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La Mort d'Ivan Ilitch

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Littérature française

La Mort d'Ivan Ilitch

Ivan Ilitch est victime à 45 ans d'une maladie extrême. La souffrance qui lui ouvrira les yeux. Au début de cette nouvelle, le héros - magistrat - est satisfait de sa vie. A mesure toutefois que se développe en lui une douleur qui ne veut pas disparaître et qu'il comprend que sa mort approche, il prend conscience aussi que son entourage ne le voit pas sous un jour aussi avantageux qu'il ne l'imaginait ; d'abord révolté, il se voit à mesure de ses réflexions obligé de constater que cette image peu flatteuse qu'on a de lui est fondée. La mort représente l'un des thèmes centraux de l'oeuvre de Tolstoï. Mais c'est dans La Mort d'Ivan Ilitch qu'elle apparaît de la manière la plus nue, la plus épurée, libérée des artifices romanesques. Le narrateur n'accompagnera toutefois pas Ilitch au-delà du seuil de la mort, ni ne laissera entendre que cet au-delà existe. Un homme se penchant sur sa vie au moment ultime aura simplement établi la paix avec lui-même et en aura sauvé au moins les derniers instants.

11/2022

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Littérature française

La Mort d'Ivan Ilitch

Ivan Ilitch est victime à 45 ans d'une maladie extrême. La souffrance qui lui ouvrira les yeux. Au début de cette nouvelle, le héros - magistrat - est satisfait de sa vie. A mesure toutefois que se développe en lui une douleur qui ne veut pas disparaître et qu'il comprend que sa mort approche, il prend conscience aussi que son entourage ne le voit pas sous un jour aussi avantageux qu'il ne l'imaginait ; d'abord révolté, il se voit à mesure de ses réflexions obligé de constater que cette image peu flatteuse qu'on a de lui est fondée. La mort représente l'un des thèmes centraux de l'oeuvre de Tolstoï. Mais c'est dans La Mort d'Ivan Ilitch qu'elle apparaît de la manière la plus nue, la plus épurée, libérée des artifices romanesques. Le narrateur n'accompagnera toutefois pas Ilitch au-delà du seuil de la mort, ni ne laissera entendre que cet au-delà existe. Un homme se penchant sur sa vie au moment ultime aura simplement établi la paix avec lui-même et en aura sauvé au moins les derniers instants.

04/2022

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Histoire de la philosophie

La Mort d'Ivan Ilitch

" Au Palais de Justice, pendant la suspension de l'audience consacrée à l'affaire Melvinsky, les juges et le procureur s'étaient réunis dans le cabinet d'Ivan Egorovitch Schebek, et la conversation vint à tomber sur la fameuse affaire Krassovsky. Fédor Vassilievitch s'animait en soutenant l'in- compétence ; Ivan Egorovitch soutenait l'opinion contraire. Piotr Ivanovitch qui, depuis le commencement, n'avait pas pris part à la discussion, parcourait un journal qu'on venait d'apporter. - Messieurs ! Dit-il, Ivan Ilitch est mort. - Pas possible ! - Voilà, lisez, dit-il à Fédor Vassilievitch en lui tendant le numéro du journal tout fraîchement sorti de l'imprimerie. Il lut l'avis suivant encadré de noir : "Prascovie Fédorovna Golovine a la douleur d'annoncer à ses parents et amis la mort de son époux bien-aimé Ivan Ilitch Golovine, conseiller à la Cour d'appel, décédé le 4 février 1882. La levée du corps aura lieu vendredi, à une heure de l'après-midi". Ivan Ilitch était le collègue des messieurs présents ; et tous l'aimaient. Il était malade depuis plusieurs semaines déjà, et l'on disait sa maladie in- curable ; toutefois sa place lui était restée, mais on savait qu'à sa mort, Alexiev le remplacerait et que la place de ce dernier serait donnée à Vinnikov ou à Schtabel. Aussi, en apprenant la mort d'Ivan Ilitch, tous ceux qui étaient réunis là se demandèrent d'abord quelle influence aurait cette mort sur les permutations ou les nominations d'eux-mêmes et de leurs amis".

05/2023

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Littérature russe

La mort d'Ivan Ilitch

Bourgeois de bonne famille, Ivan Ilitch est un homme intelligent et respectable. De succès en succès, le magistrat mène une vie tranquille. Mais un mal sourd, inconnu, le frappe. La maladie vient troubler une vie de plaisirs et de conventions. L'agonie, lente et douloureuse, pousse Ivan Ilitch à l'introspection et, au moment de mourir, la médiocrité de son existence lui saute aux yeux. Seul, il attend la mort comme une libération. Publié en 1886, "La Mort d'Ivan Ilitch" décrit l'angoisse de la mort au crépuscule d'une vie "la plus simple, la plus ordinaire et aussi la plus effroyable qui fût".

08/2024

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Littérature russe

La mort d'Ivan Ilitch

Traduction du russe de Boris de Schloezer. Un des textes les plus caractéristiques du grand écrivain russe, un récit très connu et toujours très lu dans le monde entier, avec La Sonate à Kreutzer, qu'il écrivit la même année (en 1889). La lecture de Tolstoï nous confronte directement, comme toujours, aux questions essentielles qui inquiètent l'âme humaine : ici, la prise de conscience de soi devant la mort imminente... Le héros est un fonctionnaire, magistrat, satisfait de lui et de sa vie ordinaire. Jusqu'au jour où la maladie, à travers des souffrances qui le conduisent inéluctablement à la mort, lui ouvre les yeux et le met face à face avec lui-même, avec son égoïsme et sa petitesse. C'est lorsqu'il atteint le fond du désespoir que le héros, de petit, devient grand, transfiguré et réconcilié avec lui-même par le sentiment d'un pardon mystique. Signe que la mort est toute proche. Or en vérité la mort n'existe pas car la peur a disparu... Serait-ce cela la rédemption ? ... A une époque où personne n'est plus à l'abri d'une maladie subite sans espoir de guérison, ce texte est d'une pertinence poignante, et redonne à tout lecteur la conscience de lui-même, s'il l'avait perdue... L'histoire est "des plus simples, des plus ordinaires et des plus atroces" . On y assiste aux derniers jours d'un homme, sous le regard de ses proches et, plus terrible encore, de sa conscience. Rien de purement abstrait, pourtant : petites frivolités, quotidien ordinaire, sentiments circonstanciés sont les pierres de l'édifice qui menace ruine. La concision du texte en assure l'intensité ; selon un rythme étudié, l'angoisse grandit, devient épouvante, pèse de tout son poids sur les derniers jours d'Ivan Ilitch et le précipite, avec le lecteur, à la rencontre d'une mort forcément trop proche. L'agonie la plus célèbre de la littérature, et qui n'en a pas fini de susciter des interprétations tranchées et contradictoires. Dans un style épuré, Tolstoï ne se contente pas de poser les questions fondamentales : il nous les fait vivre et connaître l'insoluble angoisse face à l'absurdité de la vie et à une improbable rédemption.

11/2008

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Littérature russe

La mort d'Ivan Ilitch

Traduction du russe de Boris de Schloezer. Un des textes les plus caractéristiques du grand écrivain russe, un récit très connu et toujours très lu dans le monde entier, avec La Sonate à Kreutzer, qu'il écrivit la même année (en 1889). La lecture de Tolstoï nous confronte directement, comme toujours, aux questions essentielles qui inquiètent l'âme humaine : ici, la prise de conscience de soi devant la mort imminente... Le héros est un fonctionnaire, magistrat, satisfait de lui et de sa vie ordinaire. Jusqu'au jour où la maladie, à travers des souffrances qui le conduisent inéluctablement à la mort, lui ouvre les yeux et le met face à face avec lui-même, avec son égoïsme et sa petitesse. C'est lorsqu'il atteint le fond du désespoir que le héros, de petit, devient grand, transfiguré et réconcilié avec lui-même par le sentiment d'un pardon mystique. Signe que la mort est toute proche. Or en vérité la mort n'existe pas car la peur a disparu... Serait-ce cela la rédemption ? ... A une époque où personne n'est plus à l'abri d'une maladie subite sans espoir de guérison, ce texte est d'une pertinence poignante, et redonne à tout lecteur la conscience de lui-même, s'il l'avait perdue... L'histoire est "des plus simples, des plus ordinaires et des plus atroces" . On y assiste aux derniers jours d'un homme, sous le regard de ses proches et, plus terrible encore, de sa conscience. Rien de purement abstrait, pourtant : petites frivolités, quotidien ordinaire, sentiments circonstanciés sont les pierres de l'édifice qui menace ruine. La concision du texte en assure l'intensité ; selon un rythme étudié, l'angoisse grandit, devient épouvante, pèse de tout son poids sur les derniers jours d'Ivan Ilitch et le précipite, avec le lecteur, à la rencontre d'une mort forcément trop proche. L'agonie la plus célèbre de la littérature, et qui n'en a pas fini de susciter des interprétations tranchées et contradictoires. Dans un style épuré, Tolstoï ne se contente pas de poser les questions fondamentales : il nous les fait vivre et connaître l'insoluble angoisse face à l'absurdité de la vie et à une improbable rédemption.

02/2009

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