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La Réforme anglaise au féminin

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Histoire britannique

La Réforme anglaise au féminin

Alors que la situation confessionnelle complexe de la fin du règne d'Henri VIII fut marquée par un retour au catholicisme strict, un certain nombre de personnalités acquises aux idées de la Réforme parvinrent à rester en place et à oeuvrer en sa faveur. En premier lieu Katherine Parr (c. 1512-1548), première reine anglaise à publier sous son nom, en anglais, des manuels de dévotion populaires auprès de son entourage. Dans ce contexte où les femmes avaient un accès limité à la Bible, Anne Askew (1521-1546) intégra les réseaux protestants londoniens où elle prêcha publiquement, ce qui lui valut d'être arrêtée, torturée et condamnée au bûcher par une faction conservatrice qui la savait en contact avec les dames de la cour. Enfin, après l'intermède catholique du règne de Marie F, Elisabeth I'e rétablit le protestantisme, ce qui permit à Elizabeth Tyrwhit (c. 1510-1578) de publier librement, en 1574, un manuel de dévotion. Pour la première fois, sont ici mises en parallèle les démarches et l'engagement de ces trois femmes, dont la notoriété a joué un rôle essentiel dans le mouvement de la Réforme protestante en Angleterre.

09/2023

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La chasseresse

" Si vous avez aimé Le Tatoueur d'Auschwitz de Heather Morris, lisez La Chasseresse. " Washington Post " La Chasseresse est un fascinant roman historique... un roman puissant qui traite de femmes hors du commun, confrontées à des adversités parfois insurmontables qu'elles abordent avec élégance, courage, amour et ténacité. " Kristin Hannah 1944. L'Union Soviétique est le seul pays possédant une escadrille de femmes bombardiers. L'intrépide Nina Markova et ses compagnes, les " Sorcières de la Nuit ", défendent le ciel contre les nazis. Mais quand Nina s'écrase en territoire ennemi et se trouve confrontée à une impitoyable meurtrière, sa vie ne tient qu'à un fil. Hanté par les horreurs de la guerre, le journaliste anglais Ian Graham se lance dans la traque des criminels de guerre nazis. Une dangereuse cible persiste néanmoins à l'esquiver. Une tueuse connue sous le nom de " La Chasseresse " - et seule Nina, une des rares à avoir réussi à lui échapper, peut servir d'appât. Dans le Boston d'après-guerre, Jordan McBride accueille sa nouvelle belle-mère. Or, en se plongeant dans le passé de cette femme mystérieuse, elle y découvre une multitude de sombres secrets. Et un danger manifeste. " Quinn tisse avec talent les destins d'une pilote de bombardier russe, d'un chasseur de nazis et d'une jeune Bostonienne, tous trois confrontés au Mal. Il en résulte une histoire haletante de prédateur et de proie, de transgression et de rédemption et du pouvoir immuable de la vérité. Un triomphe absolu ! " Pam Jenoff " Un livre absolument captivant qui vous tient en haleine, La Chasseresse happe les lecteurs dès la première page, les emportant dans un voyage effréné qui met en lumière les horreurs de la guerre et l'héritage qu'elle laisse à ceux qui survivent. Impeccablement écrit, riche en détails, avec ses personnages aussi fascinants que complexes et son rythme haletant, le roman de Quinn est à la fois poignant et passionnant. Ce livre vous envoûtera et vous hantera longtemps après l'avoir refermé. Un roman de Kate Quinn ne se lit pas, il se vit ! " Chanel Cleeton " Captivant et riche en suspense... Un véritable coup de poing historique. A travers ses recherches sur les fameuses Sorcières de la Nuit et sur le travail des chasseurs de nazis, et avec ses personnages féminins aussi intelligents que courageux et anticonformistes, Kate Quinn fait revivre un aspect fascinant de la Seconde guerre mondiale. " Hazel Gaynor " Avec des héroïnes aussi magnifiques qu'audacieuses qui vous hanteront longtemps après la dernière page, La Chasseresse est une histoire de solidarité féminine aussi envoûtante que novatrice qui rend aux femmes leur place dans l'Histoire. Sans l'ombre d'un doute, le meilleur livre que j'ai lu cette année. " Stephanie Dray " Préparez-vous à être envoûté. La Chasseresse est une oeuvre magistrale qui vous captive et ne vous lâche plus. Encore un remarquable roman de l'incomparable Kate Quinn. " Susan Meissner

08/2022

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Thrillers

Mör

Le nouveau roman de Johana Gustawsson va vous couper l'appétit. Après Block 46, le duo d'enquêtrices Emily Roy (profileuse de renom, froide et parfois curieusement maternelle) et Alexis Castells (écrivaine de true crime) revient pour une enquête terrifiante qui explore, cette fois encore, l'histoire et les liens familiaux. On retrouve, en Suède, un cadavre de femme amputé de plusieurs kilos de chair : les seins, les hanches, les cuisses et les fesses ont disparu. Au même moment, à Londres, Emily Roy enquête sur une disparition inquiétante : une actrice célèbre a été enlevée, et ses chaussures abandonnées à proximité de son domicile, dans un sac plastique, avec une paire de chaussettes soigneusement pliées dedans. Ces deux crimes portent la signature du serial killer qui a tué l'ancien compagnon d'Alexis Castells au moment de son arrestation : Richard Hemfield. Hemfield est enfermé à vie à l'hôpital psychiatrique de haute sécurité de Broadmoor, pour le meurtre de six femmes blanches, retrouvées, en l'espace de deux ans, assassinées et amputées de leurs seins, de leurs fesses, de leurs cuisses et de leurs hanches... Le problème, c'est que Richard Hemfield est en prison depuis dix ans. Comment expliquer que ses crimes recommencent ? Le nouveau roman de Johana Gustawsson plonge cette fois encore ses racines dans l'histoire : au coeur du Londres du XIXe siècle, dans les ruelles sillonnées par Jack L'Eventreur. De génération en génération, entre Londres et la Suède, une curieuse coutume s'est transmise : le cannibalisme, par goût, par loyauté et par vengeance, pour sceller entre eux les membres d'une même famille. Comme chez Camilla Läckberg, à qui on a plusieurs fois comparé le premier roman de Johana Gustawsson, Block 46, l'évolution personnelle des personnages apporte toute sa profondeur au développement de la série. Mör est un roman d'une grande féminité, qui explore le désir, la fusion, la folie des liens familiaux. Familles dysfonctionnelles, heureuses ou mise en péril par les pulsions et la transmission, violente ou inconsciente, des perversions familiales. Chargés de résoudre de nouveaux crimes atroces, les équipes de recherche suédoise (Bergström, Olofsson, et deux nouveaux personnages féminins, Karla Hansen et Aliénor Lindbergh) et anglaise (Emily Roy, Alexis Castells et Jack Pearce), sentent résonner profondément, dans leur histoire personnelle, les événements auxquels ils sont confrontés. Pour Alexis Castells, Richard Hemfield fait violemment resurgir le passé et la mort de son compagnon : replonger dans les dossiers qui l'obsèdent depuis dix ans est peut-être, cette fois, la seule façon pour elle d'envisager l'avenir. Elle doit combattre ses fantômes et sa peine, achever son deuil, pour revenir à la vie aux côtés de Stellan, rencontré en Suède au cours du premier roman de la série. Emily Roy porte en elle la cicatrice jamais refermée de la mort de son enfant et de la mutilation qu'elle a subie à la fin de Block 46, quand Ebner lui a tranché le téton. Elle incarne une figure complexe de la maternité, en miroir déformé des femmes et des mères qui ont nourri leur progéniture, en Suède, avec de la chair humaine. Comme Block 46, Mör repose sur un twist majeur qu'il est impossible de révéler sans lui fait perdre toute sa saveur : Johana Gustawsson travaille, de façon documentée toujours, sur la manipulation de son lecteur, pour faire résonner la réalité de ce qui donne chair à la fiction. Le succès de Block 46 prouve que sa recette fonctionne.

03/2017

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Thrillers

Mör

Le nouveau roman de Johana Gustawsson va vous couper l'appétit. Après Block 46, le duo d'enquêtrices Emily Roy (profileuse de renom, froide et parfois curieusement maternelle) et Alexis Castells (écrivaine de true crime) revient pour une enquête terrifiante qui explore, cette fois encore, l'histoire et les liens familiaux. On retrouve, en Suède, un cadavre de femme amputé de plusieurs kilos de chair : les seins, les hanches, les cuisses et les fesses ont disparu. Au même moment, à Londres, Emily Roy enquête sur une disparition inquiétante : une actrice célèbre a été enlevée, et ses chaussures abandonnées à proximité de son domicile, dans un sac plastique, avec une paire de chaussettes soigneusement pliées dedans. Ces deux crimes portent la signature du serial killer qui a tué l'ancien compagnon d'Alexis Castells au moment de son arrestation : Richard Hemfield. Hemfield est enfermé à vie à l'hôpital psychiatrique de haute sécurité de Broadmoor, pour le meurtre de six femmes blanches, retrouvées, en l'espace de deux ans, assassinées et amputées de leurs seins, de leurs fesses, de leurs cuisses et de leurs hanches... Le problème, c'est que Richard Hemfield est en prison depuis dix ans. Comment expliquer que ses crimes recommencent ? Le nouveau roman de Johana Gustawsson plonge cette fois encore ses racines dans l'histoire : au coeur du Londres du XIXe siècle, dans les ruelles sillonnées par Jack L'Eventreur. De génération en génération, entre Londres et la Suède, une curieuse coutume s'est transmise : le cannibalisme, par goût, par loyauté et par vengeance, pour sceller entre eux les membres d'une même famille. Comme chez Camilla Läckberg, à qui on a plusieurs fois comparé le premier roman de Johana Gustawsson, Block 46, l'évolution personnelle des personnages apporte toute sa profondeur au développement de la série. Mör est un roman d'une grande féminité, qui explore le désir, la fusion, la folie des liens familiaux. Familles dysfonctionnelles, heureuses ou mise en péril par les pulsions et la transmission, violente ou inconsciente, des perversions familiales. Chargés de résoudre de nouveaux crimes atroces, les équipes de recherche suédoise (Bergström, Olofsson, et deux nouveaux personnages féminins, Karla Hansen et Aliénor Lindbergh) et anglaise (Emily Roy, Alexis Castells et Jack Pearce), sentent résonner profondément, dans leur histoire personnelle, les événements auxquels ils sont confrontés. Pour Alexis Castells, Richard Hemfield fait violemment resurgir le passé et la mort de son compagnon : replonger dans les dossiers qui l'obsèdent depuis dix ans est peut-être, cette fois, la seule façon pour elle d'envisager l'avenir. Elle doit combattre ses fantômes et sa peine, achever son deuil, pour revenir à la vie aux côtés de Stellan, rencontré en Suède au cours du premier roman de la série. Emily Roy porte en elle la cicatrice jamais refermée de la mort de son enfant et de la mutilation qu'elle a subie à la fin de Block 46, quand Ebner lui a tranché le téton. Elle incarne une figure complexe de la maternité, en miroir déformé des femmes et des mères qui ont nourri leur progéniture, en Suède, avec de la chair humaine. Comme Block 46, Mör repose sur un twist majeur qu'il est impossible de révéler sans lui fait perdre toute sa saveur : Johana Gustawsson travaille, de façon documentée toujours, sur la manipulation de son lecteur, pour faire résonner la réalité de ce qui donne chair à la fiction. Le succès de Block 46 prouve que sa recette fonctionne.

01/2018

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Royaume-Uni

Henri VIII

Un homme à la démesure de son règne (1509-1547). Au début du XVIe siècle, quatre jeunes princes hors du commun montent sur les principaux trônes d'Europe. Henri VIII en Angleterre, en 1509 ; François Ier en France, en 1515 ; Charles Quint en Espagne puis dans l'Empire, en 1516 et 1519 ; Soliman le Magnifique dans l'empire ottoman, en 1520. Cette nouvelle génération qui prend le pouvoir a la tranquille arrogance de la jeunesse, mais Henri VIII se distingue de ses contemporains. Car le roi pénètre bientôt dans des territoires où aucun de ses prédécesseurs n'a jamais osé s'aventurer. Si c'est un jeune roi pieux au coeur de l'Europe catholique qui monte sur le trône, c'est un prince schismatique, qui a créé une Eglise nationale et une nouvelle manière de régner, qui meurt en 1547. Pendant ces trente ans, il aura fait sauter les unes après les autres de multiples digues séculaires : rupture avec la papauté ; exécution de sa seconde épouse, de son principal ministre, de son chancelier, d'un cardinal, de sa cinquième épouse ; tour de vis fiscal sans précédent ; suppression de tous les monastères du royaume ; confiscation de dizaines de palais, de châteaux et de demeures nobles. Henri VIII est aussi le monarque anglais le plus célèbre parce que son histoire demeure l'une des meilleures que l'on puisse raconter. Tout y est. La violence et le sexe. L'amour et la haine. Le pouvoir et la démesure. L'amitié et la trahison. Le fils écrasé par son père ; le père écrasant ses enfants. Le casting, ensuite, est absolument exceptionnel. Si l'on s'arrête un instant sur le personnage principal, au moment où il monte sur le trône, force est de reconnaître que rarement un roi d'Angleterre aura à ce point incarné la royauté. L'homme est un colosse de près d'un mètre quatre-vingt-dix. Il est jeune - il n'a pas encore 18 ans -, en bonne santé, beau et cultivé, riche et athlétique. Mais, progressivement, cette incarnation parfaite du prince de la Renaissance se mue en tyran sanguinaire ; de jeune premier, il se transforme en vieux-beau, puis en débris. Les premiers rôles féminins n'ont rien à lui envier, qui, pour s'en limiter aux épouses, incarnent différents stéréotypes : la sainte, l'intrigante, la discrète, le laideron, l'allumeuse, le bas-bleu. Les seconds rôles masculins sont également remarquables, du flamboyant et indispensable Thomas Wolsey à l'impénétrable Thomas Cromwell, en passant par le veule et arrogant Thomas Howard ou Thomas More, l'inflexible et souriant martyr. On se promène dans des châteaux tendus de tapisseries de fil d'or ; on poursuit des cerfs à bride abattue ; on voit des chevaliers en armure briser leurs lances en se percutant à pleine vitesse ; des hérétiques sont brûlés, puis écartelés, pendant que les plus brillants esprits du temps débattent sur la paix et l'harmonie ; le roi tente de réitérer les exploits d'Henri V en envahissant la France ; le peuple se soulève contre les réformes religieuses du souverain. Mais le règne est en même temps une tragédie intemporelle et universelle sur l'amour, la famille, la guerre, la liberté de l'esprit, et le pouvoir. Et dans cette histoire, tout est vrai !

09/2022

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