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La causalité en histoire

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La causalité en histoire

En histoire, la causalité cherche à déterminer les causes des événements historiques. Dans leurs tentatives de comprendre l'histoire, nombre de chercheurs examinent les causes en remontant à partir d'une conséquence constatée1. Par cette méthode, l'historien veut dépasser la simple description d'un événement pour atteindre sa compréhension historique. En effet, pour maîtriser pleinement un fait du passé, il est important d'établir de quelle cause il est issu. De nombreux spécialistes de la recherche soulignent l'importance de cette compréhension par les causes dans la discipline. Ainsi, Marc Bloch affirme que l'historien a besoin de "l'emploi de la relation causale comme outil de la connaissance historique. Edward H. Carr nous dit que dans la profession, les chercheurs "se posent constamment la question du pourquoi" 3 Mais ce n'est bien sûr pas l'unique travail auquel l'historien peut se consacrer. La causalité historique est une problématique importante qui a principalement préoccupé les philosophes de l'histoire ainsi que les épistémologistes4. En effet, la question n'a été que peu "thématisée en tant que telle par les historiens professionnels alors qu'elle a longtemps été un passage obligé des analystes de la connaissance historique et de ses méthodes" . Cet écart entre les "praticiens" et les "analystes" s'occupant de réflexions épistémologiques est conventionnel en histoire et l'impact des théories épistémologiques sur la recherche est souvent minime. François Joseph Charles Simiand, né le 18 avril 1873 à Gières (Isère) et mort le 13 avril 1935 à Saint-Raphaël (Var), est un sociologue, historien et économiste français. Il est considéré comme l'un des fondateurs de l'école sociologique française.

11/2023

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La causalité en histoire

En histoire, la causalité cherche à déterminer les causes des événements historiques. Dans leurs tentatives de comprendre l'histoire, nombre de chercheurs examinent les causes en remontant à partir d'une conséquence constatée1. Par cette méthode, l'historien veut dépasser la simple description d'un événement pour atteindre sa compréhension historique. En effet, pour maîtriser pleinement un fait du passé, il est important d'établir de quelle cause il est issu. De nombreux spécialistes de la recherche soulignent l'importance de cette compréhension par les causes dans la discipline. Ainsi, Marc Bloch affirme que l'historien a besoin de "l'emploi de la relation causale comme outil de la connaissance historique. Edward H. Carr nous dit que dans la profession, les chercheurs "se posent constamment la question du pourquoi" 3 Mais ce n'est bien sûr pas l'unique travail auquel l'historien peut se consacrer. La causalité historique est une problématique importante qui a principalement préoccupé les philosophes de l'histoire ainsi que les épistémologistes4. En effet, la question n'a été que peu "thématisée en tant que telle par les historiens professionnels alors qu'elle a longtemps été un passage obligé des analystes de la connaissance historique et de ses méthodes" . Cet écart entre les "praticiens" et les "analystes" s'occupant de réflexions épistémologiques est conventionnel en histoire et l'impact des théories épistémologiques sur la recherche est souvent minime. François Joseph Charles Simiand, né le 18 avril 1873 à Gières (Isère) et mort le 13 avril 1935 à Saint-Raphaël (Var), est un sociologue, historien et économiste français. Il est considéré comme l'un des fondateurs de l'école sociologique française.

03/2023

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Histoires et récits en clinique institutionnelle

La mise en récit de l'histoire du sujet est consubstantielle des pratiques de soins. Elle lie le sensoriel, le perceptif, l'affect et le langage, elle organise notre rapport au temps en contribuant à recréer le passé. Mettre en récit, en d'autres termes créer une intrigue, sollicite un travail psychique qui forme des liens de causalité cohérents et une trame temporelle repérable, tenant ensemble des morceaux de vie qui demeureraient sinon une juxtaposition événementielle brute sans signification particulière et potentiellement traumatique. La clinique institutionnelle permet presque toujours un moment de reprise et de mise en forme des histoires de vie de chacun. En effet, les problématiques qui conduisent les sujets vers une institution de soin psychique nécessitent un travail de symbolisation, de liaison et d'appropriation subjective : vécus traumatiques, failles narcissiques, impossibilité de contenir les mouvements pulsionnels, du côté de la destructivité comme de la sexualité... L'institution de soin psychique doit alors pouvoir imaginer toutes sortes de dispositifs et de médiations pour s'adapter aux difficultés de chacun et aux résistances inconscientes. Encore faut-il qu'elle soit à même de se relier à sa propre histoire, de se raconter, de transmettre ce qui la fonde et ce qui l'anime. Encore faut-il également qu'elle soit à même d'entendre les mouvements transférentiels et le négatif refoulé, indicible, mais toujours agissant en chaque individu comme au sein du collectif.

06/2023

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Histoire et Pragmatisme - Le Rwanda, sur sa route

Cet essai une proposition de lecture de l'histoire selon la direction de la causalité finale, en référant les moments historiques, les acteurs et les historiens aux projets politiques que chacune des écritures vient justifier. Les regrets, les complicités, les conflits de donation du sens aux événements et les contradictions entre mémoires individuelles/collectives, pourtant toutes vraies, perdent leurs significations aussitôt que le lecteur, au-delà d'espérer trouver la vérité totale historique, impossible par ailleurs, saisit chaque moment de l'histoire selon les projets qui motivent le choix des faits. Le débat est d'un autre ordre : la pragmatique et l'éthique des projets politiques. La réconciliation, assise fondamentale dans la conduite de cette réflexion, trouve ses conditions de possibilité dans une fraternité nationale rwandaise, parfois manquée, mais toujours permanente même dans le déchirement et les controverses de l'historiographie rwandaise. Avec le peuple, la politique post génocide fait et écrit aussi l'histoire ; elle est une révolution. Elle n'est cependant pas la première que le Rwanda a connue. Quels sont à cet effet les acquis positifs des révolutions précédentes ? Quelles sont leurs occasions manquées ? Quelles sont les circonstances favorables actuelles ? Quel est le modèle politique assez pertinent pour intégrer les révolutions historiques et actuelles ? Ce livre est une pédagogie des mémoires contradictoires ; il est une philosophie de l'histoire qui libère l'histoire et la politique des contextes qui la produisent pour fixer leur idéalité ; il est un dialogue entre la philosophie et la vie, entre les philosophes et les acteurs politiques ; il est une éthique et une pratique politique qui tire des leçons des révolutions historiques passées ; il est un outil didactique à la pratique politique et au développement pour l'homme.

10/2017

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La conscience-monde

Les croyances et les savoirs rationnels naissent et se forment au sein de la conscience humaine. Intuitifs, pragmatiques ou scientifiques, ils mettent en évidence les rapports que cette réalité biologique qui pense et se pense entretient avec ses semblables et avec son environnement. Ce qui fait la spécificité de la conscience de l'homo sapiens c'est que, dès le moment où elle est productrice de la durée, elle est conscience du temps, donc mémoire de ce qui fut et attente de ce qui sera avec les résultats attendus des actions entreprises. Elle peut donc, dès ce moment et afin de se rassurer, inventer son monde pour lui donner du sens, s'interroger sur les commencements et les fins, y mettre en évidence les causalités, puis définir son destin. Mais les discours produits, pour convaincants qu'ils puissent paraître, ne sont que ceux que permettent le langage du moment et le niveau d' "information" de la conscience accompagnée des moyens de l'établir. Cela signifie que le monde, à chaque moment de l'histoire, est une représentation à la fois individuelle et collective de l'humanité. Représentation évolutive car dépendante de l'accroissement des savoirs qui la constituent. L'homme et le monde, en tant que savoirs vrais, se construisent dans la conscience et y reçoivent le sens d'un ordre identifiable à la rationalité.

03/2018

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Terres de fiction

"Sans cesse nous nous racontons des histoires. Perpétuellement nous fabulons une mise en récit sur le pourquoi et le comment de nos vies. Le tissage du récit et de la narration, du réel et de la fiction, est incessant. Nous échafaudons des châteaux de cartes, des relations de causalités incertaines, et comme si cela ne suffisait pas nous lisons, nous écoutons, regardons, voire même écrivons parfois, nous enregistrons ou nous filmons... des histoires. Toujours des histoires. Comme si tout commençait par des sensations et finissait en récits. Cela parce que nous aurions, peut-être par pur égocentrisme, l'irrépressible besoin d'agir dans et sur le monde, d'y être l'un des protagonistes". â¨Lorenzo Soccavo

02/2024

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