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La beauté à genoux

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La beauté à genoux

De retour de la guerre de 14-18, dont il refusera toujours d'évoquer les horreurs, Charles Desperrin s'installe à Paris, à Montparnasse d'abord, où il côtoie tous les artistes de l'époque, puis à Belleville sur la colline du Télégraphe. Une grande exposition à Paris de ses oeuvres italiennes organisée par son ami Salti fait de lui un peintre riche et célèbre. C'est alors qu'il rencontre Kali, jeune femme sans passé, premier et seul amour de sa vie, pourtant riche en rencontres. "La beauté à genoux est le roman de l'optimisme. On n'y traque pas quelques pensées raffinées de derrière la tête : on vit, on aime, on peint, on boit, tout cela démesurément. " (Bernard Thomas)

06/2018

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La beauté à genoux

" La Beauté à genoux " est le deuxième tome de " Vie d'un païen ". De retour de la guerre de 14-18, dont il refusera toujours d'évoquer les horreurs, le peintre Charles Desperrin s'installe à Paris, à Montparnasse d'abord, où il côtoie tous les artistes de l'époque, puis à Belleville sur la colline du Télégraphe. Une grande exposition à Paris de ses oeuvres italiennes organisée par son ami Salti fait de lui un peintre riche et célèbre. C'est alors qu'il rencontre Kali, jeune femme sans passé, premier et seul amour de sa vie, pourtant riche en rencontres.

06/2021

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A genoux et en prière

Elle portait sur son visage la douleur de l'oubli. Elle était dotée de cette beauté façonnée par la liberté et l'expérience où se devinent encore les traits fins de l'esquisse qui l'ont vue naître. Elle n'était ni prédestinée ni condamnée à suivre un chemin alors elle marchait comme on marche sur la voie lactée. Avec autant de confiance que de confusion, elle tissait son futur au fil de l'eau et parfois au bord des précipices... Elle choisissait avant de s'endormir les rêves qui viendraient la hanter. Parfois pour les vivre, parfois pour les tuer. Elle riait aux éclats pour s'échapper et se cacher. Elle savait que nous ne sommes que des étoiles filantes et c'est ainsi qu'elle vivait.

06/2021

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Littérature française

L'amitié de mes genoux

Faites un plan. C'est en lisant Nimier, au début des Epées, que je me remémore l'injonction d'adjudant. Faites un plan. Bon sang, oui. Une liste de courses sur un post-it. Ne rien oublier à cause du souci d'exhaustivité. Je compte sur mes doigts. Je numérote les parties. Je charcute tous azimuts. Je veux voir des titres, qu'une seule tête, et des chapitres. Faites un plan. Je désobéis à l'impératif. Je n'ai pas d'idée sur ce que je vais dessiner. Je taille des phrases, je coupe des lianes, je pénètre dans une église sans vitrail. Je joins le pouce et l'index et trace un texte. Faites un plan. Je perds mes moyens quand on me réveille au petit matin. J'ai le sentiment qu'on me tend une cigarette, qu'il est encore temps de faire une prière, et que si j'obtempère, je me conformerai aux critères d'une meilleure humanité. Je ne trouve pas de plan. J'ai cherché dans mes arrière-pensées. Les heures passent. La pendule tourne. Je n'aime pas les bidules. Je claque des dents. L'Aston Martin de Nimier me fait entrevoir le pire, et le macadam, le chagrin des hommes. L'amitié de mes genoux est la narration éclatée d'une randonnée. On y rencontre des gaillards au grand regard, des imagiers ciseleurs de beauté, la reine mère la langue française. Ce livre ouvert est le sanctuaire d'un style.

06/2018

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Littérature française

La Vouivre

Derrière la vipère apparut une fille jeune, d'un corps robuste, d'une démarche fière. Vêtue d'une robe de lin blanc arrêtée au bas du genou, elle allait pieds nus et bras nus, la taille cambrée, à grands pas. Son profil bronzé avait un relief et une beauté un peu mâles. Sur ses cheveux très noirs relevés en couronne, était posée une double torsade en argent, figurant un mince serpent dont la tête, dressée, tenait en sa mâchoire une grosse pierre ovale, d'un rouge limpide. D'après les portraits qu'on lui en avait tracés et qu'il avait cru jusqu'alors de fantaisie, Arsène reconnut la Vouivre.

11/1951

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Littérature française

La vouivre

Derrière la vipère apparut une fille jeune, d'un corps robuste, d'une démarche fière. Vêtue d'une robe de lin blanc arrêtée au bas du genou, elle allait pieds nus et bras nus, la taille cambrée, à grands pas. Son profil bronzé avait un relief et une beauté un peu mâles. Sur ses cheveux très noirs relevés en couronne, était posée une double torsade en argent, figurant un mince serpent dont la tête, dressée, tenait en sa mâchoire une grosse pierre ovale, d'un rouge limpide. D'après les portraits qu'on lui en avait tracés et qu'il avait crus jusqu'alors de fantaisie, Arsène reconnut la Vouivre.

12/1943

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