L'imagination des associations, trop souvent contraintes dans une multiplication d'appels à projets élaborés de manière administrative ou technocratique, mérite d' être encouragée. La reconnaissance de la réalité de la rue est indispensable et doit être le préalable à l' affirmation collective d' une volonté de changements réels vers plus de justice sociale.

11/2023

ActuaLitté

Non classé

Quelles évolutions du dialogue social ?

"Chroniques du Travail" ou comment "concilier rigueur et lisibilité, et assurer une fonction qui n'est pas d'initiation ou de vulgarisation, mais de diffusion des résultats de la recherche"... telle en est la définition donnée par Jacques Freyssinet (économiste). La double spécificité de "Chroniques du Travail" - pluridisciplinarité appliquée au champ du travail et utilité sociale, rare dans un domaine où les logiques disciplinaires sont dominantes - vise à rapprocher chercheurs, acteurs publics, militants syndicaux pour progresser dans la connaissance du monde du travail et du monde syndical. Le numéro 9 (Quelles évolutions du dialogue social ? Des articulations nouvelles entre les niveaux de la négociation collective... aux nouvelles pratiques des acteurs) revient sur un thème toujours au coeur de l'actualité : le dialogue social et la négociation collective, un sujet qui tient depuis plusieurs décennies en France une place de premier rang dans les chroniques sociales. Plus de deux ans après l'adoption des ordonnances Macron du 22 septembre 2017, il semblait essentiel de dresser un état des lieux des évolutions en cours dans les branches professionnelles comme dans les entreprises et d'analyser les processus de négociation mis en oeuvre par les différents acteurs impliqués. La revue a mobilisé l'interdisciplinarité pour mettre en perspective toute la complexité des questions soulevées par ce sujet.

02/2021

ActuaLitté

Non classé

Le nouveau contrat social

En France l'histoire a placé l'Etat au centre. Cette préférence française pour l'Etat est ésormais un obstacle au changement. L'entreprise se transforme en objet politique : Google, Amazon ou Facebook à la PME, prise, hyperpuissante ou simplement conquiert une place nouvelle au coeur des débats de société : les inégalités, le climat, l'innovation, la santé... Leur connaissance intime du fonctionnement l'Etat et de la gouvernance des risques conduit Christian Pierret et Philipppe Latorre à proposer un double compromis historique. Un compromis entre l'Etat et l'entreprise, désormais partenaires pour un meilleur partage de la décision et de la valeur économique. Un compromis à l'intérieur de l'entreprise : celle-ci ne doit plus être la seule propriété de ses actionnaires familiaux ou financiers. Le pouvoir et la valeur économique créée doivent être partagés avec les salariés, actionnaires et acteurs de la codécision. Pour renouveler la démocratie et refonder la République. "Christian Pierret et Philippe Latorre nous suggèrent une bifurcation originale pour les progressistes français. La solution aux contradictions néfastes du capitalisme dont la Crise de la COVID aura été l'épisode le plus récent, n'est pas d'abord dans la conquête du pouvoir politique, ce que nos compatriotes traduisent comme celle de l'Etat qu'ils révèrent, tant ils l'investissent de vertus magiques. Elle doit se jouer au coeur même où se nouent ces contradictions, dans l'entreprise."

03/2021

ActuaLitté

Sociologie

Max Weber et l'intelligence du social

Avant de s'engager sur la voie d'une "sociologie de compréhension", Max Weber a construit un espace théorique et méthodologique dans lequel pourrait se déployer, à l'abri de la tutelle des sciences de la nature et à l'écart de l'herméneutique des "sciences de l'esprit", une démarche scientifique spécifique, celle de sciences sociales conçues comme des "sciences historiques de la culture". C'est à suivre l'émergence de cette problématique que Jean-Pierre Grossein, traducteur et commentateur reconnu de l'oeuvre wébérienne, consacre la présente étude. Elle met en relief ce qui sous-tend le questionnement wébérien et lui confère à la fois son ouverture et sa dynamique, à savoir sa dimension éthique, telle qu'elle s'exprime dans la volonté de connaître la réalité sociale et historique en toute lucidité, afin d'agir de manière responsable dans le monde. Une dimension éthique qui s'inscrivait au départ dans les termes d'une problématique protestante réformée et dont la portée se manifestera à tous les niveaux du parcours wébérien, au plan de la connaissance comme au plan de l'action, le souci de l'homme et le souci du monde se conjoignant dans un même horizon - le souci, pour ne pas dire le salut. A cet égard, L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme, qui ouvre la voie à des thématiques au coeur de la construction wébérienne, est l'objet d'une grande attention.

11/2024

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté